Monsieur HR sur 9 janvier 2019 à 10h21 J’ai cherché une dialectique (analogies/différences) entre ces 2 images. Ici, cette dialectique est au service de l’illustration d’une idée commune (assez pertinente au regard de la situation politicio sociale actuelle !) qui, par le “plié en 2”, apparaît commune aux 2 cliches? CE qui n’était pas le cas quand on les observait séparément. Questions: Le diptyque accompagne t il toujours une montée en abstraction ? Pour faire un bon diptyque faut il avoir sous le coude une bonne diversité de photos? Merci d’être indulgents pour la réalisation.
Matoufilou sur 9 janvier 2019 à 16h21 L’intention ici est peut-être trop évidente pour nourrir une envie d’histoire, mais cette image a pour avantage de poser les limites du diptyque… Il me semble que l’accouplement en une image de deux vues pour s’imposer doit créer du sens, ou de l’harmonie, ou de la beauté, ou faire histoire — ou tout ensemble. Ici le sens me paraît trop donné. Aucun supplément d’âme du coup à cet accouplement trop incestueux. De mon point de vue du moins.
Jean Fraipont sur 9 janvier 2019 à 21h35 Avec ici l’intérêt d’illustrer la démarche. Mais malgré tous ces exemples, je n’y arrive pas. Je me demande si, finalement, ce ne serait pas sur le terrain qu’il faudrait déjà concevoir l’ensemble.
Monsieur HR sur 9 janvier 2019 à 22h30 Mauvaise piste donc. Je me suis trop laissé influencer par l’idée de ce rapprochement ?
Jean Fraipont sur 9 janvier 2019 à 23h21 Mauvaise piste, pas nécessairement. Faut être prudent, pcq dans ce genre de démarche, un chouia peut faire la différence. Par exemple, si un carré plus serré sur la bifurcation était mis à côté du premier, est-ce que la lecture serait encore la même? Pas sûr
Estienne sur 10 janvier 2019 à 10h28 Je pense aussi qu’une séparation réelle des deux images est importante. un filet blanc, noir ou gris … mais une séparation qui associe et distingue les deux éléments …
Monsieur HR sur 10 janvier 2019 à 11h16 Merci à vous trois. Je ne sais pas si je vais persister dans ce type d’exercice. Mais vos commentaires enrichissent ma réflexion sur le sujet.
Matoufilou sur 10 janvier 2019 à 13h12 D’accord avec Estienne sur l’importance du détourage, noir sur fond clair, blanc sur fond foncé, ou indifféremment sur fond médian.
blagapart sur 10 janvier 2019 à 19h43 le problème est double puisqu’il faut que la conjonction fasse sens aussi bien plastiquement que sur le fond. Et faire sens peut se comprendre aussi bien par sympathie que par antipathie. Ici, les deux sont à la fois trop proches dans le sens et trop éloignés dans la plastique pour me convaincre.
Matoufilou sur 11 janvier 2019 à 10h15 Très justes arguments, Blagapart. On va pouvoir produire collectivement un petit traité du polyptyque… J’ai retrouvé trace d’une première tentative de théorisation en 2012, sur une image de Josée (https://www.lavieengris.com/?p=36704) avec les mêmes mots d’accumulation et de confrontation employés par Francis Leplay. J’aime bien aussi ce que dit Josée (en réponse à Henri – déjà !), le 15 mars 2012) : “Je pense qu’un diptyque se donne à voir non pas comme deux photographies distinctes mais bien comme une seule, autonome. La question que je me pose n’est donc pas de savoir laquelle de gauche ou de droite fonctionne ou pas mais plutôt de quelle manière elles interagissent ensemble en tenant compte de l’écart, si ténu soit-il, qui les réunit et les oppose à la fois.”
Monsieur HR sur 11 janvier 2019 à 14h50 J’ai tenté un jeu sur le thème de la carte et du territoire. Bon, ça ne passe pas.
