entre deux poses, la pause




18 Commentaires
  1. Pour le titre c’est plutôt torse nu.

  2. Elle est jolie, ya pas à dire. Après je reste dubitatif sur la pose justement. Bizarrement perchée sur une fesse, cette pose n’est vraiment pas naturelle et dément cette idée de pause portée par la légende. La position de la main droite est assez inesthétique et la mèche entre les seins assez génante, sans parler de l’arrière plan. Dommage malgré mon désir de vous suivre, je n’arrive pas à vous emboiter le pas. 😉

  3. J’ai apporté une chaise, je lui ai dis qu’on faisait une pause de 5mn, je suis allé m’assoir un peu plus loin et j’ai pris cette photo. tout dément que cela puisse paraitre à Pictaris, peut-etre j’aurais mieux rendu cette situation en la simulant 😉

  4. J’allais faire le même commentaire que pictaris sur cette impression que la pause est posée justement, la présence improbable de cette pellicule confortant cette impression… Le rendu de la peau est très beau je trouve, et c’est vrais que la fille est très belle…

  5. Le problème est que certains (ou la plupart) des modèles posent. Donc adoptent une attitude figée, comme s’il ne fallait pas bouger pour que la photo soit bonne. Il faut leur expliquer qu’on a maintenant des vitesses d’obturation qui ouvrent d’autres possibilités 😉

  6. Bah, peu importe qu’elle pose veritablement ou non, il y a quand même un peu d’abandon dans la pause de cette jolie modèle, ca reste une belle photo

  7. même si j’ai encore du mal à apprécier cette photo, je la trouve moins “empruntée” que sur la photo -tryptique- précédente.
    Parce que, en dehors de nous montrer un beau corps, qu’exprime-t-elle ? peux-tu nous le dire, canardo ?
    je sais que c’est très, très difficile.. 😉

  8. Sa “pose” (?) est pour moi de timidité.
    Le problème ici est qu’elle n’est pas du tout mise en valeur par cette lumière très forte, agressive, qui gomme tout “ressenti”.
    Donc pour retrouver un peu de mystère et de douceur, assombrir fortement, ne pas avoir peur des ombres et des pertes de détails, le nu est essentiellement le jeu de la lumière sur les courbes et le relief du corps, mais ici ils sont gommés.
    Cela dit, même si on peut améliorer ce point, le vrai problème est pour moi le cadrage. Plein centre, pas de dégagement vers son regard, le cadre derrière l’épaule …

  9. C’est vrai qu’il y a un paradoxe dans cette image : la pudeur du modèle qui se dévoile.
    Ça a quelque chose de touchant même si comme les autres ça a un côté un peu artificiel.

  10. voila une photo que je vais être obligé de défendre, si j’en perçoit vos critiques je me dois d’expliquer un peu ma propre émotion, après tout. c’est une photo improvisée donc, je viens de lui apporter la chaise et elle y cherche sa place. Il y a une douceur touchante de mon point de vue (-> Flo) je n’ai volontairement pas voulu de contrastes forts (-> Yvap) de forts contrastes auraient complètement tué cette photo. En revanche aucun d’entre vous n’a remarqué l’autre contraste, celui qui compte, celui entre le piqué du jean et le flou du haut (-> Philip, ca bouge), entre la scene de type studio et la non pause. Enfin la lumière est celle de la fenetre a droite, décrite comme brutale elle est de mon point de vue dense mais douce. Voila. On ne s’est pas compris c’est clair, mais moi je l’aime cette photo 🙂

  11. Heureusement que vous l’aimez, sinon vous ne l’auriez pas postée. 🙂
    J’ai remarqué le contraste entre le jean et le haut du corps, mais je n’ai rien dit. Parce que je ne le comprends pas. Je n’arrive pas à “lire” cette mise au point sur le jean, et ça me dérange.
    Cette non-pose me paraît tout de même posée (dommage), et la mise au point sur un détail de texture qu’est le jean renforce cette impression.

    Et j’ai une petite réserve sur le cadrage plein centre, qui, pour moi, contredit le titre, en nous braquant uniquement sur le modèle, et non sa situation dans son environnement.
    Les photos off m’ont toujours fascinées plus que les films ou les séries de photos qu’elles documentent, car elles sont plus libres, et il y a souvent un jeu avec l’environnement de tournage/shooting, qui donne lieu à des constructions et des cadrages assez originaux, et qui rendent l’ambiance du moment.

    Et complètement hors sujet, ne dis-t-on pas plutôt making of (parce que making of something…)?

  12. ne faites surtout pas attention à cette horrible faute!!
    j’ai la tête totalement ailleurs…

  13. Bon, je sais que mon avis n’est pas celui d’un expert mais d’un amateur, mais tout de même, quand je lis des commentaires limite aigris je me demande toujours quelle est la part de snobisme… comme quand on trouve qu’un film est un bijou et que les critiques de télérama, au lieu de l’encenser, soutiennent qu’il est raté pour telle et telle raison “métier”… c’est en restant comme vous dans des codes étriqués qu’une tendance artistique meurt ! et où est passé l’émotion dans tout ça ? tout cela est valable aussi pour la photo non ? eh bien moi cette photo je la trouve émouvante, sans éprouver le besoin d’aligner 12 arguments pseudo-rationnels : l’art c’est avant tout du ressenti !

