Personne avec moi pour parier, de toute façon j’ai gagné, c’est bien une photo de Bernard, quand elle est apparue le choc j’ai cru voir une photo de HCB, je ne suis pas “déçu” que cela soit toi qui l’ai faite. J’adore ce contraste bien équilibré entre l’ombre et la lumière, la position des personnages est idéale, le mur fuyant nous indique l’échappée.
A consommer sans modération.
bernard lev
sur 4 mars 2010 à 17h55
Bruno, HCB ? Crois-tu ? 😉
Bien sûr, je l’avais en tête en une fraction de seconde quand j’ai vu cette scène.
Bravo! qu’elle ressemblance et sans être préméditée!
solong
sur 4 mars 2010 à 22h02
belle composition! Mais quelque secondes avant, si le cycliste avait été dans cet espace de lumière dans l’angle de l’ombre, sur la diagonale personnage de dos – porte: mieux? (je ne sais pas…) Très belle comme ça en tout cas…
bernard lev
sur 4 mars 2010 à 22h32
Solong merci, mais dois-je te faire un cours de dynamique ou de balistique ?
Si j’avais déclenché lorsque le vélo était en X, à quel endroit se trouvait alors le piéton ?
(tu as tout le temps pour répondre 😉
…et de ce fait la photo de HCB ne pouvait évidemment pas remonter des limbes 😉
Yvap
sur 4 mars 2010 à 22h35
Bien vu ! Mais la référence étant inévitable, dans ce cas il faudra soigner le cadrage dont les proportions graphiques/géométriques sont bancales !
Trop de mur inutile à gauche, la diagonale mur/sol devra arriver dans le coin.
Idem en haut et à droite trop d’éléments parasites, couper juste en dessous du rebord oblique de droite.
Ainsi “épurée” elle est bien plus forte, les lignes graphiques sont mieux proportionnées et surtout dirigent mieux le regard !
Yvap
sur 4 mars 2010 à 22h36
Mais évidemment le “mythe” du filet noir en prend un coup ! 🙂
bernard lev
sur 4 mars 2010 à 23h00
Strictement aucun mythe du filet noir pour moi, jamais 😉
Couper un peu à gauche, oui, pourquoi pas, et encore à voir, car l’œil part de cette surface dégardée “accrochante” en effet pour filer sur le piéton et arriver sur le cycliste.
Couper sous la diagonale haute de droite non, car l’on perd de la hauteur/espace de respiration et puis je ne cherchais pas à faire une photo-graphique comme certaines fois, mais sublimer un moment ordinaire.
Ce mur sans ses trois fenêtres “ferronées” me manquerait énormément si on le coupait.
Patrick Hirtz
sur 4 mars 2010 à 23h10
Elle me plait bien cette image. J’en aime bien en particulier le cadrage et le bel équilibre entre l’ombre et la lumière.
solong
sur 4 mars 2010 à 23h13
Bernard; fastoche! Il faut intégrer la différence de vitesse de l’un et de l’autre: si tu affecte celle du marcheur du coefficient de nonchalance lié à la chaleur ambiante + celle du cycliste du facteur au carré “j’ai la maréchaussée aux fesses”, y’ a pas photo = déplacement du marcheur négligeable /instant t-1 où cycliste en X. CQFD! 😉
Les gars, vous avez oublié d’intégrer la variable photographe dans votre calcul. Parfois il avance et parfois il recule. Il peut aussi être immobile, c’est préférable. Mais à ce moment là, la hauteur de son objectif par rapport au sol est fonction de sa position (debout, assis, accroupi, à plat ventre, sur la pointe des pieds, sur un escabeau) et même de sa taille. Mesure-t-il 1m65 ou un 1m92 ? Son point de vue peut changer du tout eu tout, sans compter sur les possibilités de plongée ou de contre-plongée. Au tableau noir, tout de suite, SVP.
