Amateur de photographie et plus particulièrement argentique depuis 2010.
32 Commentaires
JMP
sur 17 décembre 2015 à 21h56
Belle réussite dans le genre …
adrien pairraud
sur 17 décembre 2015 à 22h31
pour une fois l’exposition longue met vraiment en valeur le sujet et renforce le beau graphisme d’ensemble. une composition rigoureuse et délicatement traitée, loin de l’esbroufe trop souvent vue avec cette technique.
Très bel équilibre des gris et de la lumière ! Et un titre bien choisi pour ce squelette qui s’enfonce dans la mer.
Globelus
sur 17 décembre 2015 à 23h15
Tout en finesse. Superbe !
Monsieur HR
sur 17 décembre 2015 à 23h22
J’apprécie particulièrement la ligne d’horizon qui s’éfile progressivement de la droite vers la gauche sans aller jusqu’à disparaître totalement. Juste presque.
Une immobilité trompeuse. Ces planches ont l’air de lances guerrières, de battes de base ball, de sculptures d’art nègre…
Primitif en tous cas!
Grains de sel
sur 19 décembre 2015 à 8h34
En voyant ces brise vagues sur place j’ai de suite pensé à ces sculptures dont tu parles, j’ai fait des recherches depuis pour savoir à quoi mes souvenirs me renvoyaient exactement mais je n’ai rien trouvé. Je continue.
Bonjour Alex, je vais hélas être d’un avis contraire de nos collègues avec le bémol qu’il s’agit essentiellement d’une critique générale sur ce type d’images et bien sûr que ce n’est que modestement mon petit avis.
Même si je peux apprécier l’oeuvre de Kenna (à petite dose), autant la flopée des suiveurs (il y a même un site collectif bordelais qui s’en ait fait la spécialité) sort complètement de ma zone de compréhension. Bien sûr c’est techniquement très beau, c’est zen, on a envie de l’accrocher dans son salon (faire de la photo “décorative” n’est pas forcément un compliment à mes yeux), mais quoi ? Qu’est-ce que ça raconte sur le monde et le photographe ? Que le monde est beau ? Que le photographe pratique la méditation au point d’une zénitude parfaite ? Pour moi tout cela sonne faux (soi dit en passant le zen est bien plus dur et même violent que l’image qu’on peut en avoir).
Autant ta série sur les intérieurs me semble riche, novatrice, parlant tout autant du monde que de toi (je sais je ne te connais pas), autant ce type d’image aussi “parfaite” qu’elle semble être me semble le “parfait mensonge”.
En espérant ne pas t’avoir choqué 😉 Cordialement
Il y a dans ce bas monde suffisamment d’images de la folie en général et humaine en particulier pour apprécier une image telle que celle-ci. Je n’ignore pas l’actualité mais je préfère voir cela à la soupe d’informations servie tous les soirs à la grand’messe de 20 heures où le sensationnel a toute sa place pour entretenir le malaise général. Je suis d’un naturel réaliste voire optimiste et je fais partie des 24% de français qui ne sont pas complètement dépressifs et j’en suis heureux mais je me soigne ! Avec ce genre d’images qui ne sont pas des mensonges car elles sont faites d’après nature. Mais je ne peux pas avoir raison face à la majorité (76% quand même), ce serait nié la démocratie peut-être, la même démocratie qui nous amène du fond du passé des relents de peste brune ou rouges … Vive la joie ! 🙂
Grains de sel
sur 19 décembre 2015 à 13h19
Ne vous battez pas quand même hein ! 🙂
J’aime bien rechercher des lieux des sujets qui se prêtent à ce genre de photographie. J’aime regarder le ciel avant de sortir et les horaires de marée pour voir si tout coïncide, j’aime choisir le lieu dans tous ceux que je connais qui se prêtera le mieux aux conditions météo, à l’orientation du vent, la position du soleil… J’aime cette pré-réflexion et j’aime bien avoir la surprise du rendu de la pose longue quand je sors le négatif du tank.
Accessoirement j’aime bien profiter du calme en bord de mer les jours pluvieux et venteux et principalement j’aime faire ce qu’il me plaît tant pis si c’est le fruit d’une mode, que je suis un mouton ou que sais-je encore…
Je fais ces photographies parce que j’y prends du plaisir et le jour où je m’ennuierai en les faisant je ne les ferai plus c’est aussi simple que ça.
Faire de la photo par plaisir, c’est quand même essentiel ! Je penche un peu vers spirithom face à ce genre de photo, tout en comprenant ce que dit Estienne (mais c’est quoi ces 24% ???). Sur le plan photographique, je la trouve un peu trop lumineuse mais j’aime beaucoup ces bois élimés.
