9 Commentaires
  1. Sur un titre Durassien en diable, une image qui me rappelle une autre lecture, d’Italo Calvino cette fois…
    Un bel instantané !
    Rien à faire pour éclaircir certaines parties des branches porteuses ?

  2. J’aime bien cette nidification insolite et durassienne.

  3. Oui Duras, elle est de tous mes voyages. Avez-vous lu “Le marin de Gibraltar”? Si ce n’est pas fait alors je vous envie d’avoir encore ce privilège! Remarquez, on peut aussi le relire avec autant de plaisir que pour une première fois. Puisque les commentaires sous les photographies ne se bousculent pas, autant parler littérature, AMB, de quel livre parles-tu?
    Je ne suis pas certain de pouvoir récupérer plus de détails sur les branches sans perdre en nuance sur le ciel. Comme les précédentes photos, j’ai cherché à accentuer l’idée d’ombres, de contrastes, tout en gardant un maximum de détails, surtout sur le personnage.
    Merci Alain-Michel, et merci Brigitte d’avoir levé les yeux quelques instants. 😉

  4. Il s’agissait du Baron perché, de Calvino.

  5. Une image intéressante mais que fait cet homme une journée entière dans les
    arbres ?
    Le choix du cadrage ne nous informe pas sur son action … dommage. !
    @+

  6. Très belle photo benjamin , comme l’illustration d’une nouvelle fable:
    Un bel homme, sur un arbre perché,
    Tenait en sa main un cordage.
    Un photographe, par l’image attiré,
    Lui tint à peu près ce langage :
    “Hé ! bonjour, Monsieur …
    😉

  7. Merci Kora, merci Henri!
    Concernant la genèse de l’image; c’est un moment assez fabuleux à vrai dire, car nous nous apprêtions à passer, mes amis et moi, une nuit à la belle étoile. Dans le désert, nous venions de faire une ballade en dromadaire, éreintés, nous sommes arrivés à notre campement de fortune, sur les bords d’une rivière asséchée, entre des cactus. C’était la mi-décembre, j’avais invité des musiciens pour nous tenir éveillés. Les marmites sorties, il fallait du bois pour allumer le feu, commencer à cuisiner et nous chauffer pour la nuit. Et il est plus facile de trouver du bois là où il y en a, c’est à dire dans les arbres…
    C’était un peu Koh Lanta mais, heureusement, nous avions prévu bien plus qu’une dosette de riz pour nous nourrir. C’était mon 31éme anniversaire, nous avons chantés et dansés. Ce fut un véritable festin, presque une fable donc, une nuitée à milles étoiles.

  8. Merci pour l’explication, çà habille mieux la photo …. toujours ce décalage entre ce que le photographe peut avoir mémorisé de sa scène et de son vécu et du décalage d’avec le spectateur 😉

    Dans cette photo mais il me manquait quelque chose, car à part vouloir attraper une girafe au lasso ou faire un exercice de magie, difficile d’accrocher une histoire à ces nœuds.

    Très belle image “une nuitée à milles étoiles” !

  9. Et merci à vous Bernard pour ce commentaire. Effectivement l’histoire du photographe éclaire souvent ses photographies. C’est intéressant de replacer l’image dans son contexte. Au delà de la compréhension d’une photo, il y a l’intention de l’auteur, et je trouve souvent nécessaire de la dévoiler plutôt que de rester muré dans ses convictions et finalement seul au monde.

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