N’oublions pas aussi que la prise de vue dans ces cas se fait en un instant (l’instant décisif pour rester dans le thème). C’est plutôt une sensation fugace que tout tombe bien et que ça vaut le coup d’appuyer sur le déclencheur. Parfois la prise est bonne, et alors a posteriori on peut vérifier la qualité du cadrage, parfois on se trouve bredouille. C’est toujours instructif de regarder les planches contact des plus grands dans le reportage : une photo ou deux par planche : c’est je crois le rendement.
Yvap
sur 5 mars 2010 à 10h46
Exact Pictaris.
C’est le ratio qu’on peut voir par exemple sur les planches contact publiées dans la version “expanded edition” du livre “The american” de Robert Frank. Passionnant justement à examiner !
De plus lui recadrait souvent et parfois de façon drastique !
@ Bernard : Dans ta photo, pour moi l’élément fort, structurel, dans ton image est le mouvement des lignes qui dirigent sur le cycliste, et elles sont nombreuses ! :
1. Ligne mur/sol pointant exactement sur lui.
2. Bord de l’ombre du bâtiment (il est comme “posé” dessus !)
3. Bande plus sombre des murs du fond et de droite (il est “inscrit” dedans) qu’il serait d’ailleurs peut-être intéressant de densifier un peu.
4. l’escalier du fond descendant vers lui
5. Traces au sol dans le virage tournant vers lui
6. Forme de la flaque épousant le mouvement du virage
Le reste est anecdotique et ne fait que noyer/diminuer l’impact de toutes ces lignes.
Car justement Bernard ce “moment ordinaire” dont tu parles n’est-ce pas cet instant où le cycliste allait disparaître dans le virage et au bout de la langue de lumière ?
Je ne pense pas que tu voulais faire une photo d’architecture … me trompe-je ?
Je sais … certains détails ont des résonances dans la mémoire de celui qui a pris la photo, mais … 😉
bernard lev
sur 5 mars 2010 à 20h37
@ Yvap
…”Je ne pense pas que tu voulais faire une photo d’architecture”… comment as-tu deviné, tu es trop fort 😉 (bon blague évidemment !)
J’ai essayé ce que tu proposes et je la trouve vraiment trop étriquée, il n’y a plus d’espace. Envoies ce que tu vois si tu veux.
Yvap
sur 5 mars 2010 à 21h53
Sûr qu’avec ce que je propose il y a moins d’espace, mais pas tant que ça, par contre si j’allais dans ton sens je trouve que dans ton image il n’y en a pas assez !
C’est ça qui me fait réagir, je la trouve telle quelle “entre deux chaises”, elle ne joue pas franchement le graphisme, ne joue pas l’espace non plus, et comme je ne pense pas qu’on puisse en rajouter …
pas trop d’accord avec Yvap.. 😉
les lignes sont très fortes, tout en conservant une impression de vide, d’espace, de silence aussi; ..
la ligne flaque-cycliste-ombre forme un X avec la ligne personnage-porte sombre du fond..
et j’aime bien aussi le personnage entre mur et flaque, ce serait dommage de supprimer une partie de ce mur;
à droite, le mur avec ses verticales ( portes), ne sont pas parasites et ferment très bien l’image.
enfin, pour moi: un grand bravo
bernard lev
sur 7 mars 2010 à 18h55
Yvap pour ce qui est de l’espace, impossible d’en rajouter bien que je ne sois pas filet noir, j’en suis très proche.
Bon je vois que tout le monde se porte bien çà fait plaisir … en plus vous me permettez de retrouver des commentaires de personne(s) que j’aimais énormément alors que demander de plus.
C’est vrai que je l’avais un peu laissée sur le bord de chemin celle-ci bien alors que c’est sans doute une de mes meilleurs 😉
J’opterai pour un format carré…
Beau sens de l’espace. De plain pied, et l’ombre bienfaisante.