Grains de sel
sur 19 décembre 2015 à 15h13
Il n’existe pas de genre photographique plus légitime qu’un autre.
Nous ne faisons que partager des avis et de surcroît qui n’engagent que nous, nos goûts ou encore nos valeurs personnels.
Pour rentrer à mon tour dans le débat et répondre @spirithom. Je ne vois pas en quoi la série “intérieur serait plus riche que celle-ci? Et pour ce qui concerne le coté novateur l’urbex est encore plus “à la mode” aujourd’hui me semble-t-il? Pour ma part, j’apprécie les 2 tout autant, ainsi d’ailleurs que tes séries Cubaines ;-).
@ Tristan : un très récent sondage pour enfoncer le clou : rien ne va plus dans cette république, les attentats ont miner les salles de spectacle et le moral des gaulois, et le 20 heures en remet une couche !
non, je ne me battrais pas, c’est contraire à ma bonne humeur ! Et je comprends le point de vue de Spirithom mais je ne le partage pas, pas du tout ! Et je le dit avec le sourire : 🙂
@ Tristan : cette lumière me va bien ! Cela fait aussi partie de mon traitement, la luminothérapie ! Mais cela ne m’empêche pas d’apprécier ce que tu viens de mettre comme barbelés un peu plus loin … 🙂
Patrick Hirtz
sur 19 décembre 2015 à 16h16
Tout simplement superbe …
Monsieur HR
sur 19 décembre 2015 à 18h13
Peut être cette photo et la série des intérieurs reflètent elles les 2 faces d’un même personnage avec d’un côté une aspiration à la lumière et à l’harmonie et de l’autre la lucidité vis à vis d’une réalité sociale effectivement très sombre ?
On peut vivre à l’intérieur de cette tension que certains peuvent traduire esthétiquement quand d’autres la vivent dans des univers différents et plus séparés.
Grains de sel
sur 20 décembre 2015 à 16h02
Je comprends bien ton point de vue Estienne 🙂
Merci Patrick !
M.HR, ce ne sont que des photos, il n’y a rien derrière qui parle de celui qui les a faites, rien de plus que ce que ceux qui les regardent veulent bien voir.
Monsieur HR
sur 20 décembre 2015 à 18h05
OK, pour ma part, ce débat m’a aidé à y voir plus clair sur mes propres pratiques. Merci donc.
Je pense qu’une manière de se tirer de tout cela, c’est de s’en tenir à la photo et à ce que nous voyons, avec les beaux gris, comme je l’ai déjà dit, et le dynamisme de son ciel. Les genres, styles,… sont pratiques pour trouver des repères, mais il est vain et réducteur de vouloir faire rentrer une photo dans une catégorie. L'”esthétisme” ici est évité, pour autant que ce soit un défaut, car, pour cela, la photo devrait être plus “léchée”.
Grains de sel
sur 21 décembre 2015 à 7h46
Bonjour Jean,
effectivement, j’aurai pu pousser le vice jusqu’à retirer ces petits cailloux noirs à hauteur des brise-vagues et surtout ce caillou blanc qui s’est imprimé deux fois sur la pellicule le temps de la pose longue. J’aurai pu aussi lui coller un autre ciel plus dynamique et arrangé sur photoshop. Je trouve qu’en laissant “tel quel” l’ensemble apparaît plus natuel et il y a aussi la satisfaction d’avoir capté un moment harmonieux (lumière, motif, direction des nuages) avec une technique aléatoire.
Bonjour à tous, merci de vos commentaires qui m’ont permis pour certains d’ouvrir quelques peu mon ressenti. Notamment celui de Grains de sel sur la nature, “l’orientation du vent, la position du soleil… J’aime cette pré-réflexion”, “j’aime bien profiter du calme en bord de mer les jours pluvieux et venteux et principalement j’aime faire ce qu’il me plaît tant pis si c’est le fruit d’une mode, que je suis un mouton ou que sais-je encore…” tout cela me rappelle que parfois le process du photographe se retrouve en opposition avec la perception du spectateur.
@Jean : d’accord avec toi, les “genres et repères” sont pratiques mais bien réducteur, je me promet de faire un effort “d’oubli”, même si ça me semble un peu illusoire, on s’est tous construit en partie avec des “j’aimes/j’aimes pas”, même si je pense être “bon public”, il existe des “j’aimes pas” quasi (noté bien le “quasi”) infranchissable.
