Aux cœur du massif calcaire du bois de Païolive (Ardèche). Des botanistes estiment que certains recoins du bois de Païolive recèlent encore la forêt primitive, jamais touchée par l’homme.




14 Commentaires
  1. Comme la porte secrète du monde d’Alice. J’aurais peut-être coupé le ciel en haut pour ne laisser entrevoir la lumière qu’au travers du “chas de l’aiguille”.

  2. Beau traitement artificiel qui en fait un lieu de rêves.

  3. Superbe, nous nous attendons à voir surgir des elfes.
    Des paysages similaires existent en forêt de Brocéliande.

  4. Spontanément elle me plaît, par l’angle et la position du photographe, par la vue de ces gros rocs empilés en fatras, par la porte ouverte sur le rêve, sur la possibilité de voir surgir brutalement “Le Cavalier sans Tête” 😉

    Techniquement, j’aurais bien aimé voir les feuillages se détacher dans ce ciel blanc et là je vois un voile gris rajouté qui vient écraser (tuer) un peu tout mais surtout le haut de cette photo, alors que si le ciel était resté blanc, l’arche aurait été mise en valeur et non plus uniquement le chas.
    Mais peut-être que sans cette “solarisation” nous n’aurions pas ressenti une “étrangeté” dans cette photo… à voir

  5. Comme Bernard, ce voile du haut me gène beaucoup, c’est dommage car la photo est bonne, je ne trouve pas que cet effet ajoute du mystère. Le mystère doit venir d’ailleurs…

  6. Merci de vos commentaires et remarques. C’est effectivement un lieu extraordinaire , pendant la journée on attend la venue des Elfes et autres créatures fantastiques , mais dès qu’on se laisse surprendre par la pénombre ,tout bascule vers un univers beaucoup plus oppressant et inquiétant…
    une version un peu moins grise ici à vous de me dire.

  7. Cette photo rend effectivement bien l’atmosphère de pénombre propice au fantastique, mieux que la version plus claire.

  8. ..”Le mystère doit venir d’ailleurs”.. oui certes, je suis bien d’accord avec toi Irène, sauf que sans un traitement particulier et un gris particulier (presque breveté celui-là), un poisson à la dérive, quelque angle que l’on choisisse, ne pourrait pas se transformer en poisson “Folon”nesque, surréaliste 😉

    Là, pour cette photo, sans le voile gris, la photo me paraît relativement/presque banale malgré le lieu qui me plaît… alors peut-être une question d’angle ou de positionnement par rapport à cette percée. Je ne sais pas.

  9. @ Bernard,

    Je n’ai pas touché à cette photo, aucun traitement, même pas de vignetage..
    Et puis Folon est mort, je dirais heureusement! Et ajouterai pour ne choquer personne “dieu ait son âme”… 😉

  10. @ Irène : Jean-Michel, hélas cela fait déjà un long moment, le 20 octobre 2005.
    Dans son œuvre, paradoxalement, je retiendrais en premier, la couverture de
    “La réalité de la réalité” de Paul Watzlawick.

  11. Sinon primitive du moins archétypale cette forêt . Et cette arche est la porte ouverte à l’imagination. Très belle.

  12. Voilà, j’ai commenté votre publication sur le spécial conte de fées du blog vosphotos/libé. L’image était nommée : la gardienne du temple, et m’a plue. Après évidemment on peut toujours chipoter sur les contrastes, l’angle etc… Puis, dans votre remerciement, voilà que vous dites qu’il s’agit d’un montage et que l’original, soit la base paysage est ici ! Vous avez tous les droits de modifier vos images… Je modifie mon commentaire initial. Je ne savais pas qu’il s’agissait d’un montage. Ou alors, j’imaginais que vous aviez apporté cette statue pour l’occasion. Il y avait quelque chose dans la lumière qui laissait penser à un rajout, mais cela accentuait l’aspect féérique.
    Ici, c’est un lieu. La question que je me pose parfois est la suivante : si on enlève la cigarette de Sartre pour les besoins d’une exposition, ça suscite un tollé. Quand on parle de l’époque stalinienne et des purges y compris sur les négatifs (le gommage photographique accompagnant en quelque sorte l’élimination politique et parfois physique de personnages devenus déviants) cela suscite le malaise.
    Nous sommes dans l’art, et nous savons la fugacité d’une image dans un monde qui en produit chaque jour exponentiellement autant que des millénaires !

    Ma question donc : à ce train là, modifier une image que l’on a créée, n’est-ce pas un peu scier la branche sur laquelle nous sommes si fragilement assis ?
    Cordialement

  13. @Alain.michel Boley : je viens de lire votre commentaire, et j’ai un peu de mal à comprendre les comparaisons que vous faites notamment avec la censure de l’époque Stalinienne. Ici il s’agit d’une de mes photos que je travaille et modifie et non pas d’une censure que je ferai sur le travail de quelqu’un d’autre. D’autres par très souvent les auteurs (pour ne pas dire artistes) modifient leur propre travail, même parfois le détruisent, je n’y vois rien à redire. A propos de destruction, je trouve plus gênant, qu’ici la quasi-totalité des photos que vous présentez, disparaissent aussi vite, et je me pose à mon tour la question de savoir « à quoi cela vous sert de publier des photos sur un blog collectif, pour ne pas les laisser au regard des autres participants ?? » .Mais peut être est ce votre façon de scier les branches de l’arbre que les autres on mit tant de temps à faire pousser ici …
    Cordialement .

  14. Pour mémoire, je vous poste mon commentaire sur “La gardienne du passage”, publiée la semaine dernière sur vosphotos :
    — Voilà une image très symbolique. Le passage que nul ne franchit sans se poser de nombreuses questions. Ni même ne l’approche sans appréhender la question : est-ce une bonne fée ?
    Portera-t-elle bonheur ? Eh bien justement, elle reste impassible ! Il faut y aller pour savoir !

    A l’époque où je postais ce commentaire, je ne savais pas que la version originale était publiée sur LVEG.
    La trouvant sous mes yeux par le truchement de la fonction Cinq au hasard, une fonction qui fait honneur à ce blog-photo, je la vois donc nommée “Entre deux mondes”.
    Cette (re)découverte a suscité une question en moi, que je vous ai soumise sous la forme d’un nouveau commentaire. Il va sans dire que les exemples sur la modification de l’image (cigarette effacée de Sartre et effacement de personnages officiels) n’ont absolument rien à voir avec la liberté que l’artiste — que ce soit en modification ou en suppression ;o)— prend avec le produit de son propre travail, mais une mise en perspective de la question (ou impression) suscitée en moi par cette image, revue sous ce nouvel angle, qui était donc en fait le premier !

    Pour faire bref, je pense que je préfère la version originale, que vous avez publiée ici.
    Enfin, pour ce qui concerne mes publications sur LVEG, veuillez bien croire que je ne cherche nullement à scier les branches d’autrui. Pour rester dans cette métaphore sylvestre, ni même à faire ombrage à qui que ce soit !
    ;o)
    Cordialement

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