J’aime bien le titre…
Personne avec moi pour parier, de toute façon j’ai gagné, c’est bien une photo de Bernard, quand elle est apparue le choc j’ai cru voir une photo de HCB, je ne suis pas “déçu” que cela soit toi qui l’ai faite. J’adore ce contraste bien équilibré entre l’ombre et la lumière, la position des personnages est idéale, le mur fuyant nous indique l’échappée.
A consommer sans modération.
Bruno, HCB ? Crois-tu ? 😉
Bien sûr, je l’avais en tête en une fraction de seconde quand j’ai vu cette scène.
Bravo! qu’elle ressemblance et sans être préméditée!
belle composition! Mais quelque secondes avant, si le cycliste avait été dans cet espace de lumière dans l’angle de l’ombre, sur la diagonale personnage de dos – porte: mieux? (je ne sais pas…) Très belle comme ça en tout cas…
Solong merci, mais dois-je te faire un cours de dynamique ou de balistique ?
Si j’avais déclenché lorsque le vélo était en X, à quel endroit se trouvait alors le piéton ?
(tu as tout le temps pour répondre 😉
…et de ce fait la photo de HCB ne pouvait évidemment pas remonter des limbes 😉
Bien vu ! Mais la référence étant inévitable, dans ce cas il faudra soigner le cadrage dont les proportions graphiques/géométriques sont bancales !
Trop de mur inutile à gauche, la diagonale mur/sol devra arriver dans le coin.
Idem en haut et à droite trop d’éléments parasites, couper juste en dessous du rebord oblique de droite.
Ainsi “épurée” elle est bien plus forte, les lignes graphiques sont mieux proportionnées et surtout dirigent mieux le regard !
Mais évidemment le “mythe” du filet noir en prend un coup ! 🙂
Strictement aucun mythe du filet noir pour moi, jamais 😉
Couper un peu à gauche, oui, pourquoi pas, et encore à voir, car l’œil part de cette surface dégardée “accrochante” en effet pour filer sur le piéton et arriver sur le cycliste.
Couper sous la diagonale haute de droite non, car l’on perd de la hauteur/espace de respiration et puis je ne cherchais pas à faire une photo-graphique comme certaines fois, mais sublimer un moment ordinaire.
Ce mur sans ses trois fenêtres “ferronées” me manquerait énormément si on le coupait.
Elle me plait bien cette image. J’en aime bien en particulier le cadrage et le bel équilibre entre l’ombre et la lumière.
Bernard; fastoche! Il faut intégrer la différence de vitesse de l’un et de l’autre: si tu affecte celle du marcheur du coefficient de nonchalance lié à la chaleur ambiante + celle du cycliste du facteur au carré “j’ai la maréchaussée aux fesses”, y’ a pas photo = déplacement du marcheur négligeable /instant t-1 où cycliste en X. CQFD! 😉
Les gars, vous avez oublié d’intégrer la variable photographe dans votre calcul. Parfois il avance et parfois il recule. Il peut aussi être immobile, c’est préférable. Mais à ce moment là, la hauteur de son objectif par rapport au sol est fonction de sa position (debout, assis, accroupi, à plat ventre, sur la pointe des pieds, sur un escabeau) et même de sa taille. Mesure-t-il 1m65 ou un 1m92 ? Son point de vue peut changer du tout eu tout, sans compter sur les possibilités de plongée ou de contre-plongée. Au tableau noir, tout de suite, SVP.
N’oublions pas aussi que la prise de vue dans ces cas se fait en un instant (l’instant décisif pour rester dans le thème). C’est plutôt une sensation fugace que tout tombe bien et que ça vaut le coup d’appuyer sur le déclencheur. Parfois la prise est bonne, et alors a posteriori on peut vérifier la qualité du cadrage, parfois on se trouve bredouille. C’est toujours instructif de regarder les planches contact des plus grands dans le reportage : une photo ou deux par planche : c’est je crois le rendement.