@Estienne : j’avoue n’avoir pas saisi totalement ton propos sur le 20h etc… A mes yeux le monde est par nature paradoxale, être informé à son sujet (peut-être pas 24h sur 24h il est vrai !), ou même le vivre que ce soit en bas de chez soi, en Afrique, en Asie, etc n’est en rien incompatible avec l’optimisme. Souvent les choses les plus dures engendrent les plus belles.
Enfin je pourrais élargir mon propos sur “la beauté” et “l’art”, mais on serait reparti pour une nouvelle discussion que je serais ravi d’avoir avec vous autour d’une table !
Photographiquement vôtre
@ Spirithom : Autour d’une table, avec un bon repas, de bons verres et quelques tirages papier car je suis parfois un peu frustré par l’écran et le format (bien compréhensible) de LVeG ! Avec plaisir à l’occasion !
Amitiés noires et blanches ! 🙂
Grains de sel
sur 22 décembre 2015 à 14h29
Tu n’es pas obligé de modifier tes opinions sur ce genre photographique Laurent, rien ne t’y force et tu as le droit de penser ce que bon te semble, en tout cas mon message n’avait pas vocation à te convaincre mais plutôt à expliquer l(es)a raison(s) de mes choix.
Ce matin j’ai pensé à toi en faisant des photos en bord de mer, j’en posterai s’il y en a une qui en vaut la peine.
@Estienne : en terrasse parisienne par exemple…
@Grains de sel : je n’ai pas modifié fondamentalement mon ressenti sur ce “type” d’images (sans réduction hein Jean Fraipont 😉 mes propres images correspondent à un certains types, à une certaine lignée de photographe ayant travaillé avant moi ), seulement tes commentaires m’ont rappelé le nécessaire contact avec la nature qu’elles nécessitent et que la distanciation artistique (pied, pose lente, carré, vignettage etc…) m’avait fait un peu oublié. Et puis je me rappelle le nombre de fois où j’ai dû, ici ou ailleurs, “défendre” un process quasi opposé à la vision des spectateurs (photo volé par exemple, une façon de faire que j’ai tendance à exécrer).
C’est bien la joie, et les difficultés, des conversations, de faire bouger les lignes et certitudes.
Bon vent…
@ Spirithom : en terrasse lyonnaise plus facilement … je suis brièvement sur Paris une fois tous les deux ans pour le salon de la photo et c’était début novembre 2015 !
Matoufilou
sur 26 juillet 2019 à 10h14
Magnifique travail, comme la majorité de tes photos d’ailleurs. Particulièrement celles du bord de mer. On en redemande.
Belle réussite dans le genre …
pour une fois l’exposition longue met vraiment en valeur le sujet et renforce le beau graphisme d’ensemble. une composition rigoureuse et délicatement traitée, loin de l’esbroufe trop souvent vue avec cette technique.
Tout ce que j’aime dans ce genre : le carré, la pose longue, le minimalisme, la douceur d’une large palette de gris … tout ! Bravo !
Très bel équilibre des gris et de la lumière ! Et un titre bien choisi pour ce squelette qui s’enfonce dans la mer.
Tout en finesse. Superbe !
J’apprécie particulièrement la ligne d’horizon qui s’éfile progressivement de la droite vers la gauche sans aller jusqu’à disparaître totalement. Juste presque.
En résumé : c’est beau !!
Belle calligraphie dans un espace sensuel. On ne s’en lasse pas.
Merci pour vos retours ! 😀
Splendide!
Une immobilité trompeuse. Ces planches ont l’air de lances guerrières, de battes de base ball, de sculptures d’art nègre…
Primitif en tous cas!
En voyant ces brise vagues sur place j’ai de suite pensé à ces sculptures dont tu parles, j’ai fait des recherches depuis pour savoir à quoi mes souvenirs me renvoyaient exactement mais je n’ai rien trouvé. Je continue.
Merci pour vos retours !
Bonjour Alex, je vais hélas être d’un avis contraire de nos collègues avec le bémol qu’il s’agit essentiellement d’une critique générale sur ce type d’images et bien sûr que ce n’est que modestement mon petit avis.
Même si je peux apprécier l’oeuvre de Kenna (à petite dose), autant la flopée des suiveurs (il y a même un site collectif bordelais qui s’en ait fait la spécialité) sort complètement de ma zone de compréhension. Bien sûr c’est techniquement très beau, c’est zen, on a envie de l’accrocher dans son salon (faire de la photo “décorative” n’est pas forcément un compliment à mes yeux), mais quoi ? Qu’est-ce que ça raconte sur le monde et le photographe ? Que le monde est beau ? Que le photographe pratique la méditation au point d’une zénitude parfaite ? Pour moi tout cela sonne faux (soi dit en passant le zen est bien plus dur et même violent que l’image qu’on peut en avoir).
