Quand le dernier plan du film qu’on vient de voir Ă l’instant – le Sacrifice de Tarkovski – se termine par un arbre encore mort, c’est comme s’il se mettait Ă revivre!
Superbe!Ce mouvement, cette forme, cette dentelle et cette ombre, miroir de l’arbre.
Celui-lĂ est lĂ et bien lĂ . Il ne risque pas de se faire la paire, avec ses ombres et ses racines.
Je me serais presque contenté du bas de la photo, mais cela aurait créé une rupture dans la série.
Quand le dernier plan du film qu’on vient de voir Ă l’instant – le Sacrifice de Tarkovski – se termine par un arbre encore mort, c’est comme s’il se mettait Ă revivre!
Superbe!Ce mouvement, cette forme, cette dentelle et cette ombre, miroir de l’arbre.
Etonnant comme l’ombre semble porter l’arbre ! Splendide !
Quelle ombre !!!
Merci pour vos réactions.
@ François, Jean, andreroques: ancrĂ©, portĂ©, en effet. Je pense que l’entonnoir de sable qui dĂ©forme lĂ©gèrement l’ombre au pied du tronc y est pour quelque chose. J’ai mĂªme parfois l’impression que l’arbre est comme “aspirĂ©” par son ombre et la dune.
@ Mr Hr: une possibilitĂ© en effet. Je n’ai pas vraiment cherchĂ© une cohĂ©rence rigoureuse pour regrouper ces “portraits”.
@ Brigitte: C’est le seconde fois que le “Sacrifice” de Tarkovski est Ă©voquĂ© Ă propos de “portraits d’arbres” du dĂ©sert. Je n’ai pas vu ce film depuis fort longtemps mais je me souviens de l’arbre mort, et plus globalement d’une densitĂ© de la lenteur, d’une sorte d’envoĂ»tement, de mĂ©ditation … peut-Ăªtre un peu ce que l’on ressent en marchant dans ces paysages, ou en trouvant refuge Ă l’ombre de cet acacia bien vivant, pour une pause contemplative!
@JLB. L’arbre de Tarkovsky , n’a pas la vitalitĂ© de ton acacia, c’est au contraire une tentative d’arbre… Une Ă©bauche. Mais il est prĂ©gnant dans ce film, qui commence autour de lui et se termine avec lui.
Je pense que Tarkovsky a “empruntĂ©” le lieu Ă un peintre russe Isaac Levitan. Il y a quelques plans communs aux deux.
L’ombre est extraordinaire. Je m’interroge sur le cadrage, qui me donne l’impression de donner soit trop, soit trop peu de l’arbre lui-mĂªme.
Comme Jean Fraipont ! Superbe image !