solong sur 14 novembre 2010 à 22h23 Je me serai concentré sur le geste (mise au point), l’inscription et le visage (cadrage, point de vue..) pour m’éloigner un peu des détails du “costume” qui laisse une l’impression de folklore pour touriste renforcée par la netteté. Un salon consacré au japon?
Jean-Marc Silvestre sur 15 novembre 2010 à 13h37 @Jaly : mes connaissances du japonais étant encore extrêmement limitées, il fallait seulement lire : ?? : Calligraphie. @Solong : Effectivement, c’est un salon consacré au Japon. Le port du Havre est jumelé avec celui d’Osaka. Je ne suis pas persuadé qu’il s’agisse d’un folklore pour touristes, vu la qualité des stands présentés sur divers aspects de la culture japonaise. Ce qui m’a étonné, c’est la rapidité et la précision du geste ce qui explique le flou de mouvement de la hampe, la concentration lisible sur le visage et la posture assez éloigné d’un occidental peignant. Le damier noir et blanc du kimono me semble répondre à la couleur de l’encre sur le papier.
Henry B sur 15 novembre 2010 à 17h26 Bonjour Jean Marc, heureux de voir que tu es resté “chez nous” ! J’aime bien ce “Japonnais bosseur” !
jaly sur 15 novembre 2010 à 18h05 Ah ben voilà qui est intéressant mais je pensais que chaque dessin signifiait un mot entier.
Henri sur 15 novembre 2010 à 18h23 j’aime beaucoup l’hombre de la main, qui souligne bien le geste et qui le rend plus lisible.On sent parfaitement la concentration qu’il faut pour effectuer un trait ferme et précis. Pourtant un détail m’échappe , je pensai que le japonais s’écrivait de haut en bas et de droite à gauche , alors j’aurai bien vu la photo en miroir , comme si le calligraphe était gaucher.
Bernard L sur 15 novembre 2010 à 20h45 @ Jean-Marc “la posture assez éloigné d’un occidental peignant.” Si je peux me permettre… logique… puisqu’il ne peint pas mais qu’il écrit et que chaque signe/lettre traduit son état mental. Il peut être amené à refaire ses écritures si elles ne correspondent pas à ce qu’il voulait traduire/transmettre. Maintenant n’étant pas spécialiste mais amoureux de la belle lettre, tu peux me corriger. Ici le dernier signe écrit sur le rouleau me paraît un peu vite réalisé, non ? Comme Solong, j’aurais ans doute cadré serré sur le personnage et son geste.
jean-marc.silvestre@orange.fr sur 17 novembre 2010 à 15h36 Dans l’ordre d’apparition (FIFO) comme ils disent en logistique 😉 @Henry B : Merci bien, effectivement très étonnant le niveau de concentration et la vitesse d’exécution de ce calligraphe. @Jaly : Le japonais est une langue complexe pour nous occidentaux, il utilisent trois alphabets dont deux syllabaires L’écriture japonaise comprend deux syllabaires: les hiragana et les katakana. Chaque caractère ou symbole représente une syllabe qui apparaît avec sa transcription. Il faut lire ces tableaux selon la tradition japonaise de haut en bas et de gauche à droite. Le système d’écriture japonais utilise aussi les kanji. Aux environs du Ve siècle la langue japonaise a emprunté ses premiers caractères à la langue chinoise, laquelle possédait déjà un système d’écriture. Pour les japonologues, japanophiles et autres japonisants, n’hésitez pas à me contredire si je me trompe. @ Henri : C’est bien du japonais vertical, il vient de finir la “ligne précédente” @ Bernard L : Question difficile : La calligraphie est, étymologiquement, l’art de bien former les caractères d’écriture. Ce mot provient des radicaux grecs ????? (kálos, « beau ») et ??????? (grapheîn, « écrire »). Presque toutes les civilisations qui pratiquent l’écriture ont développé un art de la calligraphie. Toutefois, certaines d’entre elles l’ont élevé à un statut spécial en fonction de contextes historiques ou philosophiques particuliers. Dans plusieurs civilisations orientales la calligraphie fait partie des sciences occultes, hiérurgie (la pensée, le pinceau, le trait et l’idée philosophique sont indissociables). Elle est aussi en occident l’art des moines copistes, mais aussi de grands calligraphes chargés de contribuer au prestige des souverains et de l’aristocratie. Je ne suis pas sûr que le dernier “caractère” soit fini d’être “peint”, ce qui m’a étonné c’est la précision et la rapidité d’exécution.
jaly sur 17 novembre 2010 à 16h22 @Jean MS pas de danger pour que vous soyez contredit car j’ai beaucoup de siècles de retard surtout en japonais.
grosdick sur 22 novembre 2010 à 15h26 Curieusement mon regard à tout de suite été attiré par l’ombre du bras, il dessine la silhouette du long cou d’un oiseau du genre cormoran. Une image dans l’image, très plaisant hasard. La posture “dynamique” du calligraphe est également intéressante, à l’opposée de l’idée de calme et de lenteur que je me faisais de cet art profond. Belle image.
