Né en 1949, habite Tours (37), retraité et syndicaliste
Je dirais bien que j'aime mettre mon "grain de sel" mais cette expression est déjà utilisée (à bon escient) par un autre photographe sur le blog .
Je pratique la photo en pointillé, de manière un peu erratique, sans véritable style personnel nettement défini, avec un petit goût pour le flou, souvent mal maîtrisé d'ailleurs
J'éprouve un vrai plaisir à dialoguer sur le blog et je pense que ma pratique, notamment celle du post traitement informatique de la photo s'est améliorée grâce à ces échanges
24 Commentaires
maria
sur 1 janvier 2019 à 16h04
et avec quelle vitesse ?
Monsieur HR
sur 1 janvier 2019 à 16h58
Entre Rennes et Saint Malo, on touche peut être le 120 …
Sinon, c’était au 1/30 ème.
Matoufilou
sur 1 janvier 2019 à 17h31
Bel effet de vitesse. On change de dimension. Et le format est adéquat.
Estienne
sur 1 janvier 2019 à 21h06
Alors ici, qui bouge et qui est arrêté ?
Monsieur HR
sur 1 janvier 2019 à 21h11
Ce qui bouge paraît immobile quand ce qui est immobile paraît bouger. et, d’une certaine façon, tout bouge et tout est arrêté.
De la relativité restreinte et des référentiels inertiels. Ex n°1
brigitte david
sur 1 janvier 2019 à 21h58
… Entre Rennes et Saint-Malo? La 4 voies était un peu encombrée ces jours…
La relativité restreinte… Les référentiels inertiels… je me demande quelle formule donne le plus de grain à moudre… 🙂
Monsieur HR
sur 2 janvier 2019 à 10h32
Brigitte, pas de 4 voies, nous sommes dans un train fin septembre, ce qui prouve bien à Estienne que je ne cherche pas à le mener en bateau.
JF. Je vais consulter Wikipedia.
Monsieur HR
sur 2 janvier 2019 à 10h47
“En physique, un référentiel galiléen (nommé ainsi en hommage à Galilée), ou inertiel, peut se définir comme un référentiel dans lequel le principe d’inertie est vérifié, c’est-à-dire que tout corps ponctuel libre (id est sur lequel ne s’exerce aucune force ou sur lequel la résultante des forces est nulle) est en mouvement de translation rectiligne uniforme, ou au repos (qui est un cas particulier de mouvement rectiligne uniforme). Par suite, la vitesse du corps est constante (au cours du temps) en direction et en norme.” Cf https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rentiel_galil%C3%A9en
Voila qui est clair.
maria
sur 2 janvier 2019 à 13h42
Je salue cette grande explication, très claire vraisemblablement mais presque hermétique pour moi …
Monsieur HR
sur 2 janvier 2019 à 15h39
Maria, de même pour moi, mais qui dit hermétique dit Hermès avec deux sens possibles …
Même après cet échange savant, je m’interroge toujours sur le contexte de la prise de vue… j’imagine un train qui passe à grande vitesse entre le photographe et un train à l’arrêt?
Monsieur HR
sur 2 janvier 2019 à 17h51
En fait, j’étais assis le long de la vitre quand nous (le train, moi même et quelques passagers) sommes passés dans un bois, en même temps, l’intérieur de la voiture (les cheminots ne disent jamais wagon) se reflétait sur cette vitre ainsi que le ciel dégagé à travers la vitre opposée. J’ai déclenché en faisant le point sur le reflet de la passagère avec une vitesse assez lente pour avoir une impression de filé sur les arbres.
Donc, dans un train en marche, un personnage apparemment immobile (puisque se déplaçant en même temps que moi) et des arbres apparemment en mouvement alors qu’ils sont immobiles.
Je ne sais pas si mon explication est vraiment limpide.
Je compte sur JF pour théoriser tout ça du point de vue de la physique.
Et voilà comment on trouve E=mc2. Finalement, la photo est plus claire que Wiki!
Matoufilou
sur 4 janvier 2019 à 11h25
Le temps file si vite qu’il paraît s’arrêter ou marque un tel arrêt qu’il se met à filer… Plutôt Einstein que Galilée donc.
