« Ca m’aide que mon travail soit appliqué. Ca donne un sens à la dérision. Cela m’encadre et c’est une direction, d’autant que je sais que si on ne m’avait rien demandé, je n’aurais probablement rien fait. ” dit-elle…
brigitte david
sur 24 janvier 2015 à 17h44
… “Je photographie le privilège, la chimère, l’évanescence. Je cherche l’émotion, l’improbable ou la beauté et la quête en est d’autant plus désespérante.
Souvent j’envie ceux qui savent photographier la vie. Moi, je la fuis. Je ne parle de rien. je ne témoigne de rien. J’imagine une situation qui n’existe pas. je déplace un lieu, je déplace la lumière. Je déréalise. Et puis j’essaie. je défais ce que je construis. j’espère le hasard.
…C’est de futilité, de charme, qu’il est question”… Sarah Moon…
Pour me convaincre du propos, je suis allé faire un tour sur le site de Sarah Moon (plus exactement de la galerie qui la représente)
et en voici le lien.
Je suis arrêté par ce virage un peu acide…
@AMB : la couleur du virage correspond aux photos de Sarah Moon dans le livre que j’ai en ma possession. Mais peut-être que la couleur verdâtre convenait mieux à son propos. C’est en feuilletant ce livre que j’ai eu envie de tenter un traitement “semblable”. Mais j’ai pris comme sujet ce que j’ai sous les yeux sur mon bureau, alors que SM (!) pense et travaille sérieusement ! Son oeuvre dépasse “le charme” évoqué par la citation de Brigitte, et possède une certaine qualité métaphysique. Pour tenter une comparaison osée, ses photos me renvoient à Chardin, et il faut cultiver son Chardin.
brigitte david
sur 25 janvier 2015 à 19h12
@Blagapart. La citation a quand même une dimension dramatique. Constater qu’on ne peut photographier “la vie” être en permanence dans la “déréalisation’, la quête désespérante de la beauté… Une forme d’autoflagellation, dans la réduction de son travail à la futilité et au charme… dans sa façon d'”espérer le hasard”… Le doute, l’incertitude quant à sa création…
Elle est morte?
Autant rendre hommage aux vivants…
« Ca m’aide que mon travail soit appliqué. Ca donne un sens à la dérision. Cela m’encadre et c’est une direction, d’autant que je sais que si on ne m’avait rien demandé, je n’aurais probablement rien fait. ” dit-elle…
… “Je photographie le privilège, la chimère, l’évanescence. Je cherche l’émotion, l’improbable ou la beauté et la quête en est d’autant plus désespérante.
Souvent j’envie ceux qui savent photographier la vie. Moi, je la fuis. Je ne parle de rien. je ne témoigne de rien. J’imagine une situation qui n’existe pas. je déplace un lieu, je déplace la lumière. Je déréalise. Et puis j’essaie. je défais ce que je construis. j’espère le hasard.
…C’est de futilité, de charme, qu’il est question”… Sarah Moon…
Pour me convaincre du propos, je suis allé faire un tour sur le site de Sarah Moon (plus exactement de la galerie qui la représente)
et en voici le lien.
Je suis arrêté par ce virage un peu acide…
@AMB : la couleur du virage correspond aux photos de Sarah Moon dans le livre que j’ai en ma possession. Mais peut-être que la couleur verdâtre convenait mieux à son propos. C’est en feuilletant ce livre que j’ai eu envie de tenter un traitement “semblable”. Mais j’ai pris comme sujet ce que j’ai sous les yeux sur mon bureau, alors que SM (!) pense et travaille sérieusement ! Son oeuvre dépasse “le charme” évoqué par la citation de Brigitte, et possède une certaine qualité métaphysique. Pour tenter une comparaison osée, ses photos me renvoient à Chardin, et il faut cultiver son Chardin.
@Blagapart. La citation a quand même une dimension dramatique. Constater qu’on ne peut photographier “la vie” être en permanence dans la “déréalisation’, la quête désespérante de la beauté… Une forme d’autoflagellation, dans la réduction de son travail à la futilité et au charme… dans sa façon d'”espérer le hasard”… Le doute, l’incertitude quant à sa création…