Monsieur HR sur 6 janvier 2018 Ă 10h03 Cadrage, coĂ¹Ă´sition, traitement bien mobilisĂ©s au service de quelque chose qui aurait Ă voir
Monsieur HR sur 6 janvier 2018 Ă 10h04 … composition… avec la prĂ©servation d’une mĂ©moire sociale. OĂ¹ est ce ?
jb81 sur 6 janvier 2018 Ă 10h37 Ce cabanon me rappelle les annĂ©es 80…les tons sont justes et symbolisent bien l’atmosphère de certains lieux de la citĂ©! Mon beau-père mineur avait bĂ¢ti dans sa citĂ© ce modèle de cabanon en bois qui lui servait de garage pour sa voiture avec du matĂ©riel de rĂ©cupĂ©ration de la mine…du beau travail de manuel! Après 30 annĂ©e passĂ©es au fond, il termina sa carrière au Lavoir Ă charbon (photo suivante) Merci Tristan de me donner l’occasion de publier cette photo faite il y a peu de temps.
blagapart sur 6 janvier 2018 Ă 11h10 Les valeurs de gris conviennent tout Ă fait au sujet. Beau traitement.
Estienne sur 6 janvier 2018 Ă 18h40 Une très belle image avec un traitement magnifique qui donne ces noirs gras et ces superbes reflets mĂ©talliques. Cadrage très serrĂ© mais cela simplifie bien l’image : bravo !
Tristan. sur 6 janvier 2018 Ă 19h04 @Mr HR : petit village mayennais nĂ© de l’industrie textile. Aujourd’hui il ne doit quasiment plus y avoir d’ouvriers. Mais quelques jardins survivent avec une autre population, et les cabanons qui jouxtent les jardins existent encore en bon nombre, quelquefois reconvertis en garage, non sans une certaine unitĂ© de style : tĂ´le, bois et goudron. Ce qui avec le temps et les couches successives donnent quelquefois des patines grasses magnifiques, comme le souligne Estienne đŸ™‚
Tristan. sur 6 janvier 2018 Ă 19h31 @Estienne : le cadrage est volontairement serrĂ© pour restituer l’atmosphère qui règne en ce lieu, et ne pas faire entrer dans le cadre des Ă©lĂ©ments “parasites” qui la dĂ©natureraient.
JLB sur 9 janvier 2018 Ă 14h29 Un traitement judicieux pour ces matières sombres et patinĂ©es qui nous parlent d’un temps disparu.
Jean Fraipont sur 10 janvier 2018 Ă 20h45 Des cabanons construits par des chaudronniers plutĂ´t que des menuisiers, ce qui explique l’atmosphère d’ailleurs bien dĂ©crite plus haut.
Tristan. sur 11 janvier 2018 Ă 19h44 ComplĂ©ment d’histoire sur ces cabanons et les jardins attenants (sic) : “Au tout dĂ©but de la la Seconde Guerre mondiale, de nouveaux jardins ouvriers apparaissent dans le village pour aider les familles Ă supporter le rationnement instaurĂ© par le rĂ©gime de Vichy. On les nomme familièrement les “PĂ©tains”. Ici, toutes les parcelles sont dĂ©limitĂ©es par des plots en bĂ©ton portant un mĂ©daillon en ivoire avec un numĂ©ro et sont mises Ă disposition des ouvriers, selon la taille de leur famille. Les cabanes de jardin sont construites avec les lattes rĂ©cupĂ©rĂ©es sur les caisses de bobines de fil, livrĂ©es Ă l’atelier tissage. Elles sont ensuite enduites d’une bonne couche de goudron pour rĂ©sister aux intempĂ©ries.”
Cadrage, coĂ¹Ă´sition, traitement bien mobilisĂ©s au service de quelque chose qui aurait Ă voir
… composition… avec la prĂ©servation d’une mĂ©moire sociale.
OĂ¹ est ce ?
Ce cabanon me rappelle les annĂ©es 80…les tons sont justes et symbolisent bien l’atmosphère de certains lieux de la citĂ©!
Mon beau-père mineur avait bĂ¢ti dans sa citĂ© ce modèle de cabanon en bois qui lui servait de garage pour sa voiture avec du matĂ©riel de rĂ©cupĂ©ration de la mine…du beau travail de manuel!
Après 30 année passées au fond, il termina sa carrière au Lavoir à charbon (photo suivante)
Merci Tristan de me donner l’occasion de publier cette photo faite il y a peu de temps.
Avec un “s” Ă annĂ©es!
Les valeurs de gris conviennent tout Ă fait au sujet.
Beau traitement.
Des vestiges de mémoire noire. Belle photo!
Une très belle image avec un traitement magnifique qui donne ces noirs gras et ces superbes reflets mĂ©talliques. Cadrage très serrĂ© mais cela simplifie bien l’image : bravo !
@Mr HR : petit village mayennais nĂ© de l’industrie textile. Aujourd’hui il ne doit quasiment plus y avoir d’ouvriers. Mais quelques jardins survivent avec une autre population, et les cabanons qui jouxtent les jardins existent encore en bon nombre, quelquefois reconvertis en garage, non sans une certaine unitĂ© de style : tĂ´le, bois et goudron. Ce qui avec le temps et les couches successives donnent quelquefois des patines grasses magnifiques, comme le souligne Estienne đŸ™‚
Merci Tristan pour ces précisions intéressantes.
@Estienne : le cadrage est volontairement serrĂ© pour restituer l’atmosphère qui règne en ce lieu, et ne pas faire entrer dans le cadre des Ă©lĂ©ments “parasites” qui la dĂ©natureraient.
@ Tristan : c’est bien ce que j’avais compris ! đŸ™‚
Un traitement judicieux pour ces matières sombres et patinĂ©es qui nous parlent d’un temps disparu.
Des cabanons construits par des chaudronniers plutĂ´t que des menuisiers, ce qui explique l’atmosphère d’ailleurs bien dĂ©crite plus haut.
ComplĂ©ment d’histoire sur ces cabanons et les jardins attenants (sic) :
“Au tout dĂ©but de la la Seconde Guerre mondiale, de nouveaux jardins ouvriers apparaissent dans le village pour aider les familles Ă supporter le rationnement instaurĂ© par le rĂ©gime de Vichy. On les nomme familièrement les “PĂ©tains”.
Ici, toutes les parcelles sont délimitées par des plots en béton portant un médaillon en ivoire avec un numéro et sont mises à disposition des ouvriers, selon la taille de leur famille.
Les cabanes de jardin sont construites avec les lattes rĂ©cupĂ©rĂ©es sur les caisses de bobines de fil, livrĂ©es Ă l’atelier tissage. Elles sont ensuite enduites d’une bonne couche de goudron pour rĂ©sister aux intempĂ©ries.”