Bravo et merci Monsieur HR pour ce moment de poésie.
Monsieur HR
sur 4 janvier 2019 à 11h27
Inutile de préciser que mes intentions étaient beaucoup plus modestes au moment d’appuyer sur le déclencheur.
Matoufilou
sur 4 janvier 2019 à 11h48
Le hasard n’existe pas : il n’y a que des rencontres !
et avec quelle vitesse ?
Entre Rennes et Saint Malo, on touche peut être le 120 …
Sinon, c’était au 1/30 ème.
Bel effet de vitesse. On change de dimension. Et le format est adéquat.
Alors ici, qui bouge et qui est arrêté ?
Ce qui bouge paraît immobile quand ce qui est immobile paraît bouger. et, d’une certaine façon, tout bouge et tout est arrêté.
Tu essaie de me mener en bateau …
De la relativité restreinte et des référentiels inertiels. Ex n°1
… Entre Rennes et Saint-Malo? La 4 voies était un peu encombrée ces jours…
La relativité restreinte… Les référentiels inertiels… je me demande quelle formule donne le plus de grain à moudre… 🙂
Brigitte, pas de 4 voies, nous sommes dans un train fin septembre, ce qui prouve bien à Estienne que je ne cherche pas à le mener en bateau.
JF. Je vais consulter Wikipedia.
“En physique, un référentiel galiléen (nommé ainsi en hommage à Galilée), ou inertiel, peut se définir comme un référentiel dans lequel le principe d’inertie est vérifié, c’est-à-dire que tout corps ponctuel libre (id est sur lequel ne s’exerce aucune force ou sur lequel la résultante des forces est nulle) est en mouvement de translation rectiligne uniforme, ou au repos (qui est un cas particulier de mouvement rectiligne uniforme). Par suite, la vitesse du corps est constante (au cours du temps) en direction et en norme.” Cf https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rentiel_galil%C3%A9en
Voila qui est clair.
Je salue cette grande explication, très claire vraisemblablement mais presque hermétique pour moi …
Maria, de même pour moi, mais qui dit hermétique dit Hermès avec deux sens possibles …
Même après cet échange savant, je m’interroge toujours sur le contexte de la prise de vue… j’imagine un train qui passe à grande vitesse entre le photographe et un train à l’arrêt?
En fait, j’étais assis le long de la vitre quand nous (le train, moi même et quelques passagers) sommes passés dans un bois, en même temps, l’intérieur de la voiture (les cheminots ne disent jamais wagon) se reflétait sur cette vitre ainsi que le ciel dégagé à travers la vitre opposée. J’ai déclenché en faisant le point sur le reflet de la passagère avec une vitesse assez lente pour avoir une impression de filé sur les arbres.
Donc, dans un train en marche, un personnage apparemment immobile (puisque se déplaçant en même temps que moi) et des arbres apparemment en mouvement alors qu’ils sont immobiles.
Je ne sais pas si mon explication est vraiment limpide.
Je compte sur JF pour théoriser tout ça du point de vue de la physique.
OK Merci, J’ai tout compris! Bonne soirée
Bon, finalement, les référentiels inertiels c’est pas si compliqué !
J’ai compris ! Je cherchais trop loin ce qui était à portée de main et j’avais oublié l’hypothèse d’un reflet : très bien vu !
Quand on s’ennuie un peu et qu’on a un appareil dans les mains, on cherche des trucs, on fait un peu n’importe quoi et des fois, ça marche.
Et voilà comment on trouve E=mc2. Finalement, la photo est plus claire que Wiki!
Le temps file si vite qu’il paraît s’arrêter ou marque un tel arrêt qu’il se met à filer… Plutôt Einstein que Galilée donc.
Bravo et merci Monsieur HR pour ce moment de poésie.
Inutile de préciser que mes intentions étaient beaucoup plus modestes au moment d’appuyer sur le déclencheur.
Le hasard n’existe pas : il n’y a que des rencontres !
Un petit air de “2019, l’odyssée de l’espace”…
C’est vrai qu’il y a une impression d’apesanteur … et les passagers ne semblent pas se rendre compte de ce qui les attend.