Grains de sel

Amateur de photographie et plus particulièrement argentique depuis 2010.
8 Commentaires
  1. Dans cette publication et les précédentes, une véritable passion pour les horizons marins infinis, en général doux et accueillants. Ici le passant contemplatif semble être comme le relais du photographe lui-même, bien campé sur ses 2 pieds et “assuré” par une géométrie symétrique qui se prolonge jusque sur l’eau.

  2. Jeu de symétries et de reflets dans un carré aux gris d’une grande douceur comme en produit la pluie : superbe ! Le passant idéalement placé : le photographe ou alors vous étiez deux à affronter l’averse ?

  3. Je souscris aux commentaires précédents, j’y ajouterai:
    Рla force de la silhouette au parapluie par son reflet sur le sol d̩tremp̩
    – un petit côté rugbystique qui ferait dire que l’essai est transformé.

  4. Je pensais aussi au rugby, avec une symétrie qui donne un ancrage solide au personnage.

  5. C’est vrai que la référence au Rugby est inévitable ici 🙂

    Pour la petite histoire Estienne, la pluie nous l’avions prise sur le coin du nez juste avant, ce que l’on voit sur l’horizon est le nuage coupable qui s’éloigne.

    Nous étions trois et la personne qui fait face à la pluie avait des bottes que je ne trouvais pas assez esthétiques pour la photo, je me suis donc retrouvé pieds nus et lui ai prêté mes chaussures !

    Le troisième laron demandait aux personnes de patienter hors champ le temps que la pose se déroule 🙂

    Bref un très bon souvenir d’une journée d’été pluvieuse :p

  6. J’aime beaucoup les petites histoires autour des prise de vues, comme celle aussi que tu nous racontais la dernière fois à propos de “30 minutes” de pose. Il y a une vie derrière nos images !!!

  7. Oui nous posons des regards très/trop rapides et distants parce que le flot d’images est dorénavant soutenu.

    Les choses paraissent si simples quand on les observe “finies”.

    Quelques photographies ont de belles histoires à raconter “hors champ”, d’autres ont un “hors champ” aussi ennuyeux qu’un dimanche sous la pluie mais les deux sont tout aussi intéressants.

    J’aime les bouquins de Depardon parce que ses photographies sont accompagnées de légendes, d’anecdotes de ce qui fait qu’elles existent et que nous pouvons les voir. Je pense que ce sont ces anecdotes qui font le sel de certaines photographies, qui font que l’on connaît mieux un photographe et son univers, qui aide à sa compréhension.

    C’est dommage de lire à droite à gauche que seul le produit fini compte, que peu importe ce qu’il peut y avoir derrière une photographie, c’est sa forme finie qui est l’essentiel… Je ne suis pas d’accord avec ça…

  8. Tout à fait d’accord !

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