Autant ta série sur les intérieurs me semble riche, novatrice, parlant tout autant du monde que de toi (je sais je ne te connais pas), autant ce type d’image aussi “parfaite” qu’elle semble être me semble le “parfait mensonge”.
En espérant ne pas t’avoir choqué 😉 Cordialement
Il y a dans ce bas monde suffisamment d’images de la folie en général et humaine en particulier pour apprécier une image telle que celle-ci. Je n’ignore pas l’actualité mais je préfère voir cela à la soupe d’informations servie tous les soirs à la grand’messe de 20 heures où le sensationnel a toute sa place pour entretenir le malaise général. Je suis d’un naturel réaliste voire optimiste et je fais partie des 24% de français qui ne sont pas complètement dépressifs et j’en suis heureux mais je me soigne ! Avec ce genre d’images qui ne sont pas des mensonges car elles sont faites d’après nature. Mais je ne peux pas avoir raison face à la majorité (76% quand même), ce serait nié la démocratie peut-être, la même démocratie qui nous amène du fond du passé des relents de peste brune ou rouges … Vive la joie ! 🙂
Ne vous battez pas quand même hein ! 🙂
J’aime bien rechercher des lieux des sujets qui se prêtent à ce genre de photographie. J’aime regarder le ciel avant de sortir et les horaires de marée pour voir si tout coïncide, j’aime choisir le lieu dans tous ceux que je connais qui se prêtera le mieux aux conditions météo, à l’orientation du vent, la position du soleil… J’aime cette pré-réflexion et j’aime bien avoir la surprise du rendu de la pose longue quand je sors le négatif du tank.
Accessoirement j’aime bien profiter du calme en bord de mer les jours pluvieux et venteux et principalement j’aime faire ce qu’il me plaît tant pis si c’est le fruit d’une mode, que je suis un mouton ou que sais-je encore…
Je fais ces photographies parce que j’y prends du plaisir et le jour où je m’ennuierai en les faisant je ne les ferai plus c’est aussi simple que ça.
Merci pour vos avis partagés Laurent et Estienne.
Faire de la photo par plaisir, c’est quand même essentiel ! Je penche un peu vers spirithom face à ce genre de photo, tout en comprenant ce que dit Estienne (mais c’est quoi ces 24% ???). Sur le plan photographique, je la trouve un peu trop lumineuse mais j’aime beaucoup ces bois élimés.
Il n’existe pas de genre photographique plus légitime qu’un autre.
Nous ne faisons que partager des avis et de surcroît qui n’engagent que nous, nos goûts ou encore nos valeurs personnels.
😀
Pour rentrer à mon tour dans le débat et répondre @spirithom. Je ne vois pas en quoi la série “intérieur serait plus riche que celle-ci? Et pour ce qui concerne le coté novateur l’urbex est encore plus “à la mode” aujourd’hui me semble-t-il? Pour ma part, j’apprécie les 2 tout autant, ainsi d’ailleurs que tes séries Cubaines ;-).
@ Tristan : un très récent sondage pour enfoncer le clou : rien ne va plus dans cette république, les attentats ont miner les salles de spectacle et le moral des gaulois, et le 20 heures en remet une couche !
non, je ne me battrais pas, c’est contraire à ma bonne humeur ! Et je comprends le point de vue de Spirithom mais je ne le partage pas, pas du tout ! Et je le dit avec le sourire : 🙂
@ Tristan : cette lumière me va bien ! Cela fait aussi partie de mon traitement, la luminothérapie ! Mais cela ne m’empêche pas d’apprécier ce que tu viens de mettre comme barbelés un peu plus loin … 🙂
Tout simplement superbe …
Peut être cette photo et la série des intérieurs reflètent elles les 2 faces d’un même personnage avec d’un côté une aspiration à la lumière et à l’harmonie et de l’autre la lucidité vis à vis d’une réalité sociale effectivement très sombre ?
On peut vivre à l’intérieur de cette tension que certains peuvent traduire esthétiquement quand d’autres la vivent dans des univers différents et plus séparés.
Je comprends bien ton point de vue Estienne 🙂
Merci Patrick !
M.HR, ce ne sont que des photos, il n’y a rien derrière qui parle de celui qui les a faites, rien de plus que ce que ceux qui les regardent veulent bien voir.
