François Cardi sur 21 mai 2012 à 13h03 Il y a dans cette photographie deux photos en une. Ce qui est le plus cohérent, c’est la photo où voisinent les deux enfants et leurs épées et le personnage allongé, parce que la canne de celui-ci rappelle les épées de deux gamins. Et l’opposition est frappante entre l’enfance, la santé et le jeu et puis l’âge, le handicap et la fatigue supposés de l’homme à terre. Il y a là du comique et du tragique tout à la fois, auxquels sont tout à fait étrangers les autres personnages, qui ne sont ni spectateurs ni témoins. Il n’y a qu’une coïncidence, et ça ne fait pas, hélas, une photographie. C’est toute la difficulté et l’intérêt des instantanés, de la photographie de l’instant, de la fulgurance du viseur.
Il y a dans cette photographie deux photos en une. Ce qui est le plus cohérent, c’est la photo où voisinent les deux enfants et leurs épées et le personnage allongé, parce que la canne de celui-ci rappelle les épées de deux gamins. Et l’opposition est frappante entre l’enfance, la santé et le jeu et puis l’âge, le handicap et la fatigue supposés de l’homme à terre. Il y a là du comique et du tragique tout à la fois, auxquels sont tout à fait étrangers les autres personnages, qui ne sont ni spectateurs ni témoins. Il n’y a qu’une coïncidence, et ça ne fait pas, hélas, une photographie. C’est toute la difficulté et l’intérêt des instantanés, de la photographie de l’instant, de la fulgurance du viseur.