Exact Pictaris.
C’est le ratio qu’on peut voir par exemple sur les planches contact publiées dans la version “expanded edition” du livre “The american” de Robert Frank. Passionnant justement à examiner !
De plus lui recadrait souvent et parfois de façon drastique !
@ Bernard : Dans ta photo, pour moi l’élément fort, structurel, dans ton image est le mouvement des lignes qui dirigent sur le cycliste, et elles sont nombreuses ! :
1. Ligne mur/sol pointant exactement sur lui.
2. Bord de l’ombre du bâtiment (il est comme “posé” dessus !)
3. Bande plus sombre des murs du fond et de droite (il est “inscrit” dedans) qu’il serait d’ailleurs peut-être intéressant de densifier un peu.
4. l’escalier du fond descendant vers lui
5. Traces au sol dans le virage tournant vers lui
6. Forme de la flaque épousant le mouvement du virage
Le reste est anecdotique et ne fait que noyer/diminuer l’impact de toutes ces lignes.
Car justement Bernard ce “moment ordinaire” dont tu parles n’est-ce pas cet instant où le cycliste allait disparaître dans le virage et au bout de la langue de lumière ?
Je ne pense pas que tu voulais faire une photo d’architecture … me trompe-je ?
Je sais … certains détails ont des résonances dans la mémoire de celui qui a pris la photo, mais … 😉
@ Yvap
…”Je ne pense pas que tu voulais faire une photo d’architecture”… comment as-tu deviné, tu es trop fort 😉 (bon blague évidemment !)
J’ai essayé ce que tu proposes et je la trouve vraiment trop étriquée, il n’y a plus d’espace. Envoies ce que tu vois si tu veux.
Sûr qu’avec ce que je propose il y a moins d’espace, mais pas tant que ça, par contre si j’allais dans ton sens je trouve que dans ton image il n’y en a pas assez !
C’est ça qui me fait réagir, je la trouve telle quelle “entre deux chaises”, elle ne joue pas franchement le graphisme, ne joue pas l’espace non plus, et comme je ne pense pas qu’on puisse en rajouter …
pas trop d’accord avec Yvap.. 😉
les lignes sont très fortes, tout en conservant une impression de vide, d’espace, de silence aussi; ..
la ligne flaque-cycliste-ombre forme un X avec la ligne personnage-porte sombre du fond..
et j’aime bien aussi le personnage entre mur et flaque, ce serait dommage de supprimer une partie de ce mur;
à droite, le mur avec ses verticales ( portes), ne sont pas parasites et ferment très bien l’image.
enfin, pour moi: un grand bravo
Yvap pour ce qui est de l’espace, impossible d’en rajouter bien que je ne sois pas filet noir, j’en suis très proche.
Merci à tous d’être passés ;-
Ouch !
Elle m’avait échappée celle-là !
🙂
Moi aussi… Ah l’écrasement de la chaleur dans ce rectangle de lumière!…
Ouch aussi !
Merci amb pour le partage et La remise en lumière, elle est superbe !
@ OlivMo = Ah non, c’est Monsieur HR qui l’a retrouvée le prem’s !
😀
Je l’ai retrouvée grâce à la fonction aléatoire de LVEG, juste avant de publier “Actu: le Tour de France”. La randomisation a aussi du bon !
@ amb: Il faut donc rendre à M. HR ce qui… Merci Monsieur HR pour le partage ! 🙂
Salut à tous,
Bon je vois que tout le monde se porte bien çà fait plaisir … en plus vous me permettez de retrouver des commentaires de personne(s) que j’aimais énormément alors que demander de plus.
C’est vrai que je l’avais un peu laissée sur le bord de chemin celle-ci bien alors que c’est sans doute une de mes meilleurs 😉
merci à vous
bonne fin de soirée
rectif :
celle-ci bien que ce soit sans doute une de mes meilleures