10 Commentaires
  1. Je ne vois pas où tu veux en venir avec ce titre!
    Par contre, j’aime cette scène de rue, ces femmes qui semblent pressées et anxieuses…

  2. Il n’y a pas besoin d’être en guerre pour être confronté à la destruction. J’aime beaucoup moi aussi cette photo avec cette femme à l’allure va-t’en guerre , genre “face à son destin” avec toute l’énergie qu’elle dégage. L’état du monde, sans le prétexte de l’actualité. Une démarche qui me convient. Belle photo Benjamin.

  3. Pareil pour le titre. Mais j(aime beaucoup la photo.

  4. Il y a dans la photographie un beau mouvement et une force certaine. Il y a aussi un hors-champ important que le titre évoque et renforce à la fois: on ne sait à aucun moment ni ce qui provoque le mouvement ( le personnage à gauche, dans la lumière, semble tout à fait tranquille) et vers où les deux femmes se dirigent, ce qui provoquerait le “drame” en deux mots. Le décor par contre est tout à fait en accord avec le titre et l’intention générale.

  5. La photo est bien mais moi aussi je bloque sur le titre… Y’a jamais eu la guerre à Udaipur!
    C’est la rue qui mène à la fontaine centrale? J’ai une photo d’éléphant prise dans cette rue. l’Inde est vraiment magique et y faire de la photo c’est le pied!

  6. Idem les autres commentaires sur le titre.
    La pauvreté ou une maison abandonnée (ou en rénovation) n’est pas pour autant un décor de guerre.

    Par ailleurs je ne vois nulle part de l’anxiété, mais une scène très ordinaire dont j’aime énormément les personnages “ordinaires”.
    Nostalgie sans doute de ma part des photographes humanistes des années 30-50 qui parcouraient le monde à sa découverte (que ce soit aux USA, en Afrique ou en Inde) ou des scènes orientalistes.

    Belle photo.
    J’aurais bien vu une photo supplémentaire cadrée uniquement sur les deux femmes.

  7. Très belle photo. D’accord avec Bernard Lvq pour l’évocation des photographies humanistes et de reportage des année 50. Et c’est pour cette même raison que je trouve que le titre (il doit y en avoir d’autres possibles) lui colle bien. Dans mon imaginaire, cette cette photo me renvoie à des images de guerre où les gens, désemparés, fuient une menace ou un danger, hors champs, qu’on ne voit pas directement, mais que l’on peut imaginer sur l’expression des visages (la deuxième femme, les mains jointes, a presque une attitude de Piéta) et dans le décor fait de décombres. La PDC nous permet de rétablir une autre “vérité”: il n’y a apparemment ni danger ni menace, juste un jour tranquille et ensoleillé: un jour de paix. C’est notre “culture” des images, notre imaginaire collectif, qui dans un premier temps dramatise cette photo, avant qu’une lecture plus attentive lui rende sa “paisibilité”. Très beau traitement. En fait, je crois que je rejoins le commentaire de François Cardi.

  8. Démarche fantasmatique difficile à comprendre.Des explications de l’auteur seront utiles.

  9. Bien sûr Udaipur n’était pas une ville assiégée. La guerre n’était même pas déclarée. Je ne me souviens plus exactement du moment de la prise de vue, c’était en 2008, du coup je revois cette photo avec une sorte de regard extérieur. Comme l’écrit François, le hors-champs tient une place importante dû au cadrage, avec ces femmes tronquées et en mouvement qui semblent s’échapper du cadre, suscitant ainsi la fuite.

    Bien sûr une maison en rénovation, un échafaudage ne suffisent pas à évoquer un décor de guerre et ce n’était pas mon intention. Lorsque j’ai choisi ce titre je pensais plutôt à l’ambiance qui se dégage de cette scène et qui m’évoque, comme à Bernard et Francis, certaines photographies reportage des années 50.

    Longtemps je m’étais arrêté sur une version de cette photo cadrée serré sur les deux femmes, et puis en la revoyant, j’ai changé d’avis car on perd beaucoup en profondeur, et l’idée de la fuite s’estompe. Je préfère ce cadre là, c’est d’ailleurs le cadre originel.

    Darkvince, oui c’est effectivement la rue principale qui mène au Main Gaths, et oui, c’est vraiment le pied de photographier en Inde!

    Brigitte, oui j’aime aussi cette idée de pouvoir faire des photographies, séries ou reportages photographiques sans que l’actualité s’en mêle. L’état du monde sans le prétexte de l’actualité est une formule que je retiendrai tant elle pourrait, à elle seule, résumer mon travail et la démarche que j’ai entrepris sur la ville de Jaisalmer.

    Merci à tous pour vos commentaires.

  10. Belle image, je rejoins l’analyse de Francis pour ce qui est du titre.

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