Petite variation sur la vue du 1er avril 2022, dans un carré cher à Estienne, et en hommage à son pholque artistique (mais plus du côté abstraction lyrique).




Matoufilou

La « déchirure » propre à la photo, c'est qu'elle ne fait exister son objet qu'en le faisant disparaître.
12 Commentaires
  1. Belles matières.
    Rorschach pas loin.

  2. C’est vrai que mille titres étaient possibles. En fonction de ce qu’on voit.

  3. Moi, j’y vois une mousse pleine de fraicheur versée dans un verre avec les volutes propres à cette préparation parfois si nécessaire … et je me suis souvent dit qu’il faudrait un jour intercepter ce chaos délicieux ! Un petit traitement complémentaire en plus, non ? Bien fait et beau (à mon sens bien sûr) !

  4. ou dans une cascade. A vitesse rapide, c’est fou le nombre de formes que l’on découvre, sans encore avoir bu.

  5. Le temps a fait son œuvre et nous voila au fin fond de l’univers , dans une galaxie de rouille et d’oxydes . Très beau .

  6. Pour moi, c’était plutôt minéral …

  7. C’est Estienne et Jean qui sont le plus près. Il s’agit d’une prise de vue de l’écume dans le sillage du bateau qui fait la navette entre Quiberon et Sauzon. Avec un post traitement (filtre contour postérisé de mémoire). J’en ai fait une vingtaine de variations, sous des formats différents, qui rendent très bien. Et particulièrement en noir et blanc. C’est ma (modeste) contribution (secrète) à l’art contemporain.

  8. Et je rejoins le commentaire d’Henri. D’où le titre. En lien avec ces nébuleuses lointaines, où règnent des présences mystérieuses.

  9. J’aime aussi beaucoup ces photos de mousse et d’écume et donc, je me rassure, je ne suis pas le seul à viser “bas” et qu’on regarde de travers … qu’est-ce qu’il photographie ?

  10. “Galaxie de rouille et d’oxydes” : je retiens ! Je crois que j’ai de quoi alimenter ce titre …

  11. Certains marabouts africains pratiquent l’hydromancie , lecture divinatoire des milieux ou des surfaces liquides. Ta voie est toute tracée.

  12. @ RV : Nous avons des Bretons aussi qui font cela. J’en ai parlé dans un sujet sur les algues et les arénicoles.
    @ Estienne : J’aime beaucoup aussi cette formule, très poétique. Henri est peu présent, mais quand il vient, par l’image ou par le verbe, on admire.
    Merci à vous pour ces échanges entre le très très haut et le très bas.

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