Philippe Durand

Animateur de photofloue.net et lavieengris.com. Créateur du magazine Réponses Photo, dans lequel j'écris de temps à autre.
16 Commentaires
  1. Cette poussière est fragile. Elle teinte les cheveux d’amertume et de désirs entremêlés. La Toscane s’ouvre en chemins doux.
    En nuits d’ivresse.

  2. Le chemin brûle dans la nuit d’encre…

  3. Je sens la poussière sur ce chemin brûlé par le soleil. Etrange cette plongée, cette bascule vers l’espace sombre, cette perte de repères, qui laisse de côté ce village.

  4. Jolie photo ! =)

  5. Cette image me gène, je n’arrive pas a y trouver le calme, le regard part dans tous les sens. Je trouve le coin en bas a droite trop clair; il n’y a pas assez de contraste entre le champs et le chemin (peut être est ce mon écran). Le regard tombe dans le coin en bas a gauche; pour ma part je couperez l’équivalent d’un doigt et demi a gauche(sur l’écran)pour retrouver l’équilibre dans l’opposition Chemin/bosquet.
    Mais sans doute suis-je trop “classique” ou que j’aime les images “facile” dans lesquelles le regard glisse sans effort…

  6. En effet, Sylvain, ce recadrage mettrait le village sur le bon vieux tiers auquel on peut toujours faire confiance. Et si on reste dans les même proportions enlèverait un doigt de ciel, ce que ne serait probablement pas gênant. C’est une option plus classique et plus efficace, mais ce qui me retient est de tuer ce petit déséquilibre auquel je trouve un certain charme, et de supprimer une partie des nuages qui s’assemblent d’une manière intéressante.
    Le contraste est faible en effet entre la route et le champ, mais si on monte la densité du champ, on perd l’effet de contraste avec le ciel, ce qui me dérange plus que le faible contraste route / champ.

  7. Je suis également gêné, par ce déséquilibre qui fait tomber l’image vers la gauche. Question de densité, de non homogénéité du champ (éclaircir à gauche plutôt que foncer à droite ?). Et le village fait un peu crottes de mouche, avec son gros contraste. Je vois bien l’intention, mùais le traitement m’en éloigne un peu.

  8. La plupart des photos sur la Toscane proposent la sempiternelle métaphore de Giono sur les arbres dont il semble qu’ils aient été planté un par un par l’homme + la colline avec la villa qui en impose etc etc. Ce qui est magnifique et, selon moi, primordial dans cette nuit américano-siennoise, c’est justement de balayer ces clichés et rendre à la terre et au ciel ce qui fait de ce paysage son essence première. Qui ne s’est pas perdus dans les chemins de Montalcino, des méandres lents et (enmoustiqués) de l’Ombrone ne peut encore apprécier toutes les saveurs de cette région.
    Cette photographie en offre un goût raffiné, original et…
    une gorgée de Brunello !
    Salute !

  9. @ philippe | photofloue : Une vraie nuit américaine argentique ?
    Filtres Wratten Kodak : 25 Rouge, 53 Vert ?
    Ou un hommage à François Truffaut ?
    J’aime bien l’ambiance générale.

  10. 100% numérique
    Preset Lightroom “Ansel Adams léger” (et quelques corrections à partir de ces réglages, bien sûr).
    Développement maison mis à la disposition de la communauté sur photofloue, suite à mon article dans Réponses Photo sur la conversion en n&b.

  11. @ philippe | photofloue : Bon ok, mais c’est de la triche 😉

  12. @ jean-marc : au fait, c’est quoi l’argentique ? Ah oui, le truc qu’on scanne et qui a plein de poussières dessus ?

  13. @philippe = un petit tour en dernière publication, après on discute pour le pluriel…
    ;o)

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