casa sur 8 août 2016 à 9h47 Bonjour, Oui, il se passe quelque chose. De la solitude ? Pas certain. Instantané énigmatique, plein de force. Pour la lecture, j’aurais peut-être diminué l’espace à droite le long du meuble. J’aime.
Henri sur 8 août 2016 à 10h49 Je ne suis pas spécialiste du tout du portrait, mais pas vraiment convaincu .Comme Casa , trop d’espace à droite ( peut etre un carré ? )mais surtout un traitement très dur avec des hautes lumières qui gomment tous les détails du visage…
Estienne sur 8 août 2016 à 16h29 Je suis d’accord avec ce qui est dit ci-dessus : cadrage perfectible et surexposition. Pour autant, ce regard tendu qui se détourne n’est pas sans intérêt, il exprime autre chose que ce que nous donne un portrait classique : il y a une blessure, une fragilité, une peur qui essaie de se cacher en se tournant vers l’obscurité … et le blanc agressif, le cadrage décalé exprime cet état particulier. En résumé : pas académique mais une expression intéressante !
Jean Fraipont sur 11 août 2016 à 13h23 Une impression d’hébétude, de déséquilibre, de cramé. La solitude rend fou.
brigitte david sur 11 août 2016 à 17h01 On peut tous avoir un moment d’effarement devant l’intrusion d’un (d’une) photographe. Ce désarroi est sans contexte. C’est ce qui aurait justifié peut-être la photo. Je n’aime pas cette indiscrétion.
brigitte david sur 12 août 2016 à 8h33 François Cardi…. Je lis Céline en ce moment à haute voix tellement c’est beau… Sa crudité me ravit! A 9 ans au Maroc une fatma que je voulais immortaliser avec ma boîte à savon m’a envoyée paître en me jetant des pierres. J’ai su définitivement ce qu’était une photo volée. D’autre part ma mère qui était la pire photographe que l’on puisse imaginer a fait les pires photos que je pouvais attendre de moi. “Brigitte , c’est celle qui est moche sur les photos” expliquait à sa femme un ami d’enfance… Je tiens pour acquis qu’on peut tous être défigurés par une photo .On peut faire une photo de la mariée au regard dévasté quand elle dit “oui” . je l’ai fait… de là à le montrer! J’aurais aimé plus de tendresse dans le regard du photographe…Cette femme n’est pas dévastée. Elle écoute. J’aime les gens qui écoutent.
Monsieur HR sur 17 août 2016 à 14h35 Finalement, c’est plutôt une expression de perplexité que je devine sur ce visage. Foin des académismes !
Un beau portrait très tendu
Bonjour,
Oui, il se passe quelque chose.
De la solitude ? Pas certain.
Instantané énigmatique, plein de force.
Pour la lecture, j’aurais peut-être diminué l’espace à droite le long du meuble.
J’aime.
Je ne suis pas spécialiste du tout du portrait, mais pas vraiment convaincu .Comme Casa , trop d’espace à droite ( peut etre un carré ? )mais surtout un traitement très dur avec des hautes lumières qui gomment tous les détails du visage…
Je suis d’accord avec ce qui est dit ci-dessus : cadrage perfectible et surexposition.
Pour autant, ce regard tendu qui se détourne n’est pas sans intérêt, il exprime autre chose que ce que nous donne un portrait classique : il y a une blessure, une fragilité, une peur qui essaie de se cacher en se tournant vers l’obscurité … et le blanc agressif, le cadrage décalé exprime cet état particulier.
En résumé : pas académique mais une expression intéressante !
Seul l’aplat de la surexpo me fait avoir un petit regret…
Une impression d’hébétude, de déséquilibre, de cramé. La solitude rend fou.
On peut tous avoir un moment d’effarement devant l’intrusion d’un (d’une) photographe. Ce désarroi est sans contexte. C’est ce qui aurait justifié peut-être la photo. Je n’aime pas cette indiscrétion.
Toute réalité un peu crue vous semble volée, Brigitte.
@ François : c’est toujours un peu vrai mais l’image est belle …
François Cardi…. Je lis Céline en ce moment à haute voix tellement c’est beau… Sa crudité me ravit!
A 9 ans au Maroc une fatma que je voulais immortaliser avec ma boîte à savon m’a envoyée paître en me jetant des pierres. J’ai su définitivement ce qu’était une photo volée.
D’autre part ma mère qui était la pire photographe que l’on puisse imaginer a fait les pires photos que je pouvais attendre de moi. “Brigitte , c’est celle qui est moche sur les photos” expliquait à sa femme un ami d’enfance… Je tiens pour acquis qu’on peut tous être défigurés par une photo .On peut faire une photo de la mariée au regard dévasté quand elle dit “oui” . je l’ai fait… de là à le montrer!
J’aurais aimé plus de tendresse dans le regard du photographe…Cette femme n’est pas dévastée. Elle écoute. J’aime les gens qui écoutent.
Finalement, c’est plutôt une expression de perplexité que je devine sur ce visage. Foin des académismes !