( Autoportrait pour un père )




Louise Marquise

Louise Markise se déguise, et de fils en aiguilles, tisse une toile mêlée d’autoportraits et de poésie volée. Elle funambule entre le mot et l’image, entre la fantaisie et la nudité, les couleurs et les silences. Jeune adulte ou grande enfant, elle vit depuis cinq ans à Berlin.
8 Commentaires
  1. Je n’avais pas jugé utile de commenter les images précédentes tant elles suscitaient d’échanges et de louanges mérités.
    Voilà que je suis le premier sur celle-ci…qui me laisse un peu sur ma faim.
    L’intention est bonne, comme sur la plupart des autoportraits de Mme la Marquise, mais il manque peut-être ici le petit truc décisif en plus.
    Peut-être qu’à “compliquer” un peu la mise en scène, on perd la fraîcheur si agréable dans les autres images.

  2. Je suis David T
    Peut être la bulle de trop?

  3. Outre ses qualités photographiques (j’aime bien toutes les nuances et contrastes du sombre au clair), je trouve cette photo très réussie, car elle me dérange énormément! Personnellement, elle me met très mal à l’aise, car on entre dans un mal intime dont on devine la gravité, sans connaître ses vraies raisons. Mauvais gag, canular téléphobique, effet de style, vrai appel,… on ne sait plus vraiment quoi penser…

  4. Si je regarde l’ensemble des images que tu as déposé à ce jour l’on y voit une grande cohérence dans le “message” (même si je ne comprends pas tout dans le détail) qui semble envoyé à qui de droit.
    Émancipation, mal être, recherche de soi…

    Ici le fil enroulé (le nœud) autour du bras en dit sans doute bien plus que l’ensemble de la mise en scène, les accessoires ou la bulle, même si celle-ci désigne le correspondant.

    Le style roman photo ne me déplaît pas, c’est une forme d’expression que l’on utilise peu ou pas ici.
    J’attends la suite avec curiosité.

  5. C’est vrai que dans la mesure il y a un sous-titre en “clair” sous la photo, la bulle ne s’imposait pas obligatoirement, et si l’on parle phot peut-être aurais-tu pu couper un peu de la masse claire de droite et même de la table pour recentrer l’attention sur toi.

  6. ( C’est une image que je veux faire depuis plus d’un an, mais je n’avais encore jamais réussi à mettre la main sur un téléphone à cadran.
    Le téléphone ne fonctionne, pour moi, pas sans la bulle. Cette photo est perchée dans ma tête depuis très longtemps : moi, un téléphone et Allô papa bobo.
    Le buste avec les organes à ciel ouvert, c’est le hasard qui l’a mis sur mon chemin, peut-être n’aurais-je pas du l’ajouter, je ne sais pas.)

    @David : Oui oui oui. Il manque un souffle.
    @Hien : ” Personnellement, elle me met très mal à l’aise, car on entre dans un mal intime dont on devine la gravité, sans connaître ses vraies raisons. ” >> Chouette !
    @Bernard : J’ai pourtant déjà resserré le cadre…

  7. Je prendrai le temps de proposer une autre version de cet autoportrait téléphonique 🙂

  8. Elle attend la mer la mort l’amour ?
    Il me revient ces vers (est-ce de Pierre Louÿs ?) : “Et ce bras à senestre / où s’enroule un serpent / glorifie cette paume / où respire une verge…”
    J’aime aussi beaucoup la bague.

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