Apprenti en argentique avec ses labos rouges aux odeurs lourdes de leurs soupes chimiques avant d'évoluer vers le numérique et ses MégaOctets électroniques impalpables et inodores, depuis 50 ans mais toujours Photographe Amateur
Les noirs profonds nous entraînent toujours dans ce que j’appelle “le silence photographique”, comme en musique on attend la première note. Et on découvre ici jusque ce qu’il faut de lumière pour deviner une texture sur cette partie sombre de la feuille. Et le regard peut alors s’attarder sur ce qui s’étend plus bas, décrit avec une gamme de gris serrée mais pourtant étendue.
Pour le reflet, il est possible qu’il rebute, tant l’opposition entre l’effet Plexiglas et la douceur de la texture noire est forte, au point qu’elle heurte.
Monsieur HR
sur 10 octobre 2017 à 10h03
Ma lecture est moins subtile que celle de JF. Influencé par le titre, j’ai surtout vu cette mâchoire en ombre chinoise
Une image incisive, acérée, techniquement impeccable et esthétiquement très aboutie. Une image qui me suggère des impressions contradictoires… La crispation de la mort, noire, qui se détache sur cette âme grise, fantôme laiteux qui semble vouloir rester du coté de la lumière… mais aussi cet aspect de métal forgé sur fond de pierre polie (effet plexiglas de Jean) qui fait que cette image semble être plus proche du monument funéraire que de l’évocation de la vraie mort de cette feuille “morte”… bref, une image qui donne à penser!
Estienne
sur 11 octobre 2017 à 11h11
Plexiglas, c’est exactement ça, à la fois reflet et ombre sur la même surface. C’est l’intérêt d’utiliser ce support.
Cette feuille d’érable me semblait suffisamment acérée pour cette mâchoire.
Merci de vos avis !
presque trop “sage” serait mon seul bémol à cette image que j’aime beaucoup pour son tirage, sa composition et sa subtile sobriété.
peut-être qu’un petit décalage dans la symétrie permettrait de dynamiser l’ensemble, peut-être …
Estienne
sur 13 octobre 2017 à 9h25
“Trop sage” : c’est souvent le risque des photos minimalistes mais j’assume ! 🙂
Merci de vos avis !
Les noirs profonds nous entraînent toujours dans ce que j’appelle “le silence photographique”, comme en musique on attend la première note. Et on découvre ici jusque ce qu’il faut de lumière pour deviner une texture sur cette partie sombre de la feuille. Et le regard peut alors s’attarder sur ce qui s’étend plus bas, décrit avec une gamme de gris serrée mais pourtant étendue.
Pour le reflet, il est possible qu’il rebute, tant l’opposition entre l’effet Plexiglas et la douceur de la texture noire est forte, au point qu’elle heurte.
Ma lecture est moins subtile que celle de JF. Influencé par le titre, j’ai surtout vu cette mâchoire en ombre chinoise
Une image incisive, acérée, techniquement impeccable et esthétiquement très aboutie. Une image qui me suggère des impressions contradictoires… La crispation de la mort, noire, qui se détache sur cette âme grise, fantôme laiteux qui semble vouloir rester du coté de la lumière… mais aussi cet aspect de métal forgé sur fond de pierre polie (effet plexiglas de Jean) qui fait que cette image semble être plus proche du monument funéraire que de l’évocation de la vraie mort de cette feuille “morte”… bref, une image qui donne à penser!
Plexiglas, c’est exactement ça, à la fois reflet et ombre sur la même surface. C’est l’intérêt d’utiliser ce support.
Cette feuille d’érable me semblait suffisamment acérée pour cette mâchoire.
Merci de vos avis !
Association d’idées: feuille d’érable … Canada, Canada … Croc blanc, Croc Blanc … croc noir
presque trop “sage” serait mon seul bémol à cette image que j’aime beaucoup pour son tirage, sa composition et sa subtile sobriété.
peut-être qu’un petit décalage dans la symétrie permettrait de dynamiser l’ensemble, peut-être …
“Trop sage” : c’est souvent le risque des photos minimalistes mais j’assume ! 🙂
Merci de vos avis !