La « déchirure » propre à la photo, c'est qu'elle ne fait exister son objet qu'en le faisant disparaître.
14 Commentaires
Anonyme
sur 28 septembre 2023 à 12h28
Belle composition qui s’évanouit dans la pluie.
MRVR
Jean Fraipont
sur 28 septembre 2023 à 14h58
Très beau panoramique!
Estienne
sur 28 septembre 2023 à 18h06
J’aime bien ce panoramique, moins le vignettage … et oui !
Estienne
sur 28 septembre 2023 à 18h09
Quelle ambiance sans cet assombrissement ! On sent la pluie, les vêtements mouillés malgré le parapluie, les chaussures imperméabilisées mais trempées quand même. J’aime aussi sortir ces jours-là pour ce gris doux de la pluie …
Matoufilou
sur 29 septembre 2023 à 8h42
Beau temps annoncé
lors de la réservation
finalement il pleut.
Des bancs partout
pour se poser au soleil
tous trempés !
Crachin ininterrompu
depuis le matin
mouillé jusqu’à l’os !
Tout ce que j’écris
de mes doigts crevassés
aussitôt de la bouillasse.
A marcher vite
on oublie qu’on est trempé
presque du plaisir.
Pluie battante
au moulin à marée
ah, bonheur absolu !
M.RVR
sur 29 septembre 2023 à 8h52
Dommage que tu n’aies pas fait figurer ce poème sous la photo.
Du coup je suis un peu gêné de parler technique.
Comme Estienne, je trouve ce vignettage mal venu, il ferme la photo alors que celle ci signifiait au contraire une sorte de disparition du paysage dans l’atmosphère pluvieuse .
Matoufilou
sur 29 septembre 2023 à 11h21
J’ai essayé plusieurs vues différentes de ce moulin et de ces abords (de mémoire une trentaine), avec ou sans vignetage, mais j’ai retenu celle-ci parce qu’il s’y disait quelque chose d’intemporel, qu’on doit en partie à ces coins assombris. Ce moulin sous la pluie est comme dans un écrin. Hors temps. Mais ce n’est que mon avis évidemment. Il aurait fallu présenter plusieurs vues afin que vous jugiez par vous-même.
Merci en tout cas pour vos commentaires argumentés et convaincus.
Anonyme
sur 29 septembre 2023 à 11h35
Prochain exercice :les moulins à marée des bords de Rance.
MRVR
Matoufilou
sur 29 septembre 2023 à 12h05
Je préfère les moulins insulaires : celui d’Arz donc (Le Berno) et celui de Bréhat (moulin du Birlot), sachant que nous avons en Bretagne les deux tiers des moulins à marée français… Bref, il y a de quoi faire !
Anonyme
sur 30 septembre 2023 à 10h27
Je goûte volontiers le graphisme du vignetage dans les œuvres photographiques …
Mais présent sur un panoramique; il me procure un malaise, un oxymore visuel.
En effet, il me fait toujours me poser la question de la contradiction, du contresens.
“Pourquoi réduire le champ visuel d’un panoramique qui a pour but d’élargir le format?”
Si on accepte le prérequis qui défini un langage à chaque formats, on suppose de fermer cette photo sur un sujet central, le moulin et ses digues; alors que le but premier est de capturer le paysage le plus large possible.
Par ailleurs, il m’apparaît une pdv penchée à droite. Le plan d’eau de gauche, le bâtiment dans son ensemble et les arbres du fond me virer de “board”.
Mais sinon, ce cliché évoque parfaitement l’ambiance pluvieuse et le littéraire est toujours le bienvenu.
Franville
Matoufilou
sur 30 septembre 2023 à 19h11
@ Franville : Je te rejoins sur le paradoxe de vouloir fermer un panoramique, mais c’est un non sens qui me plaît assez. C’est dans cette ouverture-fermeture que je trouve ma jouissance. Je jouis de l’intemporel de l’instant (premier paradoxe) et de la mise en boite de cette vue “excessive”, qui excède tout cadre (second paradoxe).
Ce qui se dévoile se referme dans le même temps. N’est-ce pas la définition de l’érotisme ?
Anonyme
sur 1 octobre 2023 à 7h44
Belle bataille comme disait Georges.
MRVR
Anonyme
sur 1 octobre 2023 à 9h43
Ta réponse teintée d’humour m’a donnée le sourire en ce dimanche matin. De l’esprit, certes, mais je ne supposais pas autant ta volonté à intellectualiser ton approche de la photographie. Ta noble et juste conviction t’honore; la quête du plaisir n’a jamais de loi et si elle est enfant de bohème; alors pourquoi pas comme cela.
