ma grand-mère (son premier mari tomba au front) préconisait l’érection d’un monument à la bêtise des généraux « car, disait-elle, nous nous chargeons du souvenir de nos morts, tandis que les peuples ont une mémoire historique courte et tombent dans tous les guets-apens »
JMP
sur 21 mars 2008 à 14h32
@ Renato. Merci pour ce commentaire pertinent, et d^ment « autorisé ». A l’occasion de la mort du dernier poilu, je n’ai entendu parler que de « la grande Guerre » et vu des militaires parader. Bref, l’apologie du courage et de la souffrance, mais présentant toutes les caractéristiques d’un hymne à la guerre. Alors que le message devrait être » Honte à ceux qui portent la responsabilité de cette tuerie »… et à ceux qui insidieusement font l’apologie de la prochaine.
elka
sur 21 mars 2008 à 18h20
le seul fait de photographier un « monument aux morts » ne veut pas forcement dire que l’on cautionne l’horreur de cette guerre meurtrière, mais signifie seulement que l’on puisse avoir une pensée pour ces hommes qui ont servis de « chair à canons ».
Loin de moi, l’idée de faire l’apologie de la prochaine, bien au contraire.j’aurai pu choisir un de ces monuments représentants nos « fiers soldats » triomphants. Celui-çi est mort, et me semble être la représentation parfaite de ce qui ne devrait plus jamais exister.C’est peut-etre pour cela aussi que nos anciens avaient érigé de tels monuments.
JMP
sur 21 mars 2008 à 21h42
@ elka : Soyez rassuré, mon dernier commentaire ne concernait ni les monuments aux morts en général, ni l’auteur de cette photo, mais certaines de nos cérémonies officielles nationales.
Loïs
sur 21 mars 2008 à 21h44
Etranges résonnances des phrases prononcées lors de
l’hommage national.
« En 1915 l’Italie réclame ses ressortissants pour défendre son sol. Lazare refuse de quitter la France et ses camarades de combat. Après ce qu’il vient de vivre, il se considère comme Français. Il faudra que « deux gendarmes » viennent le chercher pour l' »amener de force » à Turin. » N.S.
« Il s’installe parmi eux à Nogent-sur-Marne, prêt à accepter toutes les tâches pour survivre, proposant de « travailler gratuitement » pour montrer au compagnon,à l’artisan ce dont il est capable. » M.G.
ma grand-mère (son premier mari tomba au front) préconisait l’érection d’un monument à la bêtise des généraux « car, disait-elle, nous nous chargeons du souvenir de nos morts, tandis que les peuples ont une mémoire historique courte et tombent dans tous les guets-apens »
@ Renato. Merci pour ce commentaire pertinent, et d^ment « autorisé ». A l’occasion de la mort du dernier poilu, je n’ai entendu parler que de « la grande Guerre » et vu des militaires parader. Bref, l’apologie du courage et de la souffrance, mais présentant toutes les caractéristiques d’un hymne à la guerre. Alors que le message devrait être » Honte à ceux qui portent la responsabilité de cette tuerie »… et à ceux qui insidieusement font l’apologie de la prochaine.
le seul fait de photographier un « monument aux morts » ne veut pas forcement dire que l’on cautionne l’horreur de cette guerre meurtrière, mais signifie seulement que l’on puisse avoir une pensée pour ces hommes qui ont servis de « chair à canons ».
Loin de moi, l’idée de faire l’apologie de la prochaine, bien au contraire.j’aurai pu choisir un de ces monuments représentants nos « fiers soldats » triomphants. Celui-çi est mort, et me semble être la représentation parfaite de ce qui ne devrait plus jamais exister.C’est peut-etre pour cela aussi que nos anciens avaient érigé de tels monuments.
@ elka : Soyez rassuré, mon dernier commentaire ne concernait ni les monuments aux morts en général, ni l’auteur de cette photo, mais certaines de nos cérémonies officielles nationales.
Etranges résonnances des phrases prononcées lors de
l’hommage national.
« En 1915 l’Italie réclame ses ressortissants pour défendre son sol. Lazare refuse de quitter la France et ses camarades de combat. Après ce qu’il vient de vivre, il se considère comme Français. Il faudra que « deux gendarmes » viennent le chercher pour l' »amener de force » à Turin. » N.S.
« Il s’installe parmi eux à Nogent-sur-Marne, prêt à accepter toutes les tâches pour survivre, proposant de « travailler gratuitement » pour montrer au compagnon,à l’artisan ce dont il est capable. » M.G.
Tu veux nous parler de quoi, pépète? On s’emmerde ferme avec ton histoire !
Faite des photos pour faire égal ennui, pour moi.
@ elka : votre photographie a emmené ici (LVEG) un instant de mémoire, c’est plutôt bien de correspondre à l’un des fonction de l’art.
@ eyeimagine : il me semblais que vous étiez parti prendre l’air…