Suite aux commentaires de bernard lev et flo g relatif au cadrage,  cette 2éme version qui reprend le cadrage initial débarrassé de “petites merdouilles” qui parasitaient l’arrière plan au dessus de l’épaule gauche  qui m’avaient incité  à proposer le cadrage très  “carré” de la première version…




Patrick Hirtz

Médecin Urgentiste, engagé dans l'action humanitaire depuis une trentaine d'années, photographe amateur, passionné de photo-journalisme...
15 Commentaires
  1. Je trouve votre photo magnifique; le développement est superbe (et peu importe ces traces résiduelles sous le chignon ou ce grain un tout petit peu artificiel dans l’ombre de la mandibule). Ce cadrage me parait plus équilibré et esthétiquement plus réussi. Cela sert-il mieux le sujet? je ne sais pas…
    J’avais longuement regardé votre première version, et y avais bien évidemment réagit, sans poser le commentaire (de ces photos qui inspirent le respect et imposent une exigence particulière à bien transcrire ce qu’elle inspire..). Comme sylvain, et au regard de ce que vous nous dites dans le titre et le texte, je suis particulièrement touché par cette boucle d’oreille, et ce que j’imagine du geste par lequel elle l’a accroché là… l’indice d’un espoir possible pour elle?… je me demande aussi si elle en portait dans cet horrible passé…

  2. Je préfère la précédente qui donne plus d’importance au regard, sur celle-ci le regard est trop collé au bord de la photo. Sur la technique des tirages rien à redire.

  3. Bonjour Pascal
    C’est vrai que cette version me plaît plus, mais demande de la part du “spectateur” plus de temps pour s’en imprégner (dans la mesure ou sur LVEG l’on ne peut agrandir) et ne pas y voir qu’un “simple” portrait.
    Son histoire est donc vraiment essentielle à juxtaposer.
    A la première vision, je m’étais aussi fixé sur ces deux perles de sueur sur les tempes, comme s’il s’agissait de larmes qui n’arrivaient plus à couler.

    Si tu as un peu de temps, tu pourrais nous dire à quelle occasion cette photo a été réalisée (et extérieur ou intérieur ?)

    @+

  4. évidemment je voulais dire Patrick et non Pascal !

  5. En effet, cette version ne raconte pas forcément la même chose. Du coup les deux me plaisent…
    (Peut-être une préférence pour celle-ci)
    (un effet déjà perçu autour de photos de mains qui montraient où non le lâcher prise selon le cadrage -justement de Bernard Lev si je ne m’abuse)

  6. oui Amandine tu as raison

  7. @bernard lev
    Princess est une des jeunes filles que nous suivons dans le cadre d’un programme de “santé mentale” que nous avons mis en place et dont l’objectif est de permettre à ces enfants de se reconstruire
    psychologiquement. Ce programme particulièrement complexe s’appuie sur une équipe libérienne que nous avons formée et que nous accompagnons.
    Cette photo a été prise au décours d’un entretien entrant dans le cadre de ce suivi alors qu’elle s’était mise à l’écart pour “récupérer”, ces derniers étant toujours très éprouvants.

  8. Je préfère celle-ci.
    Félicitations Patrick : à la fois pour votre talent de photographe qui s’offre à nous et surtout pour l’action à laquelle vous participez auprès de ces enfants.

  9. Patrick merci pour l’explication.
    Au-delà de ton engagement qui ne peut susciter que des félicitations, une question qui me taraude… a-t-elle vu sa photo ?
    Je peux croire qu’elle en aurait été contente et que çà peut être utilisé comme un lien ou un jeu d’échange complémentaire pour la reconstruction.

  10. @Bernard
    Par principe et dans la mesure du possible j’ai toujours eu pour habitude de faire un retour aux personnes concernées par les photographies que je prends d’elles. La photographie numérique facilite bien entendu aujourd’hui une telle démarche en la rendant possible en temps réel. Princess a donc visionné cette photographie comme toutes les autres que j’ai pu prendre d’elle ce qui, comme tu peux l’imaginer, a été l’occasion d’échanges, parfois douloureux dans le détail desquels je ne souhaite pas rentrer. Il convient de rappeler que ces jeunes filles ont subi des violences physiques et psychologiques dont il est difficile pour nous de se faire une idée. Ce qu’il ressort du vécu de ces jeunes filles c’est qu’elles ont été entrainées dans un “autre monde”, un temps situé hors de l’entendement, un monde déconstruit où l’ensemble des repères culturels, sociaux et affectifs ont volé en éclats. De ce travail nous avons “tiré” un ouvrage* destiné aux éducateurs et travailleurs sociaux du Libéria impliqués dans l’accompagnement de ces “ex-enfants soldats” qui vont devoir oublier cette guerre et ces violences pour croire à la paix, à la vie, à l’avenir…Ce “portrait” de Princess reflète cet enjeu vital…

    * “They grew up in the fighters’ world…” – A mental health approach to supporting demobilized children and youths in Libéria.

  11. merci Patrick, sachant ton travail, je m’attendais bien à une telle réponse

  12. Dites Patrick : cette association a t-elle un nom ? un site Internet ?
    Merci 🙂

  13. @Sylvain
    Il s’agit de Médecins du Monde, association que j’ai contribué à mettre en place et dont je suis toujours un adhérent très actif. Chargé en particulier d’animer au sein de l’association la réflexion concernant notre approche du continent africain, je suis par ailleurs directement responsable de la mise en place et du suivi de ce que nous faisons au Libéria. Notre site est accessible à l’adresse suivante:
    http://www.medecinsdumonde.org/.
    Dans la rubrique “Evénement” je vous invite à visiter l’exposition photographique “34 vues contre l’oubli” que j’ai initié et piloté avec Valérie Dupont. Cette exposition présentée pour la première fois au 18éme “Visa pour l’image” de Perpignan fait depuis deux ans l’objet d’une tournée européenne. Par ailleurs, dans le cadre de notre souci de témoignage, nous avons réalisé avec l’agence MAGNUM et Paolo PELLEGRIN un reportage photographique N et B auquel vous pouvez accéder en cliquant sur “Nos missions” puis “Etranger” et enfin Libéria…
    Bonne visite et bien cordialement!

  14. Merci pour ce retour plus de 4 ans après sa publication …

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