Je termine cette sĂ©rie par des Ă©clats de rires. La victoire, la joie de ces enfants qui touchent au but. Les jeunes indiens jouent au cricket comme nous autres europĂ©ens jouons au football dans la rue. Le cricket est le sport national en Inde. Le soir, ils se retrouvent entre amis, une batte, une balle et un terrain improvisĂ©, la rue, le jeu. Ils sont partout. C’est un sport qui en fait rĂªver plus d’un. C’est un Ă©tat d’esprit, un jeu d’équipe qui agit sur la sociĂ©tĂ©, qui mĂªle la population, et quelle population!…
Je ne souhaite pas m’étendre sur mon silence. Je crois y avoir dĂ©jĂ rĂ©pondu. Je ne souhaite pas non plus argumenter les gris de mes photographies. Je veux juste ajouter que j’ai pensĂ© cette sĂ©rie comme un reportage. Pour certains l’Inde se rĂ©sume Ă un pays de misère oĂ¹ règne la saletĂ© Ă chaque coin de rue, lorsque l’on connait ce pays, qu’on le parcourt, le voyage, le traverse, on ne peut pas faire abstraction de ces images. L’Inde est une nation oĂ¹ les gens vivent plus qu’ils ne meurent, oĂ¹ les enfants savent aussi s’amuser. Ces images font l’Inde, elles sont l’Inde. C’est vrai qu’il y a comme une impression de guerre parfois, je me rĂ©fère au commentaire de Pascal Georges qui pense Ă l’Intifada. Or, ce pays est en paix, la guerre est loin, l’insouciance est de mise et le cricket agit sur les consciences comme un dĂ©fouloir. Ce pays est en mouvement et ce sont les jeunes qui le font s’Ă©lever. Le cricket m’y fait penser chaque jour.
Merci encore pour vos nombreux commentaires, pour les soutiens, les agacements, pour vos remarques sur mon travail, ils sont la preuve que ce blog est vivant et je continuerai de l’alimenter de mes photographies qui expriment définitivement mieux mes impressions que ne pourraient le faire mes écris à présent.
des Ă©lectrons libres…
good eye contact anyway!
Là , ça bouge, ça fait plaisir à voir. On retrouve des émotions de la grande photo humaniste, bref : bravo !