13 Commentaires
  1. La tristesse dans ses yeux… Je trouve cette photo très émouvante.

  2. Beau portrait.
    Pour moi j’ai plus l’impression que ce jeune tailleur est perdu dans ses pensées, comme déconnecté de sa tâche,à quoi il rêve-t-il sous la bienveillance de ce svastika ?

  3. Peut-être qu’il rêve de la mer. Peut-être qu’il n’a jamais vu la mer. Peut-être qu’il pense à la collection printemps/été ou bien au mariage prochain…
    Beaucoup de personnes voient de la tristesse dans mes portraits, j’en arrive à me demander si ce n’est pas moi qui les rend tristes !
    Merci Ben & Henri 🙂

  4. pas triste pour moi, un brin mélancolique peut être, en tout cas plus dans le moment présent…
    penche un peu à gauche?

  5. D’accord avec patrick37 plus mélancolique que triste 😉
    Le premier plan blanc est un peu sur exposé… mais facile à corriger.
    Un beau portrait.
    @+

  6. Entre tristesse et mélancolie, on nage en pleine dépression 😉
    Je crois qu’à choisir je préfère l’imaginer rêveur.
    J’aime bien photographier les gens dans ces instants d’abandon, comme si la vie ne tenait plus qu’à un fil, celui des rêves, des pensées, des fantasmes…
    J’en ai d’autres dans le genre.
    Et puis c’est vrai toujours quelques imperfections.
    Patrick, Kora, merci !

  7. Très beau portrait, rêveur pour moi aussi.
    Ce gris va bien à cette image.

  8. Et moi, je le vois plutôt réveur, je vois aussi beaucoup de douceur dans ce rêve : j’aime beaucoup !

  9. Alors rêvons.
    Merci à vous deux.

  10. Un sentiment très mitigé pour ce portrait.

    Le cadrage est très soigné. Presque trop d’ailleurs pour cette modeste échoppe, mais n’est-ce pas encore une grande qualité de photographe que de vouloir apurer jusqu’au moindre détail ?

    Ici, cela refroidit évidemment la scène, puisque l’humanité dépeinte reste malgré tout assez humble.
    Le triangle formé par sa machine à coudre, les vêtements suspendus à gauche et son coude sur le plan de travail, est un grand symbole de pouvoir… Par conséquent, il semble juste que face à tant de perfection et de force organisées (presque à son insu) il cherche à s’évader… d’autant que c’est encore une plus petite machine qui clôt la scène dans son dos !

    Symbole contre symbole, la croix indienne rappelant la svastika lui sera-t-elle d’un grand secours ?
    Entre petitesse et grandeur, ce jeune tailleur qui est en passe de devenir la “Joconde” de la semaine, flotte.

    Puisque dans le fil des commentaires tu t’ouvres sur l’aspect de ta responsabilité dans la “tristesse” réelle ou supposée de tes modèles, je pense que dans ta volonté de parfaire le cadre et d’intensifier en quelque sorte le “moment” du clic, tu attends peut-être un peu trop.
    Cela peut produire une interaction désagréable avec le timing de la vie qui continue de s’écouler…
    Mais ce sont là des considérations de psychologie qui n’ont certainement rien à voir avec le regard de ce jeune homme, ni avec la croix indienne sur le montant droit de son petit atelier.

    À quoi pense-t-il, donc ?

    Nul n’est prophète en son pays !
    😉

  11. “j’en arrive à me demander si ce n’est pas moi…”
    Tu ne décides du moment de déclencher jamais par hasard.

    Ici, certes il est arrêté dans une attitude nostalgique-rêveuse qui ne traduit pas son activité du moment, qui est en décalage avec ce que tu montres, mais ce qui pour moi conforte aussi cette impression, c’est le tirage un poil grisouille sur l’ensemble mais aussi sur le vêtement que tu as dû essayer de “récupérer”.

    Peut-être aussi enlever en proportion à partir du haut droit un peu de cet espace “vide” (vide du regard, vide dans l’action, vide du lieu) et redresser ?

    Malgré tout il ne manque pas grand chose pour que j’aime cette photo 😉

  12. ce jeune tailleur d’un autre temps et d’un autre monde fait naître beaucoup d’émotion.

  13. Alain Michel, le timing de la vie qui continue de s’écouler est précisément ce que je recherche dans certain de mes portraits. Il y en a où le conscient fait la photo, l’action, le regard frontal, la pose, la pensée, le sujet est conscient de lui même et réfléchit l’image qu’il souhaite obtenir. Et il y a d’autres portraits, comme celui-ci, où le sujet s’abandonne, se laisse aller, se révèle inconsciemment, le temps est alors suspendu et l’émotion est palpable. Je crois, comme le souligne Bernard, que l’on ne déclenche jamais au hasard.
    Ce que j’aime par dessus tout, c’est me faire oublier, c’est cela la vraie complicité entre un photographe et son sujet. L’oubli, dans ce cas, devient alors un témoignage d’acceptation de l’autre.

    Quant à la grisaille, c’est mon pêché, et il serait peut-être temps de faire calibrer mon écran…

    Mais pour l’instant, il faudra vous contenter de cette version gris novembre, c’est de saison 😉

    Merci à vous AMB, Bernard et Marlyon pour ces derniers messages !

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