Sombre peut-être dans l’histoire qu’elle raconte, mais pas dans le traitement..
Elle me fait penser par son ambiance au “salaire de la peur” ou à “100 000 $ au soleil”….
Bernard Lev
sur 4 octobre 2009 Ã 11h54
Eh bien je suis entièrement d’accord avec locialbi.
Eh oui, il y a des matins comme çà .
uf! sans paroles, seulement regarder.
bravo.
Magnifique quoi qu’un peu sombre
Magnifique lumière et superbe ‘pose’ du personnage de droite.
Sombre peut-être dans l’histoire qu’elle raconte, mais pas dans le traitement..
Elle me fait penser par son ambiance au “salaire de la peur” ou à “100 000 $ au soleil”….
Eh bien je suis entièrement d’accord avec locialbi.
Eh oui, il y a des matins comme çà .
Très très belle photo c’est évident ! Somptueuse même.
Mais je ne peux m’empêcher de penser à ce qu’elle ME montre en filigrane. Deux occidentaux qui viennent y projeter un “ailleurs”, un trip, en complet décalage avec ce que vit la population locale.
Le voyage c’est bien sur rencontrer la population locale, mais c’est aussi rencontrer les autres voyageurs du monde entier qui nous renvoient un reflet de nous même. Et puis il y a aussi de belles rencontres parmi eux 🙂
Ici, il s’agit d’un français et d’un anglais rencontrés par hasard sur le petit bateau rouillé qui sillonne les canaux des Backwaters et relie les villages (l’autobus local en quelque sorte, mais beaucoup plus paisible que les vrais autobus sur les routes indiennes). Un arrêt dans une gargote au bord de l’eau pour boire le thé et manger des beignets. Mais c’est vrai que l’on rencontre en Inde plus de gens bizarres qu’ailleurs : des routards qui y trainent depuis 20 ans, des babas cools, des adeptes de philosophies orientales, des drogués venus pour se défoncer, souvent des Israéliens déglingués par leur service militaire, des étudiants en toutes sortes de techniques du corps ou de l’esprit, des résidents dans des ashrams …
… et des photographes de talent 😉
belle image, avec de beaux gris
~~bravo~~
Très belle image, beau traitement.
@ Pictaris : “On rencontre en Inde plus de gens bizarres qu’ailleurs : des routards qui y trainent depuis 20 ans, des babas cools, des adeptes de philosophies orientales, des drogués venus pour se défoncer, souvent des Israéliens déglingués par leur service militaire, des étudiants en toutes sortes de techniques du corps ou de l’esprit, des résidents dans des ashrams …”
Bien observé, bien que certains routards, babas cools, etc… sont là de puis plus de 40 ans, quant aux drogués, ils sont morts il y a déjà bien longtemps.
@ JMS c’est vrai que certains sont là depuis plus de 40 ans, mais je me rappelle particulièrement l’un d’eux, la cinquantaine, à New Delhi, qui n’était pas rentré en France depuis 1982, sauf une fois pour voir sa vieille mère en Bretagne.
Et les Israéliens sont vraiment actuellement connus en Inde pour le voyage au bout de la drogue, surtout dans le nord, n’arrivant plus à un retour normal à la vie civile dans leur pays, après leurs années dans Tsahal. Là aussi, le syndrome des vétérans.
Voir l’article ici http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1598
On dirait du Peters Andersen !
J’adore !
Bonne ambiance, bon traitement.
Une superbe photo, tout simplement!
Je n’ai qu’un seul regret en regardant cette photo : la présence de l’homme au milieu, qui rompt cette “intimité” entre les 2 hommes, et masque un fond qui aurait donné de la profondeur à la scène.
Pictaris a très bien décrit sa photo et surtout cette atmosphère visuellement très palpable.. 😉
Elle est magnifique..
Contrairement à Tristan, le troisième personnage est à mon avis bienvenu dans cette image, parce qu’il ne me semble pas que ce soit un moment d’intimité, mais juste un moment de passage entre deux êtres pas forcément intimes, mais plutôt désoeuvrés, chacun dans sa propre histoire. Le troisième personnage qui apparemment est aux cuisines, permet de situer les deux autres 😉
j’aime beaucoup le traitement! comme locialbi, il y a une petite ambiance de film western! 🙂 peut être dû au tirage justement!
@ Tristan
Pas d’accord, le troisième personne est en mouvement, il fait rentrer cette dimension de temps dans cette photo et par là même indique que les deux autres personnes sont à méditer, et dans un certain repris sur soi, dans la non activité, même pas verbale (d’après ce que m’en donne à voir la photo) ou dans le désÅ“uvrement.
Dans un autre pays qui est le mien, je pourrais mettre entendre le bruit des assiettes dans l’évier et le battement lancinant de l’horloge 😉