Un mot pour excuser cette mise en scène hasardeuse.
Une vue de la Loire, eh oui c’est la Loire, associée à un tableau bien célèbre, et ici bien gris ! et dont je regrette surtout la perte du rouge vif, celui de la tunique du laboureur.




GBertrand

Susan Sontag : "Une photographie passe pour une preuve irrécusable qu'un événement donné s'est bien produit."
5 Commentaires
  1. J’ai toujours aimé dans le tableau de Bruegel, le fait que le sujet principal soit relégué à un petit détail qu’il faut chercher, pendant que travaux des champs et le paysage occupent l’essentiel de l’espace. Même sans tache rouge, la transposition en Loire a une grande cohérence et la noyade d’Icare attire davantage l’attention grâce au contraste. Le traitement permet d’intégrer la partie prélevée dans le tableau sans heurt, même si elle est plus importante en surface que dans d’autres créations montrées ici. Bref, pour moi ce montage est une réussite. Les mythes sont faits pour voyager et se transformer… et preuve est faite ici qu’on peut les inviter chez soi.

  2. Une touche de transgression ne nous scandaliserait pas.
    Comme JLB, j’aime bien cette représentation du mythe relativisée dans un contexte ordinaire.

  3. Icare est ici presque aussi invisible que dans l’original, mais je rejoins JLB et HR : ce montage est très réussi, et le regard a un joli tour à faire avant d’arriver à ces deux jambes qui s’agitent encore…
    Pour la touche de couleur transgressive, pourquoi pas, mais où et pour ajouter quel sens ?

  4. Merci pour vos commentaires.
    Mais la touche de couleur ne se voulait pas transgressive, elle ne peut appartenir qu’à la version couleur d’origine et pas au noir et blanc.
    Si vous êtes curieux de la chose, je l’ai placée sur une page de mon site ICI.

  5. Je me demande si je ne préfère pas la version N&B : le laboureur au clair de lune, c’est fantastique à souhait.

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