Marcel Proust, 44 rue Hamelin
Marcel Proust consacrera les derniers mois de sa vie à la mise au point des derniers volumes de la Recherche. Il multipliera ultimes corrections et “paperolles” avant de disparaître, épuisé, en 1922.




GBertrand

Susan Sontag : "Une photographie passe pour une preuve irrécusable qu'un événement donné s'est bien produit."
6 Commentaires
  1. J’aime beaucoup cet espace distordu tapissé de mots, l’éclairage est soigné, mais qu’en est il de l’aération propice à une bonne respiration ?

  2. @ GBertrand. Vous connaissez le travail de Madeleine Lambert , plasticienne, sur les paperolles de Proust?

  3. Soyez rassuré hervé, des poudres antiasthmatiques qu’on brûle dans les recoins sa chambre assureront à Proust les quelques heures propices nécessaires à l’accomplissement du Grand Oeuvre.
    Quelques heures plus tard, il pourra dire à Céleste Albaret:
    –Ah! Céleste, il est arrivé une grande chose, une énorme chose, quelque chose… devinez !
    –Comment voulez vous Monsieur, que je devine?
    Alors, je l’avais quitté peut-être à onze heures ou à dix heures du matin, et puis il me dit ça vers quatre heures de l’après-midi, ou cinq heures. Alors, il m’appelle. J’arrive. Je le vois radieux, très content, il avait des beaux yeux… et il me sourit. Il me dit:
    – Il est arrivé cette nuit quelque chose d’extraordinaire, devinez !
    – Je peux pas deviner, Monsieur.
    Il était dans son lit, tout heureux, mais heureux!
    –Eh bien! Céleste?
    Alors je dis:
    – Monsieur, dites, puisque je ne peux pas deviner. Alors il m’a répondu :
    –Cette nuit j’ai mis le mot FIN.
    Le récit de la fin, si je puis dire, est celui recueilli oralement auprès de Céleste Albaret (Archives de l’INA)

  4. @oui Brigitte, je connaissais ce travail sur les paperoles.
    Beaucoup d’autres plasticien(ne)s ont travaillé sur l’écriture. Au moins une que je peux citer et montrer le travail: Renée Le Hérissé-Josse, visible en partie sur son blog.

  5. Plastiquement réussi, amusant, que demander de plus ?

  6. Votre récit sur la “chose extraordinaire” me laisse rêveur.
    Longtemps j’ai ignoré Proust, bien que j’aie commencé à feuilleter les premières pages de la Recherche dans la bibliothèque de ma mère à six ans. Je lâchais prise assez vite !
    Votre image, si textuelle, me rappelle le travail de l’écrivain. Il y a du Borges, si j’ose dire, dans l’illustration que vous proposez. Je ne sais pas. Cela manque de contraste, mais ce type de critique est vain, après tout !
    Bon, dès que j’ai un peu de temps, j’y retourne immédiatement !
    😉

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