15 Commentaires
  1. Bien vu ce Aum qui se dessine dans ce ciel indien, namasté Benjamin 😉

  2. Bonjour Benjamin , je trouve que le ciel occupe une trop grande place (sans détailles) , et le bâtiment est trop sombre á mon gout (l’intérieur) . Sinon J’aime bien le muret qui dessine un fil de lumière .
    🙂

  3. Namasté Henri ! et happy Diwali à tous !
    (Aujourd’hui c’est la fête des lumières en Inde)
    Bon, c’est vrai le ciel prend de la place, peut-être que je devrais y incruster une pluie d’hortensias pour la rendre moins banale, non?
    … Bon ça va, on peut plaisanter nom d’une pipe …
    Merci pour vos avis.
    Allez je m’en vais me calmer…
    Ômmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm

  4. j’aime bien cette photo loin des clichés indiens. Plus mystérieuse que tous ces exotismes bolywoodesques et colorés qu’on nous ressert invariablement. Ce bâtiment en ruine, ou pas fini, cet arbre plutôt mort, ce muret qui prend la lumière. Et le fond, la terre, la poussière. on a envie de se rapprocher. D’en savoir plus. J’aime bien cette veine là. Qui me renvoie à l’atmosphère des films de Stayajit Ray.

  5. J’adore le lien titre/photo! Bien vu!

  6. J’aime bien.
    En particulier le passage du tronc blanc de l’arbre qui devient noir quand on arrive aux branches et qui suit ainsi le passage de la masse sombre du bâtiment au blanc éclatant du ciel.
    Par contre sur cet écran (au boulot) j’ai l’impression que tu as trop voulu récupéré des détails dans la profondeur des arches et ça nous fait des artefacts grisâtres des plus dommageables.

  7. Très graphique, très réussie cette photo.
    Avec, surtout, ce mouvement circulaire du vol des oiseaux.

  8. Brigitte, ton commentaire m’a fait beaucoup réfléchir. Tu as su décrire ce que j’ai vu et ressenti au moment de déclencher l’appareil. C’est une photo qui illustre surtout un moment de sérénité et de plénitude que j’ai vécu en venant dans ce temple un jour d’hiver de l’année dernière.
    Pour s’y rendre il faut emprunter une petite route bien droite qui file sans jamais vouloir s’arrêter, ou bien si l’on a un dromadaire on peut aussi couper à travers l’étendu plate et sans fin du désert. On est à une demi heure d’une ville située elle même au fin fond du monde.
    Ce qui est le plus surprenant, c’est le calme du lieu. Le silence, l’ambiance, la poussière qui est partout, qui s’échappe à chaque mouvement et qui recouvre tout. Ce jour là, il n’y avait pas de vent. Il faisait froid, un froid que seul les déserts savent faire, sec et saisissant.
    Il y a la route, et de part et d’autres il y a des temples de religions et de confessions différentes. C’est un lieu saint, sacré par les hommes pour les Dieux, et vénérés par eux pour toujours. L’un d’entre eux, le plus impressionnant, est sans âge. Il semble qu’il ait toujours existé. Il a fait naître nombres de légendes à son endroit, des histoires que l’on continue de se raconter autour d’un feu, en chantant, en buvant, en fumant. On dit que son gardien est un cobra royale d’une beauté magnifique. Certains chameliers s’en méfient, d’autres s’y arrêtent pour bivouaquer en toute sérénité. Au bord de la route, il y a une tout petite échoppe, une épicerie d’urgence qui devient une vrai oasis pour celui qui habite dans les environs, on y trouve du tabac à chiquer, des beedies, des Parle Ji, et le Saint Graal, du Pepsi. Le couple qui tient la boutique est sans âge également, peut-être même qu’ils en sont les bâtisseurs? Quoi qu’il en soit ce sont eux qui entretiennent le temple. Le vieil homme s’occupe de faire les pujas, il en a le droit, le sang dû à son rang de Brahmane. Et à chaque jour, aux même heures, il fait retentir le son des cloches avant qu’un mantra ne s’échappe d’un haut parleur placé sur le toit de façon à se qu’il soit entendu le plus loin possible.
    Le désert c’est la nature à l’état brute, un espace immensément riche où la moindre chose se mesure à sa valeur essentielle.
    Dans cette photo, il n’y a pas grand chose mais il y a l’essentiel, la lumière, la vie, la mort. On ne le voit pas sur la photo mais c’est ici que les habitants viennent s’approvisionner en eau. Besaki n’est pas seulement une légende, c’est aussi une source en eau potable qui fait vivre les hommes et les femmes du désert.
    La photo n’est pas parfaite mais elle illustre bien mon ressenti, et je trouve qu’elle représente assez bien le lieu.
    Quant à la technique, il me reste des progrès à faire, que je mettrais en pratique lorsqu’il me faudra en tirer des épreuves car sur un écran d’ordinateur, avec toutes ces technologie; du Plasma au Rétina, on finit par ne plus savoir comment faire, ni comment voir…
    Merci à tous pour votre passage.

