« Il s'agit de trouver quelque chose d'intéressant dans un endroit ordinaire... Cela n'a pas grand-chose à voir avec les choses que vous voyez, mais cela a tout à voir avec la façon dont vous les voyez. »
Elliott ERWITT
Vraiment une très belle lumière sur ces narcisses .Pour moi pas austère , j’ai une vision plus poétique qui se rapproche même du romantisme , avec cette lumière qui se rapproche de certaines lumières de Caspar David Friedrich.
Estienne
sur 1 avril 2019 à 21h10
Oui, ici, la lumière fait tout : très bien saisi et comme d’habitude un cadrage au millimètre !
Matoufilou
sur 1 avril 2019 à 21h26
Ce n’était pas négatif, Henri.
Je ne vais pas me moquer de l’exubérance huguenote, je l’ai beaucoup fréquentée et y suis très attaché, mais à défaut d’austérité il y a tout de même une forme de contention jusque dans les joies les plus radieuses.
Et c’est peut-être pour cela que j’aime tant Bach ou Bobin, qui intériorisent la joie : “Pendant plusieurs dizaines d’années, je n’ai eu qu’une meurtrière pour voir la vie : un rectangle ouvert sur le ciel pur. Ma vue s’est faite à cette exiguïté : j’appris à trouver dans le vol aigu d’une hirondelle ou dans l’interminable dérive d’un nuage les nourritures nécessaires à ma joie.” (Prisonnier au berceau, Mercure de France, 2005)
C’est de cette austérité radieuse dont il est question ici.
Printemps, mais austère ?
Une influence quaker ?
@Monsieur HR : excellente observation de cette maison des années 30 au bord ouest de Washington Square à NY.
Mais d’où venait cette lumière ?
Enquête très minutieuse! 😉 D’un reflet sur une fenêtre en face.
Sujet austère mais beau rendu.
Vraiment une très belle lumière sur ces narcisses .Pour moi pas austère , j’ai une vision plus poétique qui se rapproche même du romantisme , avec cette lumière qui se rapproche de certaines lumières de Caspar David Friedrich.
Oui, ici, la lumière fait tout : très bien saisi et comme d’habitude un cadrage au millimètre !
Ce n’était pas négatif, Henri.
Je ne vais pas me moquer de l’exubérance huguenote, je l’ai beaucoup fréquentée et y suis très attaché, mais à défaut d’austérité il y a tout de même une forme de contention jusque dans les joies les plus radieuses.
Et c’est peut-être pour cela que j’aime tant Bach ou Bobin, qui intériorisent la joie : “Pendant plusieurs dizaines d’années, je n’ai eu qu’une meurtrière pour voir la vie : un rectangle ouvert sur le ciel pur. Ma vue s’est faite à cette exiguïté : j’appris à trouver dans le vol aigu d’une hirondelle ou dans l’interminable dérive d’un nuage les nourritures nécessaires à ma joie.” (Prisonnier au berceau, Mercure de France, 2005)
C’est de cette austérité radieuse dont il est question ici.
Lumière parcimonieuse peut-être, mais pleine de promesses. Très belle image d’attente, d’espoir et de contemplation.
Une certaine austérité, joie retenue, romantisme (allemand), contemplation,…
Merci d’avoir vu tout cela !!