Monsieur HR
Né en 1949, habite Tours (37), retraité et syndicaliste
Je dirais bien que j'aime mettre mon "grain de sel" mais cette expression est déjà utilisée (à bon escient) par un autre photographe sur le blog .
Je pratique la photo en pointillé, de manière un peu erratique, sans véritable style personnel nettement défini, avec un petit goût pour le flou, souvent mal maîtrisé d'ailleurs
J'éprouve un vrai plaisir à dialoguer sur le blog et je pense que ma pratique, notamment celle du post traitement informatique de la photo s'est améliorée grâce à ces échanges
une bien belle image,
on dirait les années 50
Superbe portrait…;-)
Solidement ancrée dans son décor familier; du vrai et du solide renforcé par l’appui du râteau et cette allée bétonnée. Beau portrait!
Merci à vous 3. Nitrees comme quoi nous ne sommes pas si loin des années cinquante (à lépoque elle aurait peut être porté un foulard). Rencontrée au printemps de cette année, cette dame qui vit dans un hameau isolé avait envie de parler , de ses enfants qui tout en s’éloignant sont quand même restés au Pays Basque, des fermes qui ont vu disparaître les vaches …
A la manière de Depardon…
Un portrait authentique !
il y a là un vrai rapport visuel autant que sociologique entre la multitude des barrières qui zèbrent l’image et l’arbre résolument vivant et libre, du côté de la dame. Solidement plantée sur ses pieds et appuyée sur ce râteau tendu d’un point fort de l’image à l’autre, comme pour souligner la force du personnage ancré dans la terre au delà de l’allée du jardin, cette femme est un peu plus qu’un beau portrait. Et quel visage!
F. Cardi a développé la lecture sociologique de cette photo. J’insisterai sur sa portée technologique, puisque cette dame a inventé le râteau à rallonge, et exhibe fièrement son prototype. C’est une photo très sympathique (mais je trouve que Simone Signoret a beaucoup vieilli).
Un petit bémol sur les options du tirage : F. Cardi a bien noté le jeu des verticales et de l’oblique, mais le vignettage détruit ce graphisme, en privilégiant le seul personnage. Je ne suis pas persuadé que la photo y gagne.
Merci à vous 3.
Avec une version répondant aux remarques de Blagapart. C’est vrai que j’avais privilégié le personnage aux dépends de son environnement.
J’en connais un que la référence citée par Kora va bien faire rigoler.
Tout a été dit et mieux que je ne saurais faire. Mais j’applaudis à deux mains…
Enfin je vais un peu vite. Mes prédécesseurs n’ont pas souligné le quadrillage du tablier qui renvoie aux piquets et au grillage …
Côté technologique… Tous ces machins à rallonge (Télescopique?)… Ca se coince évidemment et c’est encore pire qu’un truc archaïque!
Je n’avais pas trop prêté attention à la technologie du râteau.Mais ça m’étonnerait que que ce soit un I-râteau.
à Kora :
Ce n’ est pas plus à la manière de Depardon, que de n’importe qui .
C’ est juste à la manière de Monsieur HR, ce jour là, à cette heure là.
Mais pourquoi faut-il toujours aller faire “référence” ( révérence… ) à ceux qui font le buzz sur les radios d’ état et autres journaux bien pensants…
Ca, ça énerve .
Merci Maria. “Une rencontre ” était aussi une dédicace au personnage rencontré à la terrasse d’un café. Il avait dit (sous l’emprise de l’alcool?) qu’une photo c’était d’abord une rencontre. Ça m’a empêché de dormir ce truc là !
Je ne vois pas de caravane à l’horizon… Ouf ! je respire. De toute façon, les campings sont fermés…
Monsieur HR, j’espère que vos nuits sont désormais moins blanches depuis cette rencontre…
Ça va, mais le problème est queles rencontres sont rares.
Parfois, il est bien aussi de les provoquer…
Bien sûr mais il faut aussi y être disposé. Ce n’est pas toujours mon cas.J’ai plutôt tendance à attendre que ça vienne.