JMLG sur 11 janvier 2019 à 17h41 Voilatipa que Monsieur HR nous la joue “où est le bec”… Michel de son prénom…
Estienne sur 11 janvier 2019 à 19h54 Je pense au contraire que cela va bien ! Mais avec juste ce qu’il faut pour distinguer les deux éléments … Il me semble à la fois dans le même registre et d’autre part chacun à sa façon ! Excellent mais à peaufiner avec notamment un liseré pas trop épais mais réel !
J’ai cherché une dialectique (analogies/différences) entre ces 2 images. Ici, cette dialectique est au service de l’illustration d’une idée commune (assez pertinente au regard de la situation politicio sociale actuelle !) qui, par le “plié en 2”, apparaît commune aux 2 cliches? CE qui n’était pas le cas quand on les observait séparément.
Questions:
Le diptyque accompagne t il toujours une montée en abstraction ?
Pour faire un bon diptyque faut il avoir sous le coude une bonne diversité de photos?
Merci d’être indulgents pour la réalisation.
L’intention ici est peut-être trop évidente pour nourrir une envie d’histoire, mais cette image a pour avantage de poser les limites du diptyque…
Il me semble que l’accouplement en une image de deux vues pour s’imposer doit créer du sens, ou de l’harmonie, ou de la beauté, ou faire histoire — ou tout ensemble.
Ici le sens me paraît trop donné. Aucun supplément d’âme du coup à cet accouplement trop incestueux.
De mon point de vue du moins.
Avec ici l’intérêt d’illustrer la démarche. Mais malgré tous ces exemples, je n’y arrive pas. Je me demande si, finalement, ce ne serait pas sur le terrain qu’il faudrait déjà concevoir l’ensemble.
Mauvaise piste donc. Je me suis trop laissé influencer par l’idée de ce rapprochement ?
Mauvaise piste, pas nécessairement. Faut être prudent, pcq dans ce genre de démarche, un chouia peut faire la différence. Par exemple, si un carré plus serré sur la bifurcation était mis à côté du premier, est-ce que la lecture serait encore la même? Pas sûr
Je pense aussi qu’une séparation réelle des deux images est importante. un filet blanc, noir ou gris … mais une séparation qui associe et distingue les deux éléments …
Merci à vous trois.
Je ne sais pas si je vais persister dans ce type d’exercice. Mais vos commentaires enrichissent ma réflexion sur le sujet.
D’accord avec Estienne sur l’importance du détourage, noir sur fond clair, blanc sur fond foncé, ou indifféremment sur fond médian.
le problème est double puisqu’il faut que la conjonction fasse sens aussi bien plastiquement que sur le fond. Et faire sens peut se comprendre aussi bien par sympathie que par antipathie.
Ici, les deux sont à la fois trop proches dans le sens et trop éloignés dans la plastique pour me convaincre.
Très justes arguments, Blagapart.
On va pouvoir produire collectivement un petit traité du polyptyque…
J’ai retrouvé trace d’une première tentative de théorisation en 2012, sur une image de Josée (https://www.lavieengris.com/?p=36704) avec les mêmes mots d’accumulation et de confrontation employés par Francis Leplay.
J’aime bien aussi ce que dit Josée (en réponse à Henri – déjà !), le 15 mars 2012) : “Je pense qu’un diptyque se donne à voir non pas comme deux photographies distinctes mais bien comme une seule, autonome. La question que je me pose n’est donc pas de savoir laquelle de gauche ou de droite fonctionne ou pas mais plutôt de quelle manière elles interagissent ensemble en tenant compte de l’écart, si ténu soit-il, qui les réunit et les oppose à la fois.”
J’ai tenté un jeu sur le thème de la carte et du territoire. Bon, ça ne passe pas.
Voilatipa que Monsieur HR nous la joue “où est le bec”… Michel de son prénom…
Rencontre fortuite …
Je pense au contraire que cela va bien ! Mais avec juste ce qu’il faut pour distinguer les deux éléments … Il me semble à la fois dans le même registre et d’autre part chacun à sa façon ! Excellent mais à peaufiner avec notamment un liseré pas trop épais mais réel !