mai 2011, spectacle de reconstitution de la libération de la seconde guerre mondiale à Lesquin (59).

Juste avant le spectacle, je passe à la boulangerie chercher à manger et le soldat était devant moi… la scène était trop belle…

D90 + 18/200 VR1, Prio Ouverture, Mesure matricielle 28mm, 1/50 sec f: 4,  250 iso.

Le post traitement a été avec Lghtrm3 selon la normalisation française des grandeurs et unités du système d’unités pifométriques [et je rappelle au passage qu’une unité pifométrique peut représenter des grandeurs différentes pour des individus différents (découle de la pifogénèse). EXEMPLE : La giclée d’huile ordonnée à l’apprenti mécanicien par le contremaître conserve toute son efficacité quelle que soit l’interprétation volumétrique donnée.] : passage en NB, j’ajoute un poil de récupération et un fifrelin de lumière d’appoint, un pouième de clarté et un chouïa de netteté [le pouième étant une unité générique d’estimation/ajustage pouvant se substituer au poil près et à la poussière : une grandeur peut être estimée au pouième près et une mesure ajustée avec quelques pouièmes.] de clarté et un chouïa de netteté. j’ajoute une lichette (attention j’ai dit une lichette et pas une dosette) de rose dans le virage des tons foncés et à un cheval près on y est…

 

 




Mosy

Autodidacte du sel d'argent (ben oui même pour ça il a fallu se débrouiller...), j'ai la bobine photosensible (d'autres parties de mon corps sont également photosensible. Si si, il m'arrive dans les cas de grande émotion que mon diaphragme se déclenche...) Je cueille les images en gris pour la plupart... d'ailleurs je pense en mode dégradé (de gris !) Il se forme alors dans mon esprit une image latente, imprécise qui demande une alchimie particulière pour se développer... que l'écran arrière de mon APN (oui, on ne dit plus appareil photographique on dit APN... tout se perd ma bonne dame !) J'ai appris la photo patiente, argentique, précieuse et sans avoir le résultat immédiat avant de passer au numérique par la force des choses du porte monnaie. Depuis quelques années, la trotteuse me court après, parfois me rattrape. Alors comme le temps ne se stocke pas, je le laisse filer. Lorsque j'arrive à le rattraper je le prends, et parfois lorsque j'en ai un peu en réserve, je le passe. A bientôt le nez en l'air, les yeux ouverts, le cerveau aussi
8 Commentaires
  1. Le boulanger vous a t-il donné sa recette du pain ?
    🙂
    Bienvenue sur LVEG

  2. On s’y croirait, superbe, presque une scène de cinéma…
    « Monsieur Jambier, quarante-cinq rue Poliveau, pour moi, ce sera mille francs. Monsieur Jambier, quarante-cinq rue de Poliveau, maintenant c’est deux mille francs. Je voulais dire trois mille. Oh !! C’est plus lourd que je pensais, je crois qu’il va me falloir deux mille francs de plus. »
    C’est le prix de la recette 😉

  3. disons qu’il y a d’abord du grain à moudre et je dois y mettre mon grain de sel mais je suis bonne pâte et je n’aime pas me faire rouler…

  4. Superbe !

  5. Ben, tu sais Jean-Marc c’est que le Jambier, il a mis du temps à traverser Paris… et puis ma recette du pain c’est pour aller avec le jambon de Noël…
    Merci Alain-Michel, Jean-Marc & Rome de vos commentaires.

  6. Au temps de la carte mémoire, on oublie la carte de rationnement. 😉

  7. Ce n’est pas faux Loïs, ce n’est pas une raison pour devenir consumériste compulsivement du déclencheur… il était bien aussi le temps où on ne voyait pas la photo immédiatement et où l’attente du résultat était un supplice délicieux…

  8. En tout cas, c’est l’anachronisme qui fait l’intérêt de cette photo.

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