Passionnée d'images, passée au numérique et à la couleur, la vie en gris m'a donné envie de me remettre au noir & blanc. Je vis à Delhi, t l'Inde au quotidien est ma principale source d'inspiration.
12 Commentaires
Christian B.
sur 20 novembre 2009 à 10h49
Merveilleux pays où l’on peut prendre une telle photo : en Europe, vous auriez droit à 25 procès pour atteinte au droit à l’image ; dans les pays musulmans, à une lapidation sans procès.
bernard lev
sur 20 novembre 2009 à 11h25
Je crois bien Christian que tu fais erreur sur le “droit à l’image”.
En France, dans la mesure ou aucun visage en particulier (même si tu reconnais tout le monde) n’est mis en exergue, mais que tu as une foule, le droit à l’image n’est pas applicable, comme à photographier une tribune de foot ou une manif.
Dans un pays musulman, là encore tout dépend de l’endroit et de la mentalité locale d’application des traditions.
Au Maroc j’ai photographié sans aucun souci un attroupement à un marché aux enchères, en étant parfaitement en évidence au premier plan.
A un autre endroit l’on m’a signifié que l’on allait me faire le cou(p) du mouton.
Istanbul identique dans la réaction des gens en fonction de la population et des quartiers sillonnés.
veronese
sur 20 novembre 2009 à 16h15
@bernard lev: vous avez raison; ‘tout dépend de l’endroit et de la mentalité locale d’application des traditions.’ En Turquie il y a des villes,des bourgs ,des places publiques etc ou’ vous pouvez tout photographier sans peur ni permission.Naturellement sauf le portrait en gros plan d’un inconnu.
bernard lev
sur 20 novembre 2009 à 18h45
AnnieRita,
Cette après-midi un ami m’a fait une projection de photos de Benares et autres villes. J’ai été submergé par les couleurs claquantes et merveilleuses de richesse.
Ici, la photo est bien tirée, aucun reproche, mais il n’y a rien qui accroche en particulier mon regard, si ce n’est tous ces regards en même temps que je pourrais apprécier les uns après les autres, pour toutes leurs expressions.
J’ai l’impression d’aimer votre photo uniquement pour son aspect exotique et la “beauté” que j’appose sur ces gens.
Je suis sans doute frustré de ne pas en savoir plus ou de ne pas en voir plus.
Je ne sais pas ce qu’ils font, ce qu’ils attendent, où ils se trouvent et je ne vois qu’une foule entassée sur des marches ou des gradins.
Je suppose que vous avez été séduite par l’éclatement des couleurs ? 😉
D’abord, je voudrais remercier Philippe photofloue d’avoir crée ce blog qui nous permet d’échanger sur nos photos, je trouve que c’est très précieux. Il y a un moment que je voulais le faire mais je ne savais pas bien où, alors autant le faire ici.
@ bernard je trouve votre remarque très judicieuse parce qu’elle est au coeur de ma problématique actuelle. Que montrer, comment.C’est sûr que vivant en Inde il y a toujours le risque de faire de l’exotisme. Non, je n’étais pas particulièrement attirée par les couleurs, je ne pense pas que plein de couleurs fasse une bonne photo. J’étais attirée par la foule. En fait la foule me fascine, particulièrement ici en Inde.Là, en plus il n’y avait que des femmes, les hommes étaient debout en bas. La photo d’origine est bien plus large et montre plus le décor, elle est plus descriptive, plus anecdotique aussi. Difficile dans une photo toutefois de montrer à la fois les personnes qui regardent et ce qu’elles regardent. C’est vrai qu’on se pose la question. Ce qui m’interessait en l’occurrence était de montrer ces femmes entassées sur l’escalier. En fait à ce moment précis elles attendent que commence le spectacle et les jeux qui marquent le jour anniversaire de Khrishna.
Quant au fait de photographier les gens en Inde, c’est très facile.
solong
sur 21 novembre 2009 à 13h54
Moi je ne boude pas mon plaisir à parcourir cette photo, sur plusieurs plans de lecture; De l’impression laissée par cette foule (de femmes, et d’enfants aussi) dont parle AnnieRita, et au delà à apprécier ces visages un à un, la diversité des expressions, les mains aussi…
J’aurai sûrement préféré un autre angle de vue, frontal, pile face à la rampe qui gène un peu le vagabondage du regard (le poteau en bas accroche ++); Rien que des visages… j’aurais sûrement “mitraillé” afin de pouvoir choisir après coup parmi les combinaisons d’expression (ha les photos de groupe!…)
J’aime beaucoup celle ci. Je ne m’étais pas posé la question du “folklorique”, la qualité du regard d’AnnieRita sans doute…
@ bernard lev je suis bien d’accord sur la difficulté à photographier des foules, c’est pour ça que je continue d’en faire, je ne suis vraiment satisfaite par aucune.
Merveilleux pays où l’on peut prendre une telle photo : en Europe, vous auriez droit à 25 procès pour atteinte au droit à l’image ; dans les pays musulmans, à une lapidation sans procès.
