Nicolas

Belge de passeport, italo-russo-polonais de sang, dublinois d’adoption, péruvien accidentel et photographe à mes heures. Après avoir trainé mon sac à dos sur les routes du monde et après un retour éclair sur l’île d’émeraude, me voilà installé à Ayacucho, au coeur des Andes. Toujours en quête d’images, je pars du principe largement accepté que n’importe quel sujet est photogénique de nature. Une décharge publique, un artisan au travail, un banquet de mariage peu m’importe. La recherche du moment est toujours la même, inaccessible, intense. La vie est une pièce de théâtre, la remettre en scène artificiellement ne m’intéresse pas. Pour être tout a fait honnête je ne m’en sens pas capable, ce qui explique sans doute en partie ce manque d’intérêt. Un jour qui sait… Malgré des lacunes techniques qui continuent de me coller aux basques je m’efforce à poursuivre sur cette voie. Se remettre en question après chaque déclenchement, parvenir à véhiculer des émotions, cultiver en permanence cette empathie avec le réel, continuer d’observer le monde avec des yeux d’enfant. C’est ce qui m’intéresse dans la photo. Les possibilités sont infinies. Cette flamme n’est pas prête de s’éteindre.