C’est quoi une faucardeuse ? Ben, précisément, c’est ce qu’on voit à l’image…




Matoufilou

La « déchirure » propre à la photo, c'est qu'elle ne fait exister son objet qu'en le faisant disparaître.
12 Commentaires
  1. Une faucardeuse, c’est une grosse bête qui marche dans l’eau et qui mange tout sur son passage.
    MRVR

  2. Bravo RV. La Vilaine l’été est pleine d’algues invasives. La faucardeuse les broute.
    Confus va me dire Estienne. Moi je dis goulue.

  3. Pratique, on a le plan d’assemblage avec la notice explicative.

  4. Voilà Jean, c’est cela, je vous propose une décomposition/recomposition.
    Une bonne paire de ciseaux, et tu deviens à ton tour un faucardeur.

  5. Je propose d’ailleurs qu’on développe dans le prochain Réponse Photo cette notion de “faucardage”. Faucarder une photo, faucarder une réalité, nous sommes à la pointe du combat pour une nouvelle vision du monde.

  6. La faucardeuse … et comme tu le dis dans ta présentation “l’une des déchirures propres à la poésie” … ça déchire pas mal ! Intéressant travail de ciseaux ! On arrive presque à avoir une idée assez complète de la “machine”. Je ne connaissais pas mais maintenant, quand je fais certains montages, je penserai à la faucardeuse !

  7. Photo-cardeuse alors ?
    MRVR

  8. Photo-cadreuse ou cardeuse ?

  9. La photo-cardeuse est une machine à fabriquer de très gros pixels.

  10. Oui je pense que le mot faucarder hélas a de l’avenir. Avant nous avions la faucheuse, à présent nous avons la faucardeuse.
    Merci pour vos commentaires amusants.

  11. “Artifice : “Moyen habile visant à cacher la vérité, à tromper sur la réalité”, dit le Larousse. Il pourrait ajouter : dans la société moderne, l’artifice est partout. Passons sur la réforme des retraites : les gouvernants, passés maîtres dans l’art de raconter des histoires à base d’ “éléments de langage” n’ont pas le monopole de la fabrique. Les géants du pétrole, de l’agrochimie et autres pollutions détraquant la planète se maquillent, font dans l’écolo, le durable, le responsable. Le grand moulin à images trafique le réel. La dernière mode du marketing devient un phénomène de société. Et l’individu sur son smartphone trouve des artifices pour séduire ses “amis”, partage des infox, joue, livre sa vie, devient addict à cette grande machine algorithmique qui produit de l’artifice à tour de bras. Soyons rassurés, c’est même notre grand espoir, notre avenir : elle produit aussi de l’ intelligence. Artificielle bien sûr.” (Michel Rouger, Web-magazine Histoires ordinaires, 3mars2023).

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