Mosy

Autodidacte du sel d'argent (ben oui même pour ça il a fallu se débrouiller...), j'ai la bobine photosensible (d'autres parties de mon corps sont également photosensible. Si si, il m'arrive dans les cas de grande émotion que mon diaphragme se déclenche...) Je cueille les images en gris pour la plupart... d'ailleurs je pense en mode dégradé (de gris !) Il se forme alors dans mon esprit une image latente, imprécise qui demande une alchimie particulière pour se développer... que l'écran arrière de mon APN (oui, on ne dit plus appareil photographique on dit APN... tout se perd ma bonne dame !) J'ai appris la photo patiente, argentique, précieuse et sans avoir le résultat immédiat avant de passer au numérique par la force des choses du porte monnaie. Depuis quelques années, la trotteuse me court après, parfois me rattrape. Alors comme le temps ne se stocke pas, je le laisse filer. Lorsque j'arrive à le rattraper je le prends, et parfois lorsque j'en ai un peu en réserve, je le passe. A bientôt le nez en l'air, les yeux ouverts, le cerveau aussi

regard

Dans le fond vous avez raison, c'est mieux comme ça...