De même que HR.
Je n’ai jamais aimé Tarbes cependant, après les photos de JMP je vais finir par changer d’avis
brigitte david
sur 19 décembre 2015 à 9h24
J’aime beaucoup celle-là. Une analyse plus fine dirait pourquoi. Mais pas ce matin. Bon.. je vais essayer…
Elle a quelque chose d’exemplaire. Le cadrage, la lumière, le pavillon de banlieue, les poteaux de signalisation, dont la verticalité se conjugue à celle des réverbères. Le souvenir de la vie sauvage avec ce galop de chevaux sur le mur; le scintillement de l’arbre et l’opacité du sapin… Et ce ciel de peinture. Ca doit être le matin. La ville est encore silencieuse et les réverbères ne sont pas éteints…
Pourquoi une photo accroche le regard?
@ Brigitte : c’est une luminosité particulière, un graphisme, qui vont d’abord attirer le regard. Mais ce qui va t’accrocher, ne m’accrochera pas nécessairement aussi fort (ou plus). Parce que cela dépend, du moins dans un premier temps, de notre mémoire (un souvenir), de notre culture (origine, expériences,…) ou même de notre humeur du jour.
Voilà qui nous renvoie à nous-mêmes. ;-
Au fait, ce que j’aime ici, c’est la grande uniformité des gris (ce qui n’accroche pas le regard) qui évoque un peu l’ennui d’une banlieue égayée par une fresque, un peu de verdure et un joli balcon salué par un palmier.
Et puis on perçoit les cinq ou six points lumineux qui s’allument sans ordre, pour mettre un peu d’anarchie dans ce bel arrangement de poteaux, de lignes et d’interdictions.
A 17h40, en cette saison et par temps gris, c’est très crépusculaire !
brigitte david
sur 20 décembre 2015 à 10h22
@ Jean Fraipont. Ce n’est pas une photo qui “m’accroche fort” . C’est une photo qui révèle l’attention – sinon l’étonnement – du photographe aux choses ordinaires et qui les magnifie dans une composition ordonnée, rigoureuse. Une capacité à objectiver le regard sur les choses communes. Aucun lyrisme. Un constat.
JMP
sur 20 décembre 2015 à 14h25
Merci, Brigitte, de si bien exprimer le sens de cette photo.
“Si tu cherches le bonheur, apprends à aimer ce que tu as “.
Hyper réaliste ce paysage urbain. Bien fait
De même que HR.
Je n’ai jamais aimé Tarbes cependant, après les photos de JMP je vais finir par changer d’avis
J’aime beaucoup celle-là. Une analyse plus fine dirait pourquoi. Mais pas ce matin. Bon.. je vais essayer…
Elle a quelque chose d’exemplaire. Le cadrage, la lumière, le pavillon de banlieue, les poteaux de signalisation, dont la verticalité se conjugue à celle des réverbères. Le souvenir de la vie sauvage avec ce galop de chevaux sur le mur; le scintillement de l’arbre et l’opacité du sapin… Et ce ciel de peinture. Ca doit être le matin. La ville est encore silencieuse et les réverbères ne sont pas éteints…
Pourquoi une photo accroche le regard?
Pas très crépusculaire…
@ Brigitte : c’est une luminosité particulière, un graphisme, qui vont d’abord attirer le regard. Mais ce qui va t’accrocher, ne m’accrochera pas nécessairement aussi fort (ou plus). Parce que cela dépend, du moins dans un premier temps, de notre mémoire (un souvenir), de notre culture (origine, expériences,…) ou même de notre humeur du jour.
Voilà qui nous renvoie à nous-mêmes. ;-
Au fait, ce que j’aime ici, c’est la grande uniformité des gris (ce qui n’accroche pas le regard) qui évoque un peu l’ennui d’une banlieue égayée par une fresque, un peu de verdure et un joli balcon salué par un palmier.
Et puis on perçoit les cinq ou six points lumineux qui s’allument sans ordre, pour mettre un peu d’anarchie dans ce bel arrangement de poteaux, de lignes et d’interdictions.
A 17h40, en cette saison et par temps gris, c’est très crépusculaire !
@ Jean Fraipont. Ce n’est pas une photo qui “m’accroche fort” . C’est une photo qui révèle l’attention – sinon l’étonnement – du photographe aux choses ordinaires et qui les magnifie dans une composition ordonnée, rigoureuse. Une capacité à objectiver le regard sur les choses communes. Aucun lyrisme. Un constat.
Merci, Brigitte, de si bien exprimer le sens de cette photo.
“Si tu cherches le bonheur, apprends à aimer ce que tu as “.