Cuves, SEPP, Boulevard Jules Durand.




Olivier R.

A propos de moi... Je vis au Havre, j'aime la photographie contemporaine sans oublier celle qui fut à l'origine de mon intéret pour l'image. Si ce n'est pas clair pour vous, sachez que ça l'est encore moins pour moi. Mon espace photographie... Andreas Seranno, James Natchwey, Michel Comte, Jeanloup sieff, Hiroshi Osaka, David Lynch et bien sûr Portishead.
30 Commentaires
  1. Brillants échos des lignes d’ombres. Je ne suis pas sûr que le virage apporte quelque chose, mais bon.

  2. @Tinange, un peu, idem philippe | photofloue, le virage me semble un peu “violent” et je ne suis pas sûr que cela sert l’image, d’autre part le “tuyau” juste au centre dessert à mon avis la composition. Mais bon pas évident à cadrer pour autant…

  3. Il est pivot de la composition Jean-Marc…

  4. Le virage me parait également un peu gênant. Et la tête coupée du personnage principal me donne envie d’en voir plus vers le haut…Ou moins…

  5. Les courbes se répondent dans un jeu d’ombre, de lumière, de métal et de pierre. L’image respire. Ne rien modifier, c’est nickel, F

  6. Beau regard objectif sur cette scène industrielle qui me fait penser à l’esthétique de l’école de Dusseldorf. J’aime beaucoup la finesse du grain dans le traitement et, la subtilité des dégragés dans les valeurs de gris. Le virage m’apparaît peut-être plus prononcé qu’il n’en faudrait. Aussi, bien que je trouve votre cadrage excellent, je me demande pourquoi avoir coupé la petite partie manquante du haut du cylindre?

  7. Il n’y a pas que le virage, il y a aussi le cadrage que je ne comprends pas, pourquoi avoir tronqué le dessus et laissé ce bout de gazon à l’avant plan…

  8. @Josée : un cadrage excellent, c’est quand on ne se demande pas pourquoi le haut a été coupé, non?

  9. Pourquoi avoir coupé le haut de la cuve ? Pour que la présence massive de ce cylindre de métal se fasse sentir hors du cadre, que son gigantisme gêne, à l’étroit. Ça c’est pour l’intention sur l’objet photographié. La deuxième raison, bien moindre, et plus photographique, était d’éviter l’évidence d’un cadrage attendu.

  10. En ce qui concerne le virage, j’expérimente. Je suis assez tenté par l’adoption d’une typologie coloriste. Pour info, la teinte affichée par Chrome ou Firefox est bien plus fidèle que celle de Safari.

  11. @ tinange: Bien vu et merci de m’avoir répondu.
    @ blagapart: Vous avez cent fois raison et j’ai d’ailleurs hésité à poser la question. C’est mon côté hyper ‘téteux’ qui a pris le dessus comme à chaque fois où je me casse la tête devant deux cadrages à peine différents et que je cherche à comprendre ce qui motiverait mon choix sur l’un plutôt que sur l’autre.

  12. Je ne peux dire mieux qu’Irène

  13. Un poil plus sépia dans Chrome que dans Safari, plus vert. Mais ça se joue à la moitié de pas grand chose.

  14. @blagapart… Je préfère les images qui posent questions que celles qui imposent des réponses… Je crois que tout vient de là.

  15. Y’a pas à dire, les HL avec lightroom, c’est top:). Belle continuité avec la précédente où la ligne appuyée du centre rejette la nature désordonnée à la périphérie.

  16. Pas cette fois Francis… Pour celle ci comme pour la précédente, j’ai besoin du X-Factor de NX2 pour relever les micro-contrastes. Les HL sont maîtrisées à la prise de vue (mesure en incident + histogramme RVB) et prudemment j’encadre l’expo par tiers de diaph.

  17. idem commentaire Blagapart 22H52

  18. C’est sûr qu’au prix ou on paye le m3, ça valait le coup de bien “lécher” le virage de l’édition !
    Etant donnée la nature du sujet, je suppose que vous avez aussi complètement maîtrisé le cadre ! Autopont, gazomètres… La question est donc posée sur le paysage, en tant que remodelé par l’industrie de l’homme. Dénonciation ou constat. Chacun se pose cette question chaque jour puisque les “ruptures” sont si nombreuses que ça va finir par n’en être plus… A y bien regarder (cette série me parle moins facilement que vos autres photographies) pas mal d’éléments de votre choix plaident plutôt pour la dénonciation. Mais alors, il y a ce souci de parfaire, comme si en définitive vous vouliez faire l‘éloge du brutal !

  19. @tinange : le cadrage ne me pose pas de questions ! Je trouve qu’il enlève à la photo, dont l’intérêt est plastique, plutôt que lui ajouter. Je ne sens pas le gigantisme ! Les recherches sur le cadrage datent en gros de la fin du 19ème siècle, donc il ne faut pas trop s’attendre à des ruptures de ce côté-là. La fameuse photo de la femme de Kertesz dont on ne voit que la moitié du visage est une option radicale -à l’époque- de cadrage qui magnifie le visage. Ici, je ne vois qu’un cylindre tronqué. Mais bon, il vaut mieux chercher que penser avoir tout découvert.
    PS: les photos qui s’imposent n’imposent pas forcément de point de vue.

