Jean Fraipont sur 11 mars 2019 à 18h26 Une nette préférence pour la première même si la seconde a sa valeur !
Estienne sur 12 mars 2019 à 10h53 Il y a bien un élément qui les rapproche (les aiguilles) mais deux ambiances si radicalement différentes que j’ai du mal à les associer. Mais, comme dit ci-dessus, les deux sont intéressantes, séparément !
JLB sur 12 mars 2019 à 14h51 Celle de gauche, avec son élan minéral et son dégradé de gris mérite tout le format (déjà petit) et peut-être (difficile à voir ici) un tirage un peu plus contrasté. La seconde ?…
Matoufilou sur 12 mars 2019 à 21h11 Encore une fois un polyptyque pour moi vaut moins par la valeur intrinsèque de chacune de ses images que par leur interaction entre elles. Ici le jeu était entre basse et moyenne saison. Deux extrêmes sur fond de paysage analogue. Avec en tête ma récente relecture de Xavier Grall : “C’est l’hiver qu’il faut visiter la Bretagne. C’est à l’époque des vents fous et meurtriers qu’il faut battre ses chemins, visiter ses ports, se glisser dans ses chapelles humides. Armez-vous de manteaux et de bottes et arpentez ses grèves et ses collines.” (écrit à quelques semaines de sa mort, au début de l’hiver 1981, et recueilli dans Les Vents m’ont dit, éditions du Cerf, 1982)
Matoufilou sur 12 mars 2019 à 21h16 Ceci encore : “Il y a une profonde tristesse de la mer. Elle n’est jamais si grande qu’aux fins de l’automne quand tombe la bruine sur les ports, quand la grisaille du ciel encrasse les maisons et les roches. Le monde alors apparaît comme une rive désolée, plate, immobile. De l’aurore au crépuscule, les heures ont la même sombre couleur. La brise, légère, ne semble plus croire en sa force.”
blagapart sur 12 mars 2019 à 22h04 D’accord avec Graal, mais beaucoup moins avec le diptyque, où je rejoins l’opinion générale.
Une nette préférence pour la première même si la seconde a sa valeur !
D’accord avec JF
Il y a bien un élément qui les rapproche (les aiguilles) mais deux ambiances si radicalement différentes que j’ai du mal à les associer. Mais, comme dit ci-dessus, les deux sont intéressantes, séparément !
Celle de gauche, avec son élan minéral et son dégradé de gris mérite tout le format (déjà petit) et peut-être (difficile à voir ici) un tirage un peu plus contrasté. La seconde ?…
Encore une fois un polyptyque pour moi vaut moins par la valeur intrinsèque de chacune de ses images que par leur interaction entre elles. Ici le jeu était entre basse et moyenne saison.
Deux extrêmes sur fond de paysage analogue.
Avec en tête ma récente relecture de Xavier Grall : “C’est l’hiver qu’il faut visiter la Bretagne. C’est à l’époque des vents fous et meurtriers qu’il faut battre ses chemins, visiter ses ports, se glisser dans ses chapelles humides. Armez-vous de manteaux et de bottes et arpentez ses grèves et ses collines.” (écrit à quelques semaines de sa mort, au début de l’hiver 1981, et recueilli dans Les Vents m’ont dit, éditions du Cerf, 1982)
Ceci encore : “Il y a une profonde tristesse de la mer. Elle n’est jamais si grande qu’aux fins de l’automne quand tombe la bruine sur les ports, quand la grisaille du ciel encrasse les maisons et les roches. Le monde alors apparaît comme une rive désolée, plate, immobile. De l’aurore au crépuscule, les heures ont la même sombre couleur. La brise, légère, ne semble plus croire en sa force.”
D’accord avec Graal, mais beaucoup moins avec le diptyque, où je rejoins l’opinion générale.
Grall!!!
La Bretagne était le Graal de Grall !