Pierre Grave

Passionné de photo depuis de très nombreuses années J’ai une prédilection pour la pureté dépouillée du noir et blanc. Il m’arrive encore d’exposer et de scanner une pellicule argentique avec beaucoup de plaisir mais je pratique désormais essentiellement le numérique avec des appareils hybrides. Mes suets de prédilection sont les paysages de mon jura d’adoption mais j’aime aussi, en ville, pratiquer la photo de rue. Les salles et terrasses, les portes et fenêtres ou les concerts de jazz font aussi partie de mes sujets favoris. Pour moi la photo est un moyen de mémoriser l’instant, d’écrire par l’image, pour tout dire, de manière immodeste et utopique, de laisser derrière moi une petite trace de ma personne.
6 Commentaires
  1. Ici revendiquée et non contestée.
    Étonnant. Je suis curieux d’en connaître le lieu et l’âge.

  2. Cette maison étrange est située en Suisse, dans le Val de Travers, à la sortie de la petite ville de Fleurier.
    Elle date de 1878 date à laquelle fut crée une société locale de même nom en actions.
    Je passais devant lors d’une balade en scooter et ai été attiré par ce qu’elle évoquait de manière anachronique.

  3. joli clin d’oeil en effet, évocatrice de ce qu’à pu représenter l’arrivée de la consommation comme “progrès” pour de nombreuses communautés isolées … délicieusement antinomique de ce qu’elle représente aujourd’hui.

  4. Extrait d’un ouvrage de 1896.
    «C’est en décembre 1876 que fut fondée la Société de consommation de Fleurier au capital de 18,500 francs, représente par 1850 actions de dix francs, nomina’.ives, ayant droit ä un interêt fixe de 5 °/o l’an, mais ne pouvant pretendre ä aucun dividende supplémentaire; ä l’origine le bénéfice net etait réparti: 30 % au fonds de réserve, 70 % aux consommateurs qu’ils soient actionnaires ou non, proportionnellement au montant de leurs achats Aujourd’hui, les bénéfices sont attribués 10 % au fonds de réserve jusqu’ä constitution complète de celui-ci et 90 % aux consommateurs. Cette répartition presque integrale du bénéfice entre les consommateurs a contribué pour une large part au développement des affaires sociales, car ä côte de la Societe anonyme d’actionnaires, on a ainsi créé une association beaucoup plus vaste de consommateurs, tous interessés au succès de l’entreprise.«

  5. Le Jura était au XIX ème siècle, du côté français, une terre d’utopie. En était il de même côté helvétique ?

  6. Belle matière !

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *