Jean CAZELLES

Né en 1948 au cœur du bassin industriel aveyronnais qu’il ne s’est jamais décidé à quitter, Jean Cazelles pratique en autodidacte le dessin et la "photo" dès l’age de neuf ans – il vient tout juste de gagner une merveille de jouet photographique dans une pochette surprise ! Après ses études parisiennes à l’École Supérieure d’Arts Graphiques (ex-Académie Julian), il devient professeur d’Arts plastiques à Rodez. Sa prédilection pour la photographie le conduit naturellement à faire d’elle sa priorité dans son enseignement, comme dans toutes ses activités artistiques, au point de rêver un jour à la promouvoir sur ses terres et dans toute sa pluralité. C’est chose faite le 1er juin 1988 lorsqu’il déclare à la préfecture de son département, la constitution de l’association Photofolies12 ; le premier festival éponyme voit le jour dans la cité ruthénoise avec Raymond Depardon à l’affiche. Dès lors, les plus grands talents accèdent aux cimaises automnales aveyronnaises, lesquels exhortent à leur tour l’organisateur Jean Cazelles à donner un véritable élan à son travail d’auteur. Ce n’est qu’après la remise du Prix spécial du jury qui lui est décerné en 1995 par Agfa Noir & Blanc et Photographies Magazine, qu’il voit l’opportunité de jouer avec la polysémie de l’image et la sensualité de la matière pour transgresser plus encore le réel et son emprise récurrente. Une orientation décisive qu’il revendique aujourd’hui. Fondateur et président d’honneur des Photofolies, Jean Cazelles est Officier dans l’ordre des Palmes Académiques et Chevalier dans l’ordre des Arts & des Lettres. En 2016, il reçoit le Prix Cabrol de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l’Aveyron, pour son œuvre photographique.
9 Commentaires
  1. Un bon tuyau ? De la belle matière en tout cas.
    MRVR

  2. Plus vrai que vrai, excellent, si bien qu’on est pressé de le voir s’ouvrir.

  3. CLAP de FIN… à mes publications indigestes !

  4. A titre personne, je n’osais lire ce rideau dans ce sens-là…
    Vos publications, Jean, ne sont évidemment pas indigestes. On peut juste regretter qu’il n’y ait plus assez de fréquentation sur LVEG pour les apprécier à la juste mesure de leur grande valeur.
    Un petit clin d’œil de temps en temps continuera à faire plaisir aux modestes contributeurs que nous sommes sur ce site.
    Et si ce rideau est irrévocable, c’est l’occasion d’un grand salut admiratif pour cette belle œuvre qui est la vôtre. C’est un remarquable travail. Et LVEG peut s’enorgueillir il me semble, de vous avoir compter, au moins temporairement, parmi ses membres.

  5. A titre personnel.

  6. J’ai simplement fait remarquer à Jean Cazelles qu’une copie d’un article de presse à son éloge n’avait rien à faire dans le fil des photographies, et saisi cette occasion pour lui rappeler, au vu de la publication de 10 photos consécutives il y a quelque temps (que je n’ai pas supprimées), la règle du jeu figurant en page d’accueil de la vie en gris : ” Nous ne sommes pas sur Instagram alors publiez vos images avec modération, en espaçant les publications, deux ou trois contributions par semaine est un rythme optimum, mais vous pouvez ne publier qu’une photo de temps en temps, libre à vous.”
    Alors s’il ne supporte pas de jouer le jeu, bon vent !

  7. Je partage la position de Philippe Durand
    MRVR

  8. Quelque soit la qualité des photos, les règles sont pour tout le monde. On se retrouve en fait un peu dans le cas d’un célèbre tennisman non vacciné qui se croyait intouchable en Australie où la vaccination était pourtant obligatoire …

  9. Et oui, sur LVEG nous sommes égaux, n’en déplaise à certains égos.

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