  20. J’irais dans le sens d’Irène et la posture de répondre “Je préfère les images qui posent questions que celles qui imposent des réponses” est à mon avis très facile.

    En fait la dénonciation vaut le coup si le message est amorcé, mais là le discours n’est pas clair car, comme le dit AMB, le souci de la parfaite maîtrise technique pourrait traduire une fascination de ces “choses” et un discours biaisé.

    Le problème du virage est un épiphénomène. On parle beaucoup de virage, d’ombres, de construction, mais en fait, à part AMB, très peu du fond.

    Un avis parmi d’autres.

  21. Le discours est photographique Bernard… Uniquement photographique. Je ne dénonce ni ne fait l’éloge de rien… Je me contente d’énoncer. J’énonce photographiquement les réalités de nos paysages contemporains. Je ne suis ni urbaniste ni élu local. Alors, oui, forcément nous parlons photo… Et sur ce type de photographie, la maîtrise technique est décisive puisque comme le souligne blagapart, l’intérêt est avant tout plastique. Enfin le problème du virage n’en n’est pas un. Pour le moment c’est de l’expérimentation, avec je le répète, l’idée de l’utilisation de la couleur en typologie…

    En tous cas, ravi de susciter autant de réactions… Merci à vous tous. Et continuez à m’envoyer dans les cordes, j’ai peu de sparring-partners près de chez moi.

  22. Et si le fond de la photographie, c’était la photographie ? J’aime bien les commentaires, les interprétations, les associations d’idées. Les Becher ont suscité de multiples commentaires, vu le vide des images proposées, mais leur réussite ne vient-elle de la proposition technique de leurs photos ?
    Sur LVEG, il est permis de parler photographie, et on s’y sent bien !

  23. OK, je reviens sur mes réserves sur le virage. Il faut voir cette image, comme nous y invite le titre, en continuité de Rupture paysagère #1. Dans une optique de série, ça peut fonctionner, attendons la suite…

  24. Si on avait eu le haut de la cuve, on aurait perdu toute la dynamique horizontale de l’image à laquelle répond la verticale de l’indispensable tuyau. Ainsi, on a le sentiment que la rotondité de cette cuve cherche à faire exploser ce cadre. Composition parfaite.

  25. @ blagapart: La réussite des images des Becher tient bien sûr de leur technique mais n’oublions pas qu’en amont de la technique se situe l’intention. Pour les Becher, le concept de disparition a constitué l’élément déclencheur à la mise en oeuvre de l’inventaire et de l’archivage des vestiges symboliques d’une époque industrielle révolue. Pour ce faire, ils ont choisi d’adopter un point de vue strictement objectif délaissant toute ‘expression de soi’ au profit d’une neutralité, d’une frontalité et d’une distance affichées. Eux-mêmes définissaient d’ailleurs leurs photographies en termes de ‘sculptures photographiques’… La photo de Tinange m’a fait pensé à cette approche objectiviste mais sa réponse à ma question concernant son cadrage m’a démontré qu’en souhaitant “que la présence massive de ce cylindre de métal se fasse sentir hors du cadre, que son gigantisme gêne, à l’étroit”, il privilégiait un point de vue d’auteur vraissemblablement subjectif (ce qui ne constitue en rien un défaut). Mon premier commentaire aurait donc pu débuter en ces termes : “Beau regard subjectif sur cette scène…”
    @ Tinange: J’ai bien hâte de voir la suite de cette série de ‘Ruptures paysagères’. À suivre

  26. @Josée : Je lis (très) peu les motivations des artistes et (assez) peu les gloses de leurs oeuvres. Tu as fait une “erreur” d’interprétation sur la photo présentée,ce qui signifie pour moi que la photo n’a pas atteint son objectif. Mais ta lecture est aussi légitime que celle de l’auteur. Comme tu nous y invites, suivons donc la série pour voir où elle débouche (et j’espère qu’il y aura maintes interprétations!).

  27. @blagapart : Attention! Dire que la photo de Tinange “na pas atteint son objectif” est une affirmation gratuite qui signifierait que ma petite interprétation personnelle ferait office de sanction… Ça n’a pas de sens voyons! Ce blog est, pour moi, un lieu d’échanges autour de tout ce qui concerne la photographie. Je suis passionnée par la photographie en général et j’aime particulièrement la photographie contemporaine. Il est donc naturel pour moi d’établir certains liens quand l’occasion s’y prête. Ni plus ni moins et en toute convivialité. Au plaisir.

  28. @Tinange : De retour après quelques jours sur mon ordi perso je remarque une différence de couleur marquée avec Firefox. Beaucoup plus vert… C’est normal ou juste vraiment bizarre?

  29. Merci de votre intérêt pour cette image Josée. Le fichier n’a pas été modifié depuis sa mise en ligne. La teinte du virage est un jaune tirant sur l’ocre. Safari le rend un peu vert. Chrome et Firefox, jeu égal, très proche de mon original numérique.

  30. Comme souvent, j’aime bien. La lumière, les jeux d’ombre, etc : très réussi !

    Je me suis aussi posé la question sur le haut de la cuve tronqué (c’est une des premières choses qui m’a interpellé en voyant la photo), mais bon, la réponse figure ci-dessus…

    J’attends avec impatience la suite… la #3 sera bleue, ou peut-être magenta ? 😉

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *