Apprenti en argentique avec ses labos rouges aux odeurs lourdes de leurs soupes chimiques avant d'évoluer vers le numérique et ses MégaOctets électroniques impalpables et inodores, depuis 50 ans mais toujours Photographe Amateur
12 Commentaires
Monsieur HR
sur 13 juillet 2019 à 20h47
Le travail des hommes semble avoir fait place à celui du temps.
Reste que je suis incapable de trouver un nom à cette machine.
Des angles et des courbes. Une belle lumière et un temps suspendu.
Estienne
sur 14 juillet 2019 à 20h24
@ Mr HR : Ce n’est pas une machine, ce serait plutôt une table. En fait un ensemble de trois pièces identiques, deux verticales en croisillon, une à plat sur ce pied particulier. Au dessus, une scie à onglet mais la nature du disque et l’électrification de la machine laisse supposer que l’on découpait du métal. D’ailleurs, dans cet atelier, tout est acier, divers et variés. Et puis, un jour, tout s’est arrêté. Et on a le sentiment étrange que tout est resté en plan mais la blouse semble toujours attendre l’ouvrier. Mais quand mon ami a ouvert la porte du lieu, cela faisait plus de sept ans que personne n’était rentré là. La poussière, les araignées, un peu de vigne vierge séchée, et un amoncellement de pièces, d’outils et de machines donnent une ambiance étonnante. Mais je ne connais qu’une toute petite partie de l’histoire …
@ Isabelle : lumière tamisée car filtrée par des vitres où la poussière et l’humidité se sont accumulées. Un lieu où le temps s’est arrêté (comme tu le dis).
Monsieur HR
sur 14 juillet 2019 à 21h36
Probablement aussi l’odeur du métal ?
Estienne
sur 15 juillet 2019 à 11h44
L’odeur fade de la poussière mais aussi du métal et des huiles de machine qui restent encore présentes …
Monsieur HR
sur 15 juillet 2019 à 16h53
Y aurait il quelqu’un capable de faire repartir tout ça ?
Estienne
sur 15 juillet 2019 à 20h14
@ Mr HR : ces machines sont d’avant le numérique. Tout est aujourd’hui piloté par des programmes. Un musée d’une école d’ingénieur, d’un centre d’apprentissage ? Encore faut-il déplacer ces machines … D’autres images à suivre qui montrent que c’est un drôle de projet !
Estienne
sur 15 juillet 2019 à 20h15
En attendant, c’est le bonheur d’un photographe ! Déjà trois heures de prise de vues et je peux encore passer au moins aussi longtemps dans cet endroit … 🙂
J’aime aussi beaucoup l’éclairage zénithal qui ferait presque penser à une salle d’op
Monsieur HR
sur 16 juillet 2019 à 9h00
On attend la moisson.
Estienne
sur 16 juillet 2019 à 16h00
Zénithal, ce n’est pas à ce point mais contre-jour car la fenêtre surplombe les bidons au fond.
Matoufilou
sur 22 juillet 2019 à 16h26
La vue plongeante en général enferme le sujet, l’écrase, le soumet, mais ici cela va bien à cette table étrange (tripalium ?), et l’ambiance qui en découle est plutôt raccord.
Le travail des hommes semble avoir fait place à celui du temps.
Reste que je suis incapable de trouver un nom à cette machine.
Des angles et des courbes. Une belle lumière et un temps suspendu.
@ Mr HR : Ce n’est pas une machine, ce serait plutôt une table. En fait un ensemble de trois pièces identiques, deux verticales en croisillon, une à plat sur ce pied particulier. Au dessus, une scie à onglet mais la nature du disque et l’électrification de la machine laisse supposer que l’on découpait du métal. D’ailleurs, dans cet atelier, tout est acier, divers et variés. Et puis, un jour, tout s’est arrêté. Et on a le sentiment étrange que tout est resté en plan mais la blouse semble toujours attendre l’ouvrier. Mais quand mon ami a ouvert la porte du lieu, cela faisait plus de sept ans que personne n’était rentré là. La poussière, les araignées, un peu de vigne vierge séchée, et un amoncellement de pièces, d’outils et de machines donnent une ambiance étonnante. Mais je ne connais qu’une toute petite partie de l’histoire …
@ Isabelle : lumière tamisée car filtrée par des vitres où la poussière et l’humidité se sont accumulées. Un lieu où le temps s’est arrêté (comme tu le dis).
Probablement aussi l’odeur du métal ?
L’odeur fade de la poussière mais aussi du métal et des huiles de machine qui restent encore présentes …
Y aurait il quelqu’un capable de faire repartir tout ça ?
@ Mr HR : ces machines sont d’avant le numérique. Tout est aujourd’hui piloté par des programmes. Un musée d’une école d’ingénieur, d’un centre d’apprentissage ? Encore faut-il déplacer ces machines … D’autres images à suivre qui montrent que c’est un drôle de projet !
En attendant, c’est le bonheur d’un photographe ! Déjà trois heures de prise de vues et je peux encore passer au moins aussi longtemps dans cet endroit … 🙂
J’aime aussi beaucoup l’éclairage zénithal qui ferait presque penser à une salle d’op
On attend la moisson.
Zénithal, ce n’est pas à ce point mais contre-jour car la fenêtre surplombe les bidons au fond.
La vue plongeante en général enferme le sujet, l’écrase, le soumet, mais ici cela va bien à cette table étrange (tripalium ?), et l’ambiance qui en découle est plutôt raccord.