Je sais bien que, rue d’Belleville,
Rien n’est fait pour moi,
Mais je suis dans une belle ville :
C’est déjà ça.
Si loin de mes antilopes,
Je marche tout bas.
Marcher dans une ville d’Europe,
C’est déjà ça. (…)
IL y a un sac de plastique vert
Au bout de mon bras.
Dans mon sac vert, il y a de l’air :
C’est déjà ça.

Alain Souchon…




7 Commentaires
  1. Invisible parce qu’on détourne les yeux mais immanquable : la chanson de Souchon accompagne bien ce déraciné ! De l’air dans son sac et aujourd’hui du soleil sur le quai de la Saône …

  2. composition dynamique, tirage agréable et surtout sujet fort : on hésite entre le dormeur, le clochard et le cadavre dans sa housse …

  3. Du soleil de l’ombre, une certaine douceur pour accompagner son sommeil au fil de l’eau.

  4. Agréable promenade sur les quais, mais il fallait montrer l’ombre au tableau.

  5. Merci à vous. “On hésite entre le dormeur, le clochard et le cadavre” dit Adrien Pairraud. J’ajouterai le réfugié …

  6. La rive est perdante… Belle construction cependant.

  7. Le personnage semble flotter entre plusieurs mondes.

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