Nouveau projet, nouveau travail, nouvelles images.

Pour quelques mois, je m’intéresse à la typologie particulière d’une commune proche de Rouen. Commune en tension. Tensions des réalités sociales aussi complexes que son tissu urbain. Une chasse libre, sans autres contraintes que de tenter de faire sens, en images, simplement.

Je vous livre cette première image, réalisée la semaine dernière, en tout début de projet.

à vous.




Olivier R.

A propos de moi... Je vis au Havre, j'aime la photographie contemporaine sans oublier celle qui fut à l'origine de mon intéret pour l'image. Si ce n'est pas clair pour vous, sachez que ça l'est encore moins pour moi. Mon espace photographie... Andreas Seranno, James Natchwey, Michel Comte, Jeanloup sieff, Hiroshi Osaka, David Lynch et bien sûr Portishead.
16 Commentaires
  1. Superbe. Tirage, flou (numérique ? ou…).
    Bien qu’à priori cela semble loin “des réalités sociales aussi complexes que son tissu urbain” !

  2. Pas si loin que ça et cette image pourrait illustrer la problématique de l’objectivité, ou plutôt de la non-objectivité en photographie.
    Le flou n’est pas logiciel, il est optique.

  3. C’est la marche du périurbain, pour reconquerir quelques territoires?.

  4. le tissu forestier est choisi très complexe ici.. 😉
    détail des arbres magnifique, j’aime les brindilles du bas de la photo comme les moindres détails de l’arrière plan. Le flou latéral : pourquoi ce choix ?
    j’ai un sentiment d’oppression..

  5. La forêt en marche contre Macbeth …
    Superbe

  6. Bonjour à tous et merci de vos commentaires.

    Effectivement, un peu paradoxal de présenter un début de travail urbain avec une vue de forêt. Mais il s’agit d’une des entrées de cette ville et sans doute pas la moins intéressante. Dans cette idée, Francois47 est sur la voie puisque les possibilités d’extension urbaine sont de ce côté.

    Plus photographiquement, le flou (géré à la pdv par l’utilisation d’un objectif à bascule et décentrement) le hors-champ et la densité générale sont là pour vous amener sur un sentiment sous-jacent de non-tranquilité, de non-immobilisme, qui doit contraster avec l’objet photographié. Apparemment je n’ai pas trop raté mon coup.

    Merci à vous.

  7. non, tu n’as pas raté ton coup.. bien au contraire 😉

  8. Pas raté du tout ! Superbe “catalyseur” d’imaginations … Bravo !

  9. Modeste, ce Tinange 😉
    Tu as l’intention de travailler la série avec ce même objectif ?

  10. En grande partie oui, je veux une unité de rendu. Je vais peut-être faire aussi une série sur les habitants, au 50 mm , comme je fais toujours.
    En gros donc, deux optiques, un 35 PCE et un 50 (en focale équivalente, tu l’aura compris Philippe) un Gitzo et mon vieux fidèle D2x… et roule !

  11. Comme il est agréable et rare de regarder, d’admirer, de se plonger dans une photo et de se dire que l’on ne pourrait pas la voire autrement que telle qu’elle est présentée… C’est le cas ici (même si je l’apprécierai sans doute encore plus en tirage que sur mon écran)…

    B.R.A.V.O 😉

  12. Tres joli comme toujours.

  13. J’aime beaucoup cette photo. Elle représente bien l’introduction de votre projet… l’ « entrée de ville » ou alors je dirais également la « pré-urbanisation »… ce genre de PDV sur les troncs d’arbres me font penser aussi un peu à des constructions/des tours…celles d’antan… « naturelles »…
    Hâte de voir la suite…

  14. Une image banale en apparence, mais où tout de même l’oeil revient…
    Il se passe là quelque chose d’indéfinissable, un mystère plane entre ces gris et ces arbres.
    Rien à priori ne devrait me faire distinguer cette image d’une foultitude d’autres vues de forêts, et pourtant…Celle-ci semble témoigner d’une atmosphère, d’une ambiance froide et un peu inquiétante, un paysage inconnu mais paradoxalement familier, une impression de “déjà vu” : des “humains ordinaires” ne sont pas loin, ordinaires, semblables à ceux qui m’entourent mais que je ne connaîtrais probablement jamais.
    Je crois qu’ici l’auteur a plus laissé parler ses sentiments que laissé jouer son objectif. Cependant ce rendu curieux où le plan de profondeur de foyer ne garde nette que la rangée centrale ne pouvait être obtenue d’une autre façon. Ici, un arbre fort, d’une puissante présence – par sa netteté, la vérité photographique – semble l’avant garde d’une armée de fantômes dans la grisaille septentrionale… Attention : vous allez pénétrer dans une zone cachée, modeste, triste, un territoire ordinaire, presque familier mais dont vous serez toujours étranger… Hospes
    Pour être plus rationnel dans la critique : belle composition en triangle et emploi judicieux de la technique (que je ne pensais possible qu’avec ma monorail 4″X 5″ !). Le “tirage” montre un habile usage des gris venant à point appuyer le propos de l’auteur. J’ai hâte de voir la suite de ce travail !

  15. le gremlin du clavier s’est encore manifesté… Lire :
    ….”presque familier mais dont vous serez toujours étranger… Hospes Hostis”
    (étranger ennemi).
    Encore bravo Tinange !

  16. Merci, vraiment, à vous tous pour vos interprétations encourageantes. La suite très bientôt. En attendant, allez visiter le site de mon ami Gérard Jaubert, dit Silverado en d’autres lieux. c’est simple, le Boss c’est lui.

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