Je crois bien Christian que tu fais erreur sur le “droit à l’image”.
En France, dans la mesure ou aucun visage en particulier (même si tu reconnais tout le monde) n’est mis en exergue, mais que tu as une foule, le droit à l’image n’est pas applicable, comme à photographier une tribune de foot ou une manif.
Dans un pays musulman, là encore tout dépend de l’endroit et de la mentalité locale d’application des traditions.
Au Maroc j’ai photographié sans aucun souci un attroupement à un marché aux enchères, en étant parfaitement en évidence au premier plan.
A un autre endroit l’on m’a signifié que l’on allait me faire le cou(p) du mouton.
Istanbul identique dans la réaction des gens en fonction de la population et des quartiers sillonnés.
@bernard lev: vous avez raison; ‘tout dépend de l’endroit et de la mentalité locale d’application des traditions.’ En Turquie il y a des villes,des bourgs ,des places publiques etc ou’ vous pouvez tout photographier sans peur ni permission.Naturellement sauf le portrait en gros plan d’un inconnu.
AnnieRita,
Cette après-midi un ami m’a fait une projection de photos de Benares et autres villes. J’ai été submergé par les couleurs claquantes et merveilleuses de richesse.
Ici, la photo est bien tirée, aucun reproche, mais il n’y a rien qui accroche en particulier mon regard, si ce n’est tous ces regards en même temps que je pourrais apprécier les uns après les autres, pour toutes leurs expressions.
J’ai l’impression d’aimer votre photo uniquement pour son aspect exotique et la “beauté” que j’appose sur ces gens.
Je suis sans doute frustré de ne pas en savoir plus ou de ne pas en voir plus.
Je ne sais pas ce qu’ils font, ce qu’ils attendent, où ils se trouvent et je ne vois qu’une foule entassée sur des marches ou des gradins.
Je suppose que vous avez été séduite par l’éclatement des couleurs ? 😉
Peut être que la photo gagnerait à être recadrer à droite pour masquer l’escalier, et un peu plus de contraste.
D’abord, je voudrais remercier Philippe photofloue d’avoir crée ce blog qui nous permet d’échanger sur nos photos, je trouve que c’est très précieux. Il y a un moment que je voulais le faire mais je ne savais pas bien où, alors autant le faire ici.
@ bernard je trouve votre remarque très judicieuse parce qu’elle est au coeur de ma problématique actuelle. Que montrer, comment.C’est sûr que vivant en Inde il y a toujours le risque de faire de l’exotisme. Non, je n’étais pas particulièrement attirée par les couleurs, je ne pense pas que plein de couleurs fasse une bonne photo. J’étais attirée par la foule. En fait la foule me fascine, particulièrement ici en Inde.Là, en plus il n’y avait que des femmes, les hommes étaient debout en bas. La photo d’origine est bien plus large et montre plus le décor, elle est plus descriptive, plus anecdotique aussi. Difficile dans une photo toutefois de montrer à la fois les personnes qui regardent et ce qu’elles regardent. C’est vrai qu’on se pose la question. Ce qui m’interessait en l’occurrence était de montrer ces femmes entassées sur l’escalier. En fait à ce moment précis elles attendent que commence le spectacle et les jeux qui marquent le jour anniversaire de Khrishna.
Quant au fait de photographier les gens en Inde, c’est très facile.
Moi je ne boude pas mon plaisir à parcourir cette photo, sur plusieurs plans de lecture; De l’impression laissée par cette foule (de femmes, et d’enfants aussi) dont parle AnnieRita, et au delà à apprécier ces visages un à un, la diversité des expressions, les mains aussi…
J’aurai sûrement préféré un autre angle de vue, frontal, pile face à la rampe qui gène un peu le vagabondage du regard (le poteau en bas accroche ++); Rien que des visages… j’aurais sûrement “mitraillé” afin de pouvoir choisir après coup parmi les combinaisons d’expression (ha les photos de groupe!…)
J’aime beaucoup celle ci. Je ne m’étais pas posé la question du “folklorique”, la qualité du regard d’AnnieRita sans doute…
C est une chance de voir d autres peuples aussi librement ici
Decidememt ca me rappelle encore un livre.
Mange. Prie aime .
AnnieR
Merci de la longue réponse.
Nous sommes entièrement d’accord sur “je ne pense pas que plein de couleurs fasse une bonne photo”
Mais photographier la foule ou des groupes, je trouve que cela fait partie des grandes difficultés pour justement en extraire un point d’accroche.
Attention, j’ai bien parlé d’exotisme (vu par moi) et non de folklorique.
Il est à souhaiter maintenant que l’on ait des photos du spectacle et des jeux qui marquent le jour anniversaire de Khrishnaclichés 😉
@Solong merci. J’ai mitraillé mais pas assez, je crois.
@ Jaly2 Ah, je l’ai lu ce livre !
@ bernard lev je suis bien d’accord sur la difficulté à photographier des foules, c’est pour ça que je continue d’en faire, je ne suis vraiment satisfaite par aucune.
PS les photos du spectacle, je vais voir si j’en ai une ” montrable “.