  14. Mais justement Cécile, il s’agit de ressenti !
    Si tu lis bien ce qui est dit au dessus, les critiques, et pas seulement de ma part, plutôt argumentées, mettent l’accent sur les points techniques qui (pour nous) neutralisent le ressenti, gomment tout mystère et douceur.
    C’est bien justement parce que nous sommes en manque de ressenti que nous réagissons et essayons de comprendre/analyser ce qui provoque ce manque devant une image qui pourtant devrait nous le procurer.
    C’est le but et la fonction de ce blog de partager nos différentes façon de ressentir face aux images.
    Ce n’est certainement pas en ne faisant que des éloges, en étant “politiquement correct”, en jouant les bisounours, en n’ayant pas d’exigence, que nous pourrons nous améliorer !
    La technique n’est pas le but on est d’accord, mais quand elle est bâclée elle peut très facilement anéantir une bonne idée au lieu de la soutenir.

    Maintenant, en ce qui concerne ton appréciation sur nos soi-disant “codes étriqués” (serais-tu un clone du rosem ? La demoiselle sur la photo ?), je te laisse découvrir un peu plus le contenu de ce site et on en reparlera …
    On attend également ta propre production … 😉

  15. @cécile : Si il y a alignement d’arguments “pseudo-rationnels” c’est que, pour certains, la photo ne remplie pas son rôle émotionel et qu’on cherche à expliquer pourquoi elle ne nous émeut pas comme elle le devrait… en cherchant dans la rationalité, c’est à dire ce sur quoi le photographe peut agir, pour essayer de corriger le tir à la prochaine photo.
    C’est comme ça qu’on apprend et qu’on avance.

    Rester eternellement dans le domaine du nébuleux, du mystèrieux, de l’irrationnel, de l’ émotionnel, c’est faire fi des considérations techniques qui, si elles ne sont pas suffisantes, sont nécessaires pour réduire la part de hasard, et qui sont les seuls leviers sur lesquels a prise le photographe.

    C’est également revenir à dire que les plus belles photos des plus grands photographes ne sont que le fruit du hasard, ce qui n’est pas QUE ça.

    Maintenant si elle t’émeut, il serait plus constructif que tu nous explique pourquoi.

    Dernière chose : il n’y a pas de commentaires aigris ni même limite aigris sur ce blog. Juste des gens qui donnent leur avis pour se faire progresser mutuellement 😉

  16. Mince, Yvap est passé avant .. 😉

  17. J’entends bien tout cela et naturellement c’est pour cela qu’il est intéressant d’apprendre et de progresser, j’en conviens. Il me semblait simplement qu’une belle photo est souvent la conjugaison d’un certain hasard en effet, avec une manière singulière de réaliser la prise de vue qui parvient (ou non !) à faire passer une émotion voire un message. C’est sur la singularité je crois que nous divergeons, car celle-ci suppose de savoir s’affranchir des codes pour regarder chaque nouvelle photo sans s’y enfermer. Sous peine de ne rien ressentir… et il me semble que le snobisme, précisément, commence là. C’est pour cette raison que les novateurs sont rejetés par le plus grand nombre car ils vont contre les tendances dominantes.
    Cette photo m’émeut parce que je sens vraiment le côté pris sur le vif dans la pose, et parce que la lumière donne un côté statue de marbre à cette femme, et ce paradoxe me plaît parce que c’est la vie même… Voilà en résumé.
    Et naturellement je me réjouis qu’il n’y ait rien de limite aigri dans ces commentaires, tant qu’on ne s’enferme pas dans un intellectualisme radical ça m’intéresse tout autant d’écouter des avis différents du mien 🙂

  18. S’affranchir des codes, c’est déjà en créer d’autres, au risque à nouveau de s’y enfermer 😉
    Même le plus ouvert d’esprit à ses limites. L’absence de critères et d’esprit critiques, c’est le nivellement par le bas.
    Chacun réagit en fonction de ses goûts, de sa connaissance, de sa culture, de son histoire, etc.. Qui sont tous différents. Pas de snobisme là dedans. En tout cas, j’en ai pas encore vu ici.

    La difficulté de la photographie c’est de retranscrire et faire passer une émotion qui nous a poussé à déclencher, de manière à ce qu’elle puisse être ressentie de manière équivalente par le plus grand nombre.
    Et c’est là que la partie technique est nécessaire, pour mettre toutes ses chances de son côté, au maximum. Mais ça n’est pas un gage de réussite, malheureusement 😉
    Et quand elle ne passe pas comme on l’aurait voulu, c’est vers cette partie technique que l’on se tourne pour tenter d’expliquer pourquoi cette émotion n’a pas été ressentie.
    La “manière singulière de réaliser la prise” dont tu parles, fait partie de la technique, aussi originale et hors normes qu’elle puisse être. Parler de prise de vue, c’est déjà parler technique.. et donc “rationaliser” l’émotion 😉

    Tu vois, pour toi l’émotion est passée et tant mieux. Mais pour l’expliquer, tu parles de “pris sur le vif”, de “pose”, de “lumière”, de rendue “de marbre”, et c’est parler de technique (sans le vocabulaire).

    Si tu avais voulu rester dans l’émotion, tu aurais pu parler d’expression du visage de cette femme (triste, mélancolique, fatiguée…), de l’ambiance qui se dégageait de cette image, ce qu’elle pouvait t’évoquer, te rappeler, ce qu’elle te fait imaginer, comment elle te transporte, voire même parler des sentiments qu’elle te provoque (tu dis qu’elle t’émeut sans préciser).
    Même ton ressenti à été “rationalisé”.
    Parceque c’est à partir de ça que vincent pourra comprendre ce qui a fait que c’est passé ou pas, et qu’il pourra le corriger ou le réitérer. 😉

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