Il y a les adeptes du Cricket, et puis il y a ceux qui préfèrent jouer avec le vent…
Il y a les adeptes du Cricket, et puis il y a ceux qui préfèrent jouer avec le vent…
Très belle photo et très bonne composition .
Je trouve très bien ton idée de commencer une série sur les cerfs-volants justement par une photo où on n’en voit aucuns, juste quelques détails qui suggèrent… On attend la suite avec impatience.
Tellement étrange…
Sans titre elle aurait été encore plus mystérieuse.
Une belle photo, F
En regardant bien on voit même le fil qui part du doigt de l’homme en premier plan 😉
Oui, une belle compagnie des hommes, avec ce personnage au premier plan, qui est l’acteur principal de la scène, celui par lequel l’action survient, et à qui tout le monde pourtant tourne le dos. Et ce que la photo retranche à la vue, le hors champ, n’en devient que plus attrayant en lui conservant sa part de mystère. Dans la lignée à mon avis de ta photo sur le basket, même simplicité, même mystère.
Une belle photo en effet …
J’en vois au moins trois avec un cerf-volant, la plupart des autres regardent les cerfs-volants, pas de mystère ! Mais alors pourquoi cette image ma parait si attrayante ? L’homme aux bras croisés “répond” à celui du premier plan ?
Je m’interroge !
J’ai pris cette image il y a quelques jours à Bénarès, on aperçoit le Gange en contrebas, à l’arrière plan.
La pratique du cerf-volant est une vraie passion ici, comme dans beaucoup de pays sud-asiatiques.
C’est assez beau à voir, et un peu compliqué à pratiquer (!) J’ai beau avoir essayé plusieurs fois, le mien pique invariablement du nez vers la terre. Il faut beaucoup d’expérience pour manier ces engins, de la technique, de la patience, et un tempérament de guerrier aussi car il ne s’agit pas seulement de faire voler son cerf-volant, le but ultime est de parvenir à couper le fil des autres OVI dans les airs.
Sur les rives du Gange, des centaines de ces cerfs-volants peuplent le ciel de Bénarès. Des centaines d’hommes dansent et bataillent, tirés, accrochés par un fil.
Et puis il y a ceux qui regardent, qui encouragent, il y a des groupes qui se forment, les voix qui portent, les spectateurs.
Le tout forme une espèce de chorégraphie mystérieuse où les hommes regardent en l’air, comme attirés par une force supérieure, extra-terrestre, qui n’est pourtant qu’un simple cerf-volant de papier. Ambiance garantie.
Bizarrement le cerf-volant est un jeu d’homme, comme le cricket d’ailleurs, mais alors… que font les femmes ? Je m’interroge !
Merci à tous pour vos commentaires.
La suite, au prochain numéro !
Hervé a bien vu le jeu des bras croisés. Il y a aussi les bras dans le dos et les mains dans les poches. Ajoutés aux regards, ces attitudes créent l’interrogation sur cette scène très photographique, bien au delà du document.
Sur la situation des femmes en Inde, l’actualité semble nous avoir apporté une réponse désolante. Mais bien sur, compte tenu de l’immensité de ce pays, il peut y avoir une grande diversité de conditions et il faut se garder de toute approche simplificatrice.
Les derniers événements en Inde, le viol et le meurtre d’une jeune femme à Delhi, ont secoué le pays. Les médias, la presse et l’opinion se sont emparés de ce drame pour évoquer et questionner la société sur la place des femmes dans le pays, sur leurs conditions et leurs sécurités. Cette prise de conscience était nécessaire, il y a eu des manifestations partout dans le pays. Ce drame va obliger les autorités a prendre des mesures pour protéger davantage les femmes, et espérons qu’elles Å“uvrent à leur donner une place plus visible, plus forte, une place réelle et émancipée afin que les femmes de ce pays deviennent l’égale de l’homme indien.
Bien sûr, il faut se garder de faire des généralités, l’Inde est vaste et les femmes y mènent une existence sereine la plupart du temps.
Cependant, de nombreux problèmes touchent à la condition féminine en Inde, et il semble urgent que la société en débatte.