  9. Très beau dessin dans cette composition. Cette photo te tient à cœur et j’aurais mauvaise grâce à aller dans la critique technique…
    Ce qui est très beau, c’est l’association de la courbe du muret et l’autre courbe, tout à fait aérienne des ces oiseaux sur et autour de cet arbre.
    Puisque tu parles technique, quand même, et c’est le point qui m’a retenu (ainsi que le manque de temps en cette période) c’est le côté terrible de sur-blancheur du ciel… Je ne pense pas être le premier !
    Donc…

  10. Et tu as raison Alain-Michel, j’avoue que j’ai fait plusieurs essais avec des réglages différents mais je ne parviens pas à faire mieux sans photoshop, que de toute façon je ne maitrise pas 🙁

  11. Alors, as-tu essayé un format marine, en ne laissant que peu de ciel au-dessus de la sarabande ?
    😀
    C’est assez facile dans ce sens-là, puisqu’il suffit de faire coulisser le surplus d’image jusqu’au bord supérieur de l’écran…

  12. @ Benjamin
    Merci de nous faire partager ton ressenti itime sur cette image.
    Ton texte m’a rappelé des impressions ressenties lors de voyage en Inde.
    Je comprends que cette photo a un sens très fort pour toi mais que tout le monde ne peut partager sur ce blog.
    @+

  13. Benjamin… A la photo, tu peux rajouter l’écriture. Merci pour ce très beau récit…On te sent porté , impliqué dans cette vie indienne. Je re-visiterai ton site plus tard . Curieuse de lire …

  14. Alain-Michel, j’ai essayé mais je ne suis pas fan de ce format. Et j’aime assez cette masse de ciel qui prend les 3/4 de la photo, cela me rappelle que lorsque l’on est dans le désert, ce que l’on voit le plus c’est le ciel, c’est comme le vent, rien ne l’arrête, il écrase tout.

    Merci Kora, content que ces quelques souvenirs aient trouvé un écho en toi. L’Inde provoque des réactions toujours fortes, ceux qui y sont allés le savent. Quant à ceux qui ne la connaisse pas, ils ont le privilège de la première fois, s’ils le souhaitent.
    Et puis il y a nos photos qui laissent des traces, des bouts d’histoires, c’est parfois suffisant pour faire voyager, enfin je l’espère… 😉

  15. Brigitte, merci pour ton regard, tes messages et tes références. Stayajit Ray c’est un beau compliment 🙂
    L’Inde, la photographie, les déserts, les rencontres, l’aventure, c’est ma quête.
    Je repars bientôt, avec mes rêves, l’appareil en bandoulière…
    Je vous tiendrai au courant sur mon site, et en image, ici même, inch’Allah.

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