Passionné de photo depuis de très nombreuses années J’ai une prédilection pour la pureté dépouillée du noir et blanc. Il m’arrive encore d’exposer et de scanner une pellicule argentique avec beaucoup de plaisir mais je pratique désormais essentiellement le numérique avec des appareils hybrides.
Mes suets de prédilection sont les paysages de mon jura d’adoption mais j’aime aussi, en ville, pratiquer la photo de rue. Les salles et terrasses, les portes et fenêtres ou les concerts de jazz font aussi partie de mes sujets favoris.
Pour moi la photo est un moyen de mémoriser l’instant, d’écrire par l’image, pour tout dire, de manière immodeste et utopique, de laisser derrière moi une petite trace de ma personne.
6 Commentaires
Monsieur HR
sur 4 novembre 2015 à 12h33
Comme une langue qui s’avance dans une masse de brume tournant en dérision la qualificatif de belvédère et contraignant le touriste à regarder ses pieds.
Belle photo mélancolique.
Le point de vue « haut » place la scène au niveau des nuages dans une vue presqu’aérienne. Il y a aussi une belle opposition entre le vieux chêne dressé et bien ancré dans le sol et l’humble silhouette penchée sur le paysage. Quelque chose du « roseau pensant ». Peut-être que la partie avant est trop présente car elle retient un peu trop le regard au sol et l’empêche de s’évader dans ce ciel aux gris si doux.
brigitte david
sur 4 novembre 2015 à 17h48
De toute façons ce qu’on cherche comme vue, c’est le vide… Alors brume ou pas!
Mais le personnage s’en fout. Il consulte sa messagerie. De là où il est, ça capte!
adrien pairraud
sur 6 novembre 2015 à 10h58
je rejoins le commentaire du Jean, l’idée de composition générale est bonne mais manque de dynamisme. peut-être un carré aligné sur coin du mur sous l’arbre, cela permettrait de conserver la ramure, les lignes au sol et la perspective de la barrière. tant qu’à faire un poil de luminosité serait bienvenu …
Je connais bien ce belvédère et ce village où le produit de la vigne est une célébrité mondiale ! J’ai presque la même photo mais sans le brouillard et avec un angle différent mettant plus en valeur les arbres de gauche. Pour les amateurs de nature et de bonne cuisine, le Jura est une merveilleuse destination.
J’oubliais : Château-Chalon et son savagnin sur les marnes bleus des coteaux, et ce belvédère qui est la vigie de la reculée de Baumes-les-messieurs … allez-y et vous y reviendrez !
Comme une langue qui s’avance dans une masse de brume tournant en dérision la qualificatif de belvédère et contraignant le touriste à regarder ses pieds.
Belle photo mélancolique.
Le point de vue « haut » place la scène au niveau des nuages dans une vue presqu’aérienne. Il y a aussi une belle opposition entre le vieux chêne dressé et bien ancré dans le sol et l’humble silhouette penchée sur le paysage. Quelque chose du « roseau pensant ». Peut-être que la partie avant est trop présente car elle retient un peu trop le regard au sol et l’empêche de s’évader dans ce ciel aux gris si doux.
De toute façons ce qu’on cherche comme vue, c’est le vide… Alors brume ou pas!
Mais le personnage s’en fout. Il consulte sa messagerie. De là où il est, ça capte!
je rejoins le commentaire du Jean, l’idée de composition générale est bonne mais manque de dynamisme. peut-être un carré aligné sur coin du mur sous l’arbre, cela permettrait de conserver la ramure, les lignes au sol et la perspective de la barrière. tant qu’à faire un poil de luminosité serait bienvenu …
Je connais bien ce belvédère et ce village où le produit de la vigne est une célébrité mondiale ! J’ai presque la même photo mais sans le brouillard et avec un angle différent mettant plus en valeur les arbres de gauche. Pour les amateurs de nature et de bonne cuisine, le Jura est une merveilleuse destination.
J’oubliais : Château-Chalon et son savagnin sur les marnes bleus des coteaux, et ce belvédère qui est la vigie de la reculée de Baumes-les-messieurs … allez-y et vous y reviendrez !