Monsieur HR sur 4 août 2013 à 10h08 18 août 1944, Robert Capa prend au même endroit, quasiment inchangé depuis (sauf les pavés qui ont disparu et les automobiles qui sont apparues), une photo emblématique connue sous le nom de “la tondue de Chartres” qui continue encore à alimenter quelques débats et polémiques, comme en témoigne, par exemple, le site :http://tonduechartres.wordpress.com Aujourd’hui, la banalité semble avoir remplacé le drame, difficile, dans ces conditions, de faire une photo qui retienne l’attention.
alain-michel boley sur 5 août 2013 à 8h24 La rue était beaucoup plus fréquentée le 18 août 1944 ! 😀
Monsieur HR sur 5 août 2013 à 8h57 Oui, AMB il y avait plus de monde, sans doute parce qu’il faisait plus chaud (au sens propre comme au sens figuré). Merci pour l’insert. Sur la photo de Capa, la perspective était plus prononcée, focale plus longue ou bien était il beaucoup plus grand que moi ou bien était il monté sur un piédestal improvisé ou bien encore tenait il son appareil à bout de bras ?
Estienne sur 5 août 2013 à 16h55 Beaucoup, beaucoup plus de monde et du coup, personne ne regarde les batiments, tout le monde a les yeux de la foule qui suivent la tondue et son enfant avec le malaise que cela engendre. De ce fait, le décalage entre les deux images est énorme …
Loïs sur 6 août 2013 à 12h00 L’écart des focales ne doit pas être déterminant. Capa avait vraisemblablement utilisé un 50mm. De ton côté tu as employé l’équivalent d’un 54mm. Il s’agit à mon sens d’une question de point de vue (placement dans la rue, taille du photographe, centrage de l’axe optique sur le même point. Capa se tenait peut être plus en arrière et plus sur la gauche de la rue et a centré son image vers la droite et vers le haut. A propos de sa taille, je crois qu’il n’était pas très grand.(à vérifier) 😉
Monsieur HR sur 6 août 2013 à 15h43 Merci à Loïs qui a réalisé le montage ci-dessus qui donne l’impression que les fantômes de 1944 sont revenus occuper le décor d’aujourd’hui, par ailleurs quasiment inchangé bien que près de 70 années se soient écoulées. Beau travail de redressement des perspectives également. Ce qui change c’est le piqué de l’image (progrès de l’optique et/ou du traitement numérique ?). Dans 70 ans je referai la photo de Depardon à l’Élysée !
Je n’ai pas compris, désolé.
18 août 1944, Robert Capa prend au même endroit, quasiment inchangé depuis (sauf les pavés qui ont disparu et les automobiles qui sont apparues), une photo emblématique connue sous le nom de “la tondue de Chartres” qui continue encore à alimenter quelques débats et polémiques, comme en témoigne, par exemple, le site :http://tonduechartres.wordpress.com
Aujourd’hui, la banalité semble avoir remplacé le drame, difficile, dans ces conditions, de faire une photo qui retienne l’attention.
Merci pour le lien !
La rue était beaucoup plus fréquentée le 18 août 1944 !
😀
Oui, AMB il y avait plus de monde, sans doute parce qu’il faisait plus chaud (au sens propre comme au sens figuré). Merci pour l’insert.
Sur la photo de Capa, la perspective était plus prononcée, focale plus longue ou bien était il beaucoup plus grand que moi ou bien était il monté sur un piédestal improvisé ou bien encore tenait il son appareil à bout de bras ?
Beaucoup, beaucoup plus de monde et du coup, personne ne regarde les batiments, tout le monde a les yeux de la foule qui suivent la tondue et son enfant avec le malaise que cela engendre. De ce fait, le décalage entre les deux images est énorme …
L’écart des focales ne doit pas être déterminant.
Capa avait vraisemblablement utilisé un 50mm.
De ton côté tu as employé l’équivalent d’un 54mm.
Il s’agit à mon sens d’une question de point de vue (placement dans la rue, taille du photographe, centrage de l’axe optique sur le même point.
Capa se tenait peut être plus en arrière et plus sur la gauche de la rue et a centré son image vers la droite et vers le haut.
A propos de sa taille, je crois qu’il n’était pas très grand.(à vérifier) 😉
Loïs, merci pour ton explication qui me semble vraisemblable.
Merci à Loïs qui a réalisé le montage ci-dessus qui donne l’impression que les fantômes de 1944 sont revenus occuper le décor d’aujourd’hui, par ailleurs quasiment inchangé bien que près de 70 années se soient écoulées. Beau travail de redressement des perspectives également.
Ce qui change c’est le piqué de l’image (progrès de l’optique et/ou du traitement numérique ?).
Dans 70 ans je referai la photo de Depardon à l’Élysée !