Bien amicalement
Franville
Matoufilou
sur 1 octobre 2023 à 17h06
Peut-être que j’intellectualise, mais surtout j’assume mon choix !
En tout cas, bravo pour l’état d’esprit qui règne sur ce blog ces temps-ci… Les échanges sont courtois, et l’humour affleure. C’est sympa.
Belle composition qui s’évanouit dans la pluie.
MRVR
Très beau panoramique!
J’aime bien ce panoramique, moins le vignettage … et oui !
Quelle ambiance sans cet assombrissement ! On sent la pluie, les vêtements mouillés malgré le parapluie, les chaussures imperméabilisées mais trempées quand même. J’aime aussi sortir ces jours-là pour ce gris doux de la pluie …
Beau temps annoncé
lors de la réservation
finalement il pleut.
Des bancs partout
pour se poser au soleil
tous trempés !
Crachin ininterrompu
depuis le matin
mouillé jusqu’à l’os !
Tout ce que j’écris
de mes doigts crevassés
aussitôt de la bouillasse.
A marcher vite
on oublie qu’on est trempé
presque du plaisir.
Pluie battante
au moulin à marée
ah, bonheur absolu !
Dommage que tu n’aies pas fait figurer ce poème sous la photo.
Du coup je suis un peu gêné de parler technique.
Comme Estienne, je trouve ce vignettage mal venu, il ferme la photo alors que celle ci signifiait au contraire une sorte de disparition du paysage dans l’atmosphère pluvieuse .
J’ai essayé plusieurs vues différentes de ce moulin et de ces abords (de mémoire une trentaine), avec ou sans vignetage, mais j’ai retenu celle-ci parce qu’il s’y disait quelque chose d’intemporel, qu’on doit en partie à ces coins assombris. Ce moulin sous la pluie est comme dans un écrin. Hors temps. Mais ce n’est que mon avis évidemment. Il aurait fallu présenter plusieurs vues afin que vous jugiez par vous-même.
Merci en tout cas pour vos commentaires argumentés et convaincus.
Prochain exercice :les moulins à marée des bords de Rance.
MRVR
Je préfère les moulins insulaires : celui d’Arz donc (Le Berno) et celui de Bréhat (moulin du Birlot), sachant que nous avons en Bretagne les deux tiers des moulins à marée français… Bref, il y a de quoi faire !
Je goûte volontiers le graphisme du vignetage dans les œuvres photographiques …
Mais présent sur un panoramique; il me procure un malaise, un oxymore visuel.
En effet, il me fait toujours me poser la question de la contradiction, du contresens.
“Pourquoi réduire le champ visuel d’un panoramique qui a pour but d’élargir le format?”
Si on accepte le prérequis qui défini un langage à chaque formats, on suppose de fermer cette photo sur un sujet central, le moulin et ses digues; alors que le but premier est de capturer le paysage le plus large possible.
Par ailleurs, il m’apparaît une pdv penchée à droite. Le plan d’eau de gauche, le bâtiment dans son ensemble et les arbres du fond me virer de “board”.
Mais sinon, ce cliché évoque parfaitement l’ambiance pluvieuse et le littéraire est toujours le bienvenu.
Franville
@ Franville : Je te rejoins sur le paradoxe de vouloir fermer un panoramique, mais c’est un non sens qui me plaît assez. C’est dans cette ouverture-fermeture que je trouve ma jouissance. Je jouis de l’intemporel de l’instant (premier paradoxe) et de la mise en boite de cette vue “excessive”, qui excède tout cadre (second paradoxe).
Ce qui se dévoile se referme dans le même temps. N’est-ce pas la définition de l’érotisme ?
Belle bataille comme disait Georges.
MRVR
Ta réponse teintée d’humour m’a donnée le sourire en ce dimanche matin. De l’esprit, certes, mais je ne supposais pas autant ta volonté à intellectualiser ton approche de la photographie. Ta noble et juste conviction t’honore; la quête du plaisir n’a jamais de loi et si elle est enfant de bohème; alors pourquoi pas comme cela.
Bien amicalement
Franville
Peut-être que j’intellectualise, mais surtout j’assume mon choix !
En tout cas, bravo pour l’état d’esprit qui règne sur ce blog ces temps-ci… Les échanges sont courtois, et l’humour affleure. C’est sympa.