Matoufilou

La « déchirure » propre à la photo, c'est qu'elle ne fait exister son objet qu'en le faisant disparaître.
9 Commentaires
  1. Le parc est magnifique, mais j’aurais aimé voir la servante du château.
    MRVR

  2. La servante au grand cœur chère à Baudelaire ?

  3. Plus prosaïquement, je pensais à Ricet Barrier.

  4. Des arbres vénérables et magnifiques dignes du parc d’un château que l’on devine plus qu’on ne le voit. J’aime ce cadrage plongeant qui minimise le bâtiment et valorise le parc. Un ciel plus chargé et un vignettage un peu appuyé auraient encore amélioré l’image (me semble-t-il …)

  5. @ Hervé : J’avais d’abord oublié qui est Ricet Barrier, mais ton lien me l’a remis en mémoire. Merci à toi. Baudelaire peut être trivial aussi. Je te rappelle le procès de 1857, mené par le sinistre Pinard, pour “outrage aux bonnes mœurs et à la morale publique”.
    @ Estienne : le vignetage ici n’aurait pas eu de sens me semble-t-il, notamment sur la partie haute. Par contre je te rejoins pour le ciel plus chargé, même si j’aurais alors fait une autre photo. Ici pour moi le sujet ce sont les châtaigniers avec les bogues au sol, signant ainsi une allée désormais désertée et un château peu fréquenté. D’où son renvoi dans le lointain des arbres.

  6. Ça me fait penser au château de Vitré. Les gueux l’auraient ils pris d’assaut?

  7. Ce n’est pas Vitré mais Combourg, le château d’enfance de François-René.
    Pour ce qui est de l’assaut, oui, ça chauffe à Rennes, où nous avons des forces de l’ordre qui aiment le sport et trouvent de jeunes adversaires à leur mesure. C’est une tradition ici, hélas, pour ceux qui comme moi aiment le dialogue. Cependant, comment dialoguer quand l’exemple ne vient pas d’en haut ?! Des photos à suivre sur les feux de poubelles et les parties de cache-cache dans les rues enfumées de l’hyper-centre ? Oui, pourquoi pas, mais il faudrait un reportage complet et LVEG n’est pas le lieu… Ces photos-là seront pour d’autres espaces. Tu seras frustré, RV, je sais, mais je vais plutôt jouer à Fabrice Del Dongo à la bataille de Waterloo. Les échos sont lointains, il cherche le combat mais ne trouve rien, arrive toujours trop tard. Pour moi qui aime le dialogue et les histoires, ce n’est pas plus mal…

  8. Combourg, je n’étais pas loin. J’ai souvent fait la route.

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