Pavillon français à la biennale de Venise- Christian Boltanski
version couleur :une rose dans les ténèbres




blagapart

longue histoire...
16 Commentaires
  1. La synchronisation des plans est remarquable. Mais le passé n’est pas si pressé de sortir du champ ! Il est encore bien accrocheur !
    J’aime beaucoup cette version.
    😉

  2. J’ai vraiment un problème avec l’utilisation ou représentation d’une oeuvre d’autrui dans une photo…
    Au moins ici, le nom de l’artiste est indiqué en toute lettre…

  3. @Irène : sans compter les problèmes légaux ! mais je pense que Boltanski se fiche que j’utilise une partie de son installation. Sur le fond, comme je n’arrête pas d’utiliser des tableaux, sculptures je ne peux que dire que je ne vois pas le problème. J’ai l’impression d’effectuer des collages, et le matériau n’a guère d’importa,nce Ca me pose plus de problèmes d’utiliser le visage d’une personne. Les pratiques photographiques sont bien diverses…

  4. Je pense aussi que Boltanski s’en fiche pas mal! Pour le reste, ça se discute, il y a beaucoup à dire, enfin, moi j’ai beaucoup à dire sur le sujet. Ce n’est pas vraiment l’endroit pour en débattre…
    Je trouve que généralement il s’agit d’une appropriation qui la plupart du temps dénature l’oeuvre sans le consentement de l’artiste…C’est trop facile!

  5. Belle série de murs hantés qui trouve une résonance dans cette oeuvre de Boltanski.
    A partir du moment où une oeuvre est exposée , elle s’expose aussi à l’interprétation. Le regard de l’autre est libre de choisir son angle de vision, son approche, en fonction de ce qu’il est, de ce qu’il sait, de ce vers quoi il tend. Je ne suis pas sûre que Boltanski s’en fiche que son oeuvre soit le déclencheur d’autres oeuvres . C’est quand même la preuve de sa vitalité. ET là, ce me semble, il est bien servi.

  6. @Irène : combien de versions du “déjeuner sur l’herbe” ? Et heureusement qu’il s’agit d’appropriations, sinon où est l’intérêt ?
    Le problème épineux (et juridique) est l’absence de consentement. Mais le jour où les architectes refuseront l’utilisation des bâtiments qu’ils ont construits dans des photographies, on sera mal !

  7. @ blagapart,
    Mais justement, je n’y vois aucun intérêt, c’est juste bon pour une pub ou un gag et encore!
    Quant à l’architecture ou sculpture urbaine, cela fait partie de l’environnement, du paysage…
    De toute façon, je n’émettais qu’une opinion personnelle! 😉

  8. Moi j’ai un problème (ici !) avec tes images Blagapart.
    Je m’explique :
    Ayant été voir les versions couleur (puisque tu nous les proposes à chaque fois), bien que n’étant pas très friand de montages et superpositions, j’y vois un réel travail plutôt abouti dont l’élément central est (pour moi) la couleur.
    En bref un vrai travail de coloriste, pour moi ton point fort.

    D’où ma question : Pourquoi nous les proposer en N&B alors qu’elles ont manifestement été pensées EN et POUR la couleur ?
    Ce faisant elles ont perdu leur moteur principal et n’en sont plus (toujours pour moi) que des versions affadies, pâlottes.

    PS : On pourrait d’ailleurs élargir le débat, tu n’es pas le seul concerné, je vois ces derniers temps beaucoup d’images manifestement passées rapidement en N&B sans travail ni intention spécifique, avec un résultat inévitablement sans densité.

  9. Le problème de la dualité de présentation, à mon avis, n’est pas si important puisque de toute façon par le biais des rétroliens chacun peut, derrière son commentaire, “embarquer” toute autre proposition photographique, y compris en couleur ! Blagapart a choisi la clarté puisque la proposition couleur figure sous chacune des ses publications. En tant que passionnés du noir et blanc, nous avons donc la liberté d’apprécier dans ses choix la pertinence de l’utilisation de ce mode.

  10. “Avec la théorie de le relativité ” Excusez moi pour la faute de frappe, il fallait lire : “Avec la théorie de la relativité”…

  11. @Iréne : les dejeuners sur l’herbe peints par Picasso feraient très bien dans mon salon. Et puis c’est parce que tes opinions et photos sont très personnelles que tu es appréciée !
    @Yvap : mes “photos” ne sont pas prises pour la couleur. Je les prends en tant qu’éléments potentiels pour de futurs montages. Les couleurs sont souvent rajoutées a posteriori. Et les versions N&B sont retravaillées à partir des calques originaux. Apparemment pas assez !
    @JMS : c’est juste la vitesse limite qui s’accélère… mais le théorème Dacquien reste lui d’actualité.
    @tous : merci de vos réactions. Je serais prêt à ne faire que du N&B pour continuer à poster ici ma photo hebdomadaire.

  12. @blagapart: Ah non surtout pas! 🙂 continue à faire les deux, la confrontation des deux visions est toujours intéressante.
    Sinon pas du tout d’accord avec Irène!! Ce qu’il y a de magnifique avec la création, c’est qu’une fois livré au public, elle n’appartient plus à son créateur, pour le meilleur et pour le pire. Elle fait partie intégrante du patrimoine de l’humanité et peut ainsi être remodelé à foison comme les “regardeurs”, eux aussi parfois créateurs, en ont envie. Cela peut donné des choses magnifiques qui approfondissent les oeuvres originales comme des choses moins bien et souvent, comme le dit Irène, publicitaire ou gagesque. Mais refuser en bloc cette possibilité n’a pour moi aucun sens et c’est se priver d’une facette (de mon point de vue primordiale) de la création artistique.
    Et pour le coup je trouve que la vision de blagapart est plutôt réussi.

  13. @ blagapart
    “Mais le jour où les architectes refuseront l’utilisation des bâtiments qu’ils ont construits dans des photographies, on sera mal si tu en fais une utilisation commerciale !” …. c’est déjà le cas. Essayes de vendre des cartes postales représentant le Louvre, Versailles, le Centre Pompidou, … Tu me rappelleras ensuite 😉

  14. Ça te pose plus de problème d’utiliser le visage d’une personne…. visages

  15. @ B.LVQ : alors, on est déjà mal ! Mais peut-on les utiliser comme “personnage secondaire” ?

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