Louise Marquise

Louise Markise se déguise, et de fils en aiguilles, tisse une toile mêlée d’autoportraits et de poésie volée. Elle funambule entre le mot et l’image, entre la fantaisie et la nudité, les couleurs et les silences. Jeune adulte ou grande enfant, elle vit depuis cinq ans à Berlin.
16 Commentaires
  1. Elle est magnifique. Le contraste entre ces doigts si réels et le visage presque estompé crée une sensation très étrange et attirante. J’aime sans réserve, de l’ombre des lèvres à la lumière sur l’arête du nez, du scintillement de la peau mouillée à l’enduit du mur. Et ces yeux fermés, perclus pour ne pas voir son chagrin, et la distance de la photographie qui continue de donner à voir le monde, malgré tout, même les yeux fermés.

  2. Très puissante vision. Ce visage nous scrute, nous interroge les yeux fermés !

  3. Si j’ai bien compris, AÏe! ( j’ai du savon dans les yeux?). Un titre amusant malgré le traitement plutôt dramatique…

    J’aime assez cette image mais je suis gênée par la différence de densité des deux épaules, il y a quelque chose qui cloche dans les ombres surtout à droite et puis ce voile blanchâtre qui traîne ici et là…
    Une petite explication serait de mise, madame la Marquise… 😉

  4. Quand Louise Marquise atteint les toits divins de la création…

  5. J’aime beaucoup. Je l’imagine faisant partie d’une série…

  6. Le sable dans les yeux…
    Louise, votre image a de la force, et des idées. Je suis très sensible l’ensemble de vos partis pris ici. Le traitement d’abord, pleins de douceurs comme si votre corps naissait de son environnement, les gris légers, les contrastes savamment dosés. Il y a le format qui provoque et accentue la (presque) parfaite symétrie, et puis il y a l’esprit de la photo, l’accroche intelligible avec ces mains qui semblent venir d’ailleurs, des mains angéliques qui nous montres vos yeux pour que nous ne cessions de vous regarder.
    Je regrette la présence de ces grains, sans savoir exactement ce que c’est, ils me semblent superflus, assez gênant même.
    Bravo c’est une très belle photographie.

  7. J’ajoute, parce qu’il me faut vous le dire, que je suis et apprécie beaucoup vos travaux, notamment “Six pas vers la lumière”,
    https://www.lavieengris.com/?p=21347
    qui figure parmi mes photographies préférée publiées sur ce site. (et je les ai toutes vues!) 🙂

  8. J’adore sans retenue.
    La femme, parce qu’elle est belle.

    J’aime car l’on peut se construire l’histoire que l’on veut… les doigts n’appuient pas encore / ou plus / sur les yeux… veulent les fermer / ou bien les ouvrir, les forcer… le geste est léger et en suspens… le visage est calme, presque apaisé, en opposition avec le titre 😉

    J’ai la sensation belle et étrange d’avoir des mains taillées dans le marbre, lisses, fragile et malgré tout ce grain.

    Une belle lumière !

    J’adore le traitement que l’on pourrait dire “sale”, les zones imparfaites, le côté dense, le côté effleuré, estompé… l’esprit “vieux tirage” aux techniques anciennes….

  9. Oh, merci à tous pour vos mots, vraiment, merci, c’est très précieux.

    Je ne saurai pas dire grand chose de plus, le mur et ses tâches, et moi et mes rousseurs, la lumière et tout se fondait l’un dans l’autre, comme d’une seule pièce. Le traitement sale, les paillettes, l’apaisement et la gravité, tout est vrai, oui. Pour moi, une image de douleur après la douleur.

    Peut-être évoluera-t-elle,
    ou alors… j’aime les images imparfaites 😉

    Merci_

  10. Quelle formidable maitrise de la prise de vue et du traitement d’image!
    Comme Benjamin, ces “grains ” bleutés m’ont d’abord gêné comme un artifice ( mais ils rehaussent tellement l’image).
    Dissymétrie que cet aspect laiteux, dissout à droite ; à gauche ce « grignotage » du corps et au centre ce visage flou dans le clair obscur où les index obligent les yeux clos.
    C’est une allégorie de la vie.
    Si le titre nous fait part de la douleur d’exister, l’image montre la force de votre sensibilité créatrice.

  11. Bon, ce n’est pas une réponse! “J’aime les images imparfaites”, c’est une pirouette ressassée! 😉

  12. Il est vrai que l’hyposulfite dans les yeux, cela fait mal, il faut éviter de prendre un bain pendant les développements…

  13. J’arrive un peu après la guerre, mais juste pour dire que cette photo avec toute ces imperfections est magnifique, de très loin la plus forte de toute la série (je ne sais pas si c’est vraiment une série en fait?)qui est visible sur ton blog.
    BRAVO

  14. Un portrait tout en douceur et bien mystérieux !
    Rêverie, peut être ?
    En tout cas une image forte que j’aime.
    @+

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