Bonne position du pinceau c est le titre?
Je me serai concentré sur le geste (mise au point), l’inscription et le visage (cadrage, point de vue..) pour m’éloigner un peu des détails du “costume” qui laisse une l’impression de folklore pour touriste renforcée par la netteté. Un salon consacré au japon?
@Jaly : mes connaissances du japonais étant encore extrêmement limitées,
il fallait seulement lire : ?? : Calligraphie.
@Solong : Effectivement, c’est un salon consacré au Japon. Le port du Havre est jumelé avec celui d’Osaka. Je ne suis pas persuadé qu’il s’agisse d’un folklore pour touristes, vu la qualité des stands présentés sur divers aspects de la culture japonaise.
Ce qui m’a étonné, c’est la rapidité et la précision du geste ce qui explique le flou de mouvement de la hampe, la concentration lisible sur le visage et la posture assez éloigné
d’un occidental peignant.
Le damier noir et blanc du kimono me semble répondre à la couleur de l’encre sur le papier.
Bonjour Jean Marc, heureux de voir que tu es resté “chez nous” !
J’aime bien ce “Japonnais bosseur” !
Ah ben voilà qui est intéressant mais je pensais que chaque dessin signifiait un mot entier.
j’aime beaucoup l’hombre de la main, qui souligne bien le geste et qui le rend plus lisible.On sent parfaitement la concentration qu’il faut pour effectuer un trait ferme et précis. Pourtant un détail m’échappe , je pensai que le japonais s’écrivait de haut en bas et de droite à gauche , alors j’aurai bien vu la photo en miroir , comme si le calligraphe était gaucher.
@ Jean-Marc
“la posture assez éloigné d’un occidental peignant.”
Si je peux me permettre… logique… puisqu’il ne peint pas mais qu’il écrit et que chaque signe/lettre traduit son état mental. Il peut être amené à refaire ses écritures si elles ne correspondent pas à ce qu’il voulait traduire/transmettre.
Maintenant n’étant pas spécialiste mais amoureux de la belle lettre, tu peux me corriger.
Ici le dernier signe écrit sur le rouleau me paraît un peu vite réalisé, non ?
Comme Solong, j’aurais ans doute cadré serré sur le personnage et son geste.
Dans l’ordre d’apparition (FIFO) comme ils disent en logistique 😉
@Henry B : Merci bien, effectivement très étonnant le niveau de concentration et la vitesse d’exécution de ce calligraphe.
@Jaly : Le japonais est une langue complexe pour nous occidentaux, il utilisent trois alphabets dont deux syllabaires L’écriture japonaise comprend deux syllabaires: les hiragana et les katakana. Chaque caractère ou symbole représente une syllabe qui apparaît avec sa transcription. Il faut lire ces tableaux selon la tradition japonaise de haut en bas et de gauche à droite.
Le système d’écriture japonais utilise aussi les kanji. Aux environs du Ve siècle la langue japonaise a emprunté ses premiers caractères à la langue chinoise, laquelle possédait déjà un système d’écriture.
Pour les japonologues, japanophiles et autres japonisants, n’hésitez pas à me contredire si je me trompe.
@ Henri : C’est bien du japonais vertical, il vient de finir la “ligne précédente”
@ Bernard L : Question difficile : La calligraphie est, étymologiquement, l’art de bien former les caractères d’écriture. Ce mot provient des radicaux grecs ????? (kálos, « beau ») et ??????? (grapheîn, « écrire »). Presque toutes les civilisations qui pratiquent l’écriture ont développé un art de la calligraphie. Toutefois, certaines d’entre elles l’ont élevé à un statut spécial en fonction de contextes historiques ou philosophiques particuliers.
Dans plusieurs civilisations orientales la calligraphie fait partie des sciences occultes, hiérurgie (la pensée, le pinceau, le trait et l’idée philosophique sont indissociables). Elle est aussi en occident l’art des moines copistes, mais aussi de grands calligraphes chargés de contribuer au prestige des souverains et de l’aristocratie.
Je ne suis pas sûr que le dernier “caractère” soit fini d’être “peint”, ce qui m’a étonné c’est la précision et la rapidité d’exécution.
@Jean MS pas de danger pour que vous soyez contredit car j’ai beaucoup de siècles de retard surtout en japonais.
Curieusement mon regard à tout de suite été attiré par l’ombre du bras, il dessine la silhouette du long cou d’un oiseau du genre cormoran. Une image dans l’image, très plaisant hasard.
La posture “dynamique” du calligraphe est également intéressante, à l’opposée de l’idée de calme et de lenteur que je me faisais de cet art profond.
Belle image.