La « déchirure » propre à la photo, c'est qu'elle ne fait exister son objet qu'en le faisant disparaître.
6 Commentaires
M.RVR
sur 24 août 2022 à 16h49
Tout le charme des vieux gréements.
Estienne
sur 24 août 2022 à 18h03
Peut-être un chouia foncé …
Matoufilou
sur 25 août 2022 à 11h59
@ RVR : Il y avait longtemps que je n’avais vu spectacle aussi beau qu’un forban du Bono manœuvrant dans les courants fourbes et puissants du golfe du Morbihan. J’ai adoré la grâce de l’embarcation, ce mélange de force et de douceur, d’élégance et de rage têtue. Avec son étrave volontaire et son gréement adaptés aux courants et vents si particuliers du golfe, il paraît à la fois solide et mobile, et, sous la poigne d’un marin adroit, semble se jouer des eaux sournoises. Une harmonie se dégage de sa course raffinée, et on le sent taillé pour le plaisir du marin. Je me souviens à Douarnenez avoir vu évoluer de vieux cotres sardiniers ou sloops langoustiers reconstitués à l’identique, mais l’impression n’était pas aussi forte que celle éprouvée ce lundi 15 août devant la souplesse féline du forban.
@ Estienne : Oui, tu as raison, j’ai éclairci l’original.
Jean Fraipont
sur 27 août 2022 à 9h24
Très beau texte et très belle photo !
M.RVR
sur 27 août 2022 à 13h36
Belle photo et beau texte qui touche le cœur de l’ancien lecteur du Chasse Marée.
Matoufilou
sur 29 août 2022 à 13h04
Merci à vous. La vue était effectivement inspirante.
Tout le charme des vieux gréements.
Peut-être un chouia foncé …
@ RVR : Il y avait longtemps que je n’avais vu spectacle aussi beau qu’un forban du Bono manœuvrant dans les courants fourbes et puissants du golfe du Morbihan. J’ai adoré la grâce de l’embarcation, ce mélange de force et de douceur, d’élégance et de rage têtue. Avec son étrave volontaire et son gréement adaptés aux courants et vents si particuliers du golfe, il paraît à la fois solide et mobile, et, sous la poigne d’un marin adroit, semble se jouer des eaux sournoises. Une harmonie se dégage de sa course raffinée, et on le sent taillé pour le plaisir du marin. Je me souviens à Douarnenez avoir vu évoluer de vieux cotres sardiniers ou sloops langoustiers reconstitués à l’identique, mais l’impression n’était pas aussi forte que celle éprouvée ce lundi 15 août devant la souplesse féline du forban.
@ Estienne : Oui, tu as raison, j’ai éclairci l’original.
Très beau texte et très belle photo !
Belle photo et beau texte qui touche le cœur de l’ancien lecteur du Chasse Marée.
Merci à vous. La vue était effectivement inspirante.