OK, pour ma part, ce débat m’a aidé à y voir plus clair sur mes propres pratiques. Merci donc.
Je pense qu’une manière de se tirer de tout cela, c’est de s’en tenir à la photo et à ce que nous voyons, avec les beaux gris, comme je l’ai déjà dit, et le dynamisme de son ciel. Les genres, styles,… sont pratiques pour trouver des repères, mais il est vain et réducteur de vouloir faire rentrer une photo dans une catégorie. L'”esthétisme” ici est évité, pour autant que ce soit un défaut, car, pour cela, la photo devrait être plus “léchée”.
Bonjour Jean,
effectivement, j’aurai pu pousser le vice jusqu’à retirer ces petits cailloux noirs à hauteur des brise-vagues et surtout ce caillou blanc qui s’est imprimé deux fois sur la pellicule le temps de la pose longue. J’aurai pu aussi lui coller un autre ciel plus dynamique et arrangé sur photoshop. Je trouve qu’en laissant “tel quel” l’ensemble apparaît plus natuel et il y a aussi la satisfaction d’avoir capté un moment harmonieux (lumière, motif, direction des nuages) avec une technique aléatoire.
Merci pour ton passage 🙂
Bonjour à tous, merci de vos commentaires qui m’ont permis pour certains d’ouvrir quelques peu mon ressenti. Notamment celui de Grains de sel sur la nature, “l’orientation du vent, la position du soleil… J’aime cette pré-réflexion”, “j’aime bien profiter du calme en bord de mer les jours pluvieux et venteux et principalement j’aime faire ce qu’il me plaît tant pis si c’est le fruit d’une mode, que je suis un mouton ou que sais-je encore…” tout cela me rappelle que parfois le process du photographe se retrouve en opposition avec la perception du spectateur.
@Jean : d’accord avec toi, les “genres et repères” sont pratiques mais bien réducteur, je me promet de faire un effort “d’oubli”, même si ça me semble un peu illusoire, on s’est tous construit en partie avec des “j’aimes/j’aimes pas”, même si je pense être “bon public”, il existe des “j’aimes pas” quasi (noté bien le “quasi”) infranchissable.
@Estienne : j’avoue n’avoir pas saisi totalement ton propos sur le 20h etc… A mes yeux le monde est par nature paradoxale, être informé à son sujet (peut-être pas 24h sur 24h il est vrai !), ou même le vivre que ce soit en bas de chez soi, en Afrique, en Asie, etc n’est en rien incompatible avec l’optimisme. Souvent les choses les plus dures engendrent les plus belles.
Enfin je pourrais élargir mon propos sur “la beauté” et “l’art”, mais on serait reparti pour une nouvelle discussion que je serais ravi d’avoir avec vous autour d’une table !
Photographiquement vôtre
@ Spirithom : Autour d’une table, avec un bon repas, de bons verres et quelques tirages papier car je suis parfois un peu frustré par l’écran et le format (bien compréhensible) de LVeG ! Avec plaisir à l’occasion !
Amitiés noires et blanches ! 🙂
Tu n’es pas obligé de modifier tes opinions sur ce genre photographique Laurent, rien ne t’y force et tu as le droit de penser ce que bon te semble, en tout cas mon message n’avait pas vocation à te convaincre mais plutôt à expliquer l(es)a raison(s) de mes choix.
Ce matin j’ai pensé à toi en faisant des photos en bord de mer, j’en posterai s’il y en a une qui en vaut la peine.
@Estienne : en terrasse parisienne par exemple…
@Grains de sel : je n’ai pas modifié fondamentalement mon ressenti sur ce “type” d’images (sans réduction hein Jean Fraipont 😉 mes propres images correspondent à un certains types, à une certaine lignée de photographe ayant travaillé avant moi ), seulement tes commentaires m’ont rappelé le nécessaire contact avec la nature qu’elles nécessitent et que la distanciation artistique (pied, pose lente, carré, vignettage etc…) m’avait fait un peu oublié. Et puis je me rappelle le nombre de fois où j’ai dû, ici ou ailleurs, “défendre” un process quasi opposé à la vision des spectateurs (photo volé par exemple, une façon de faire que j’ai tendance à exécrer).
C’est bien la joie, et les difficultés, des conversations, de faire bouger les lignes et certitudes.
Bon vent…
@ Spirithom : en terrasse lyonnaise plus facilement … je suis brièvement sur Paris une fois tous les deux ans pour le salon de la photo et c’était début novembre 2015 !
Magnifique travail, comme la majorité de tes photos d’ailleurs. Particulièrement celles